• Chapitre 45

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Kayla

J'ouvris les yeux, un filet de bave ayant coulé au coin de ma bouche. Je les cligne doucement, je me redressai, mon mal de dos provoquant un éclair dans tout mon corps. Une feuille blanche est collée sur ma joue « grâce » à la bave qui a coulé lorsque je me suis endormis. Je levai les yeux vers la fenêtre devant moi, les rayons de soleil me brûlant mes iris qui on étés plongés dans le noir lors de mon sommeil.
C'est désagréable. Je m'étais seulement endormi sur le bureau de ma chambre, n'arrivant pas à trouver le sommeil –je vous laisse deviner pourquoi- je m'étais assise sur la chaise et sortie des feuilles pour tenter de dessiner. Le résultat n'était guère concluant vu que ces dernières était dorénavant couvert de bave... De ma bave. Je pue la classe n'est-ce pas ? Enfin... je pouvais en voir un avantage, j'avais très bien dormis malgré tout ! Le combat amical avec Meiko m'avait juste laminé en même temps qu'épuiser... Meiko. Je posai mes bras sur le bureau, m'étendant dessus, mon menton frôlant la surface en bois du meuble que j'occupais. Meiko... Je n'avais pas oublié « l'accident' d'hier, tout du moins ce dénommer Chekov. Et excusez-moi, je pense qu'il fallait être très con pour voir qu'il n'aimait pas des masses, nan que dis-je... Qu'il HAISSAIT Daniel à un point que je n'avais jamais vu. Je sais pas où vous étiez vous lors de ce moment mais, en tout cas je n'avais pas senti votre présence lorsque je lui en est retourné une, dès que je l'ai vu menacer Daniel. J'ignorais encore pourquoi j'étais intervenue dans ces affaires alors que je ne savais rien. Finalement ce « Chekov » c'était qui ? Le frère de Meiko d'après que j'avais pus comprendre... En tout cas, je ne savais rien, si ce n'est que ce vieux con haïssait Daniel... Nan, haïssait les Jades Noirs. Je grognai tout en serrant les poings, que les gens étaient cons ! Je me redressai, me balançant en arrière avec ma chaise, vraiment très con, je savais que le répéter ne changerait pas le cas pour nos Jades Noirs « préférés » mais... Je préférais largement en ce moment mon statu d'amnésique que leurs statues à eux. Je regardais par la fenêtre, dehors le ciel était bleu malgré quelques nuages qui menaçaient, les doux rayons de soleil chaud qui se glissaient entre les carreaux. Ni même être à la place de Daniel, je préférais ne rien savoir que de me savoir abandonner par ma propre sœur et haït de tous. Bon dieu –mummh... nan pas bon dieu – Et merde, voilà que je le prenais en pitié, l'être que j'avais le moins envie de croisé. Mais pourtant, le destin semblait le vouloir, finalement il vivait dans cette petite ville, tout du moins je pense. J'y résidai depuis environs 1 moi et je ne l'avais jamais croisé jusqu'à qu'il me trouve dans sa poubelle ?! Laissé moi rire, c'est une mauvaise blague ! Enfin bref ! Ce que je pouvais en conclure, c'est une seule question... Où était passé Mackenzie ? Je n'avais pas l'habitude de me poser ce genre de question, surtout quand la personne m'insupportait mais... Réellement ? J'avais l'impression que cela n'inaugurait rien de bon pour la suite.

Un bruit résonna, ma mine sérieuse se décomposa en quelque instant, j'ai faim. Bizarre nan ? Bien ! La prochaine mission était de bouffé ! Ne vous avisez pas de penser que je suis qu'une morfale qui crève la dalle, bien au contraire ! Après m'être fait laminer par quelqu'un, je méritais bien un bon p'tit plat nan ?!... Oublié ce que je viens de dire, c'était vraiment honteux du comment je m'étais fait laminer par Meiko. Je vous interdis de rire et si vous avez ri... ben... euh... Je... ENFIN BREF ! Con vous êtes et inutile, je vous interdis de vous moquez de moi sur ce point-là ! J'avais une bonne excuse ! J'avais la gueule de bois ! Si j'avais été en parfait état, j'aurais gagné à coup sûr, voyons ! C'était mal me jugé, vous oubliez que tout de même que j'avais combattu Anathos à plusieurs reprises, ouais enfin bon... Cela avait été foireux aussi MAIS, là contre Meiko j'avais mal à la tête et je n'étais pas en état de combattre ! Et si j'allais bouffer au lieu de perdre mon temps avec vous, c'est-à-dire les pires bouffons de la terre, VOLONTIER ! Je me levai de ma chaise, la poussant avec un coup dedans pour la ranger sous son bureau, je baillai tout en essuyant avec une serviette, le filet de bave au coin de lèvre. Je m'arrêtai devant le miroir, je me frotta un coup les cheveux avec mes deux mains, les peignant avec seulement mes doigts d'un coup bref, avant de m'emparer de mon ruban rouge fétiche que je nouai autour de la queue de cheval. Ce dernier se redressa aussitôt... C'est vrai que j'avais l'air d'un vrai lapin avec ce ruban qui &tait droit sur ma tête. J'ignorais d'ailleurs comment il niquait les lois de la graviter celui là en restant ainsi... Car c'est comme ça chez nous ! FUCK LA LOGIQUE !

Oublié • Fiction les Légendaires [Correction 24/83 ♪]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant