Oublié • Fiction les Légendaires [Correction 24/83 ♪]

• Chapitre 58

DAYOH MES CHAMPIGNONS ! Comment allez vous ? **

Je ne peux qu'allé que bien ! Avec la sortie du tome 20 des Légendaires et de la saison 2 de "Kekkai Sensen" l'un de mes animés favoris, que peut-on demandé de plus ?! ** Dans tous les cas, cela m'a grave motivé pour écrire ce chapitre, qui ma foie, j'en suis assez fier x') ! Tous cela pour dire que je réfléchis actuellement à ma petite fic' pour lui donné une suite et je ne peut que vous dire - Le meilleur est toujours à venir ** ! Enfin ! Bonne lecture à vous !

J'étais actuellement morte de fatigue. Il n'y avait pas d'autre mot pour décrire mon état actuel. Ou bien si. J'étais mentalement décédée.

Cette fois-ci, ce n'était pas mes cauchemars d'Anathos qui m'avaient empêché de fermer l'œil de la nuit mais, plutôt, la dispute d'hier soir que j'avais eue avec Gryf. Je me recroquevillai sur moi-même, serrant que je tenais fermement entre mes bras, contre moi. Dès lors que Gryf fut sorti et que mes pleurs se furent calmés, l'ambiance n'avait pas changé pour autant. Elle était froide, lourd et malaisante. Je n'avais rien vu ni vécu de tel... Nous ne somme rien dit de la soirée qu'au point que nous sommes tous couchés sans nous adresser une seule parole, même pas un « Bonne Nuit » n'avait été prononcée. Rien. L'ambiance était tout aussi morte que mon état actuel. Bien que je me fusse couché dans ce lit douillé et très chaud, le sommeil n'était pas venu un seul instant, mon esprit tourmenté par cette dispute et les révélations sur Jadina. Si bien que j'avais put entendre Gryf rentrer, entrouvrant discrètement même la porte de la chambre dans laquelle Shimy nous dormions, sans doute pour vérifier si on dormait et si j'étais encore là. Je n'avais même pas bougé, j'avais même fait semblant de dormir pour éviter tout contacte avec la boule de poils, ne préférant tout bonnement pas. Et cela était peut-être mieux pour nous deux. Il avait tout simplement poussé par la suite, un soupir avant de refermer la porte, m'ayant laissé de nouveau seul, dans mes sombres pensés.

J'avais du mal à réaliser ce qui c'était passé hier soir, comment cela a été possible à vraie dire. Jamais j'aurais cru que nous en viendrions à hausser le ton et même à la limite de se frapper. J'avais senti mes pouvoirs me brûlé dans mes veines, prêt à se déclencher... Je savais bien que je ne les contrôlais pas de temps à autres, surtout lors d'émotion forte, mais, rien que de pensée que j'aurais bien pu blesser le Légendaire. Je me mordis la lèvre inférieure en serrant encore plus le coussin contre moi, alors que Shimy continuait de ronfler à côté de moi. Je pivotai la tête vers elle, me prenant soudainement sa main dans la tronche lorsque cette dernière s'étendait comme une étoile de mer au milieu du lit. Cela devait être une joie de dormir avec elle. Dans un grognement, je retirai la main, l'observant un instant, ronflante et un filet de bave coulant dans le coin de sa bouche. Elle avait l'air si paisible... L'aie-je été un jour moi aussi ? Je me mise assise sur le lit, observant mes mitaines que je n'avais pas osée les retirer tout comme mes chaussettes rayées. Je soupirai encore une fois, sans doute, bien que cela me paraissais tellement si loin. Dans un élan, je balançai mes jambes au-dessus du lit, pour me mettre aux bords de ce dernier, me penchant pour attraper mes nouvelles bottes que j'enfilai le plus discrètement possible. J'ignorais quelle heure il pouvait-être, mais, les rayons du soleil matinal semblaient déjà se faufiler entre les rideaux verts jades de notre chambre. Quel que soit l'heure, je voulais filer en douce pour ne pas croiser les Légendaires et encore moins Gryf. De plus, je devais aller voir Daniel le plus tôt possible...

Je me stoppais dans mes mouvements pour attraper mon ruban rouge posé sur la table de nuit à côté du lit. J'avais réellement besoin de m'occuper de leurs affaires familiales entre lui et sa sœur ? Jusqu'à là cela n'a jamais été une très bonne idée surtout... Que je n'avais rien à voir avec eux. Je n'étais qu'une ne seconde personne qui privait de la vérité à Daniel. Donc... Avais-je vraiment le droit d'aller le voir en sachant ça ? En sachant la vérité sur sa famille et sa sœur ? Je secouai la tête et m'emparai du tissu que je nouai en un instant autour de mes cheveux relevé en une queue de cheval, ce dernier se dressant directement. Concerné ou pas, Daniel m'avait sauvé la vie, il ne m'avait pas abandonné dans les mines alors à mon tour d'être là pour lui... A ma manière. Je sais que je ne pourrais rien faire quant il découvrira que sa sœur est encore parti et là encore abandonné.