• Chapitre 44

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Je fixais l'homme qui était dressé derrière moi, nous nous échangions l'un des regards les plus glaciales. La tension se fit sentir dans l'immédiat, il n'avait qu'à voir le coup d'œil gêner, que me lancèrent certains villageois, me voyant en face à face avec Chekov. Certains partirent discrètement reprendre leur activité tandis que nous continuons à nous toiser. Je n'avais rien à lui dire, je n'avais jamais rien à lui dire, je ne voulais pas perdre avec une tel personne aussi restreint d'esprit qui ne pensait qu'à lui et non à sa petite sœur. Je détournais les yeux, Meiko continuait à courir après Kayla qui hurlait (pour changer) d'arrêter, si la rencontre avec Meiko fut un cadeau du ciel, celui avec son frère était tout le contraire, rendant presque notre relation, connue comme le grand loup blanc. Depuis 1 moi maintenant que Chekov était arrivé et s'était installé dans ce petit village... Et depuis 1 moi je ne souhaitais que lui en foutre une pour mon propre bien comme celui de Meiko. Mais nous n'étions pas toutes une certaine blonde frappeuse, j'étais polie et je savais que ce geste ne ferait qu'aggraver la situation plus qu'elle ne l'était déjà.

Bien que nous soyons silencieux, je sentais son regard brûlant de haine dans son dos. J'eu un petit rictus de rire de son sentiment qui s'émanait seulement de ses prunelles. La « leçon »... Je ne vois pas pourquoi je retiendrais la leçon d'un mec dont l'esprit ne s'élevait pas plus haut qu'une merde sur un trottoir et qui n'hésitait pas à bloquer une personne dans le coin d'une rue pour le tabasser. Cela faisait mal... Faut l'avouer, mais ce n'était pas ça qui allait me séparer de sa sœur et encore moins la faire rentrer chez eux. Mais je ne pouvais pas me sentir agacé par cette situation...


Si Meiko avait fugué sa famille comme Orchidia, ce n'était sans doute pas pour y revenir. Je ne l'avais su que quelque temps que je l'avais trouvé dans cette rue et héberger et qu'une fois qu'elle m'a jugé digne de confiance tout comme un futur modèle. Elle était tout simplement partie de chez elle, ne voulant juste que prouver qu'elle pouvait être bien plus qu'une fille qui ne pourrait jamais entendre ne serais-ce qu'un seul bruit même le son de sa propre voix, étant tout simplement privés de ce droit depuis sa naissance. Sa fugue avait été comme sa voix à la protestation du jugement que lui portais ses parents... Ce serait vous mentir si je vous disais que je n'ai pas été surpris de la voir me demander d'être son mentor pour devenir plus ce qu'elle était. Pour devenir une personne forte et autonome. Cela était déjà rare de rencontrer des personnes qui ignoraient nos sangs de Jade Noir, à Kenzie et à moi, mais une Orchidienne... Encore plus. J'avais tout simplement acceptée, étant capable de refuser de toute façon ou de vouloir la ramener chez elle... Orchidia... Qui aurait envie d'y revenir ? Sans doute pas moi. Je ne pouvais donc que la comprendre, croire cette volonté que seulement cette enfant de 10 ans possédait, une volonté de montré qu'elle était bien plus que l'image qu'elle donnait. Qu'ont lui avaient donnés malgré elle. C'était plus qu'une volonté, s'était un rêve pour elle.

Je ne pouvais que la comprendre et accepté d'être son mentor.

Meiko s'était montré vite à l'aise avec les techniques d'arts martiaux, qui pourtant... Au début n'était qu'un simple test avec des simples bâtons, voulant éviter d'abord les épées. Elle avait donc gardé cette arme, s'entrainant chaque instant avec, je ne pourrais même pas vous cités si elle l'avait lâché depuis que je lui avais donné, c'était presque à se demander si elle dormait avec... Mais bon. Chaque matin, elle avait le défi de me toucher au moins une fois lors de mon entraînement, me porter un coup tout du moins, cette motivation à portée ces fruits – Chaques matins s'était toujours la même chose. Elle déboulait dans ma cuisine avec cette conviction, utilisant toujours des ruses différentes pour m'atteindre. Cette volonté avait fait en naître ce qu'elle est tout simplement aujourd'hui – une jeune fille pleine de vie, avec le désir de partir à l'aventure. La volonté ainsi que sa capacité, la poussait à relever n'importe quel défi... La preuve aujourd'hui avec Kayla. Je leur jetais un regard, la jeune fille blonde était couché au sol, à bout de souffle Meiko assise sur elle, elle nous regardait. Je dus serrés les dents, tout en rentrant la tête dans mes épaules. J'aurais préféré que Kayla continue à se faire maltraiter pour pas qu'elle le remarque. Comme ont dit, un bonheur parfait n'existe pas.

Oublié • Fiction les Légendaires [Correction 24/83 ♪]Tempat cerita menjadi hidup. Temukan sekarang