Oublié • Fiction les Légendaires [Correction 24/83 ♪]

• Chapitre 31

Je fis les cents pas, la terre crissant sous chacun de mes pas. Les bras croiser, j'espérais que mes tremblements se calme une bonne fois pour toute, mais je me demandais comment mes jambes pouvaient me supportés à ce moment là tellement que le choque de ce souvenir les faisaient tremblés. Les images de ce rêve, ce souvenir ne m'avait pas quitté. Et ne me quitterais sans doute jamais. Je rêvais de ceci et des fois même de pire, la suite de cette histoire. Je cessais de faire les cents pas, ma queue de cheval pendante sur le coté, attaché simplement avec mon ruban vert que je gardais précieusement depuis mon fameux réveille, le jour de Jovénia. Le silence régnait autour de moi, mon corps frissonnant de peur, je serrais les dents me prenant la tête soudainement pour empêcher un crie d'en sortir. Comme pour étouffer avec ces dernières ces souvenirs. Je sentis mon esprit saturé de ce souvenir de cette torture, battre en moi et me ramener ses sombre souvenir au présent. Je savais que cela n'était que du passé, que j'y avais échappé ! Mais... Mon esprit ne voulait pas que j'y échappe, même à n'importe quel moment de la journée. Je fis tourner mes doigts entres eux, ayant enfilé de nouveau me mitaines et ma veste. J'avais compris depuis longtemps que lors de mon entraînement avec Daniel, que cela avait été son épée qui m'avait fait peur et qui m'avait juste rappelé mon propre combat contre Anathos. Et cela ne serais pas que seulement avec son épée. Je clignais des yeux, relâchant peu à peu l'emprise qu'avaient mes mains sur sa ma tête, les relâchant petit à petit le long de mon corps, le souffle court, essouffler. J'étais fatigué de tout ça, j'étais fatigué d'avoir vécue ça et de le revivre chaque nuit comme chaque jour. Mais je devais tenir bon... Bientôt tout sera finis avec Anathos, il sera mort, les Légendaires l'auront vaincus... J'en... J'en étais convaincue !

J'avais put revoir chacun deux lors de ces dernières années. Chacun d'eux m'ont prouvés plus que tout qu'ils s'entraînaient pour devenir plus fort et qu'ils se vengent eux même du dieu. Un sourire franchit mes lèvres malgré mon teint livide, surtout Shimy, je n'oubliais pas si facilement notre combat. Chacun d'eux étaient devenues plus forts pour se battre pour Alysia, je savais qu'ils y arrivaient. J'avais confiance en eux. Je poussais un très long soupir me grattant derrière la tête, jamais j'aurais crut qu'un jour que je me sentirais aussi proches de personne et que ma vie changent ainsi. Malgré ce souvenir, je n'arrivais pas à la détester. Aller savoir pourquoi, car je savais peut être que j'aurais déçus les Paysans si je serais resté une voleuse ? Cette vie me semblait paisible comme très loin, mais je savais qu'en tournant dos à ce métier j'avais fait le bon choix. C'était seulement la suite où j'en avais fait des mauvais. J'agitais tristement la tête, me tournant, me rappelant de la pensée que j'avais eue après que l'épée d'Anathos met transpercer, marquant pour la première ma peau. Vous l'aviez vue vous même, j'avais pensée à la mort, je pensais que j'allais mourir en ce lieux et cette pensée je l'ai eu même lors de ses longues séances de tortures, pensant que dés que je fermerais les yeux, je ne les rouvrirais plus pour découvrir ce sombre endroit. Mais malgré tout, j'avais été sauvé... J'avais survécue, et je vivais encore aujourd'hui. Je mis les mains dans les poches de mon short blanc, j'avais eu la chance de survivre, tout comme les Légendaires l'avaient eux. Je devais me relever et combattre ces souvenirs qui m'attiraient vers le fond, j'avais une seconde chance, j'allais la saisir moi même ! J'avais peut être perdue face à Anathos, mais je ne perdrais pas face à ses souvenirs.

Quoiqu'il en soit, je me frottais les mains sentant les douleurs fantômes du passé courir dans mon corps alors que je fixais le lit retourner, trempé par ma propre sueur. Génial. M'enfin bon, je n'allais pas me rendormir, comme à chaque fois, certes, j'avais la détermination de ne pas perdre mais cela ne les empêchaient pas de revenir. Je n'allais pas me recoucher et retrouver le sommeil comme à chaque fois. Je pris juste la peine de prendre mon ruban et de l'attacher vite fait à ma ceinture, laissant ma queue de cheval sur le coté, noué par mon ruban vert puis j'écartais doucement l'entrée de la tente, regardant les alentours. Je frissonnai, il ne faisait pas tout à fait noir, les deux lunes d'Alysia étaient hautes dans le ciel et éclairait les lieux, mais pas assez à mon goût. Je fouillai dans mon sac, ressortant cette célèbre boule d'or que je secouais et qui s'illumina aussitôt, se détachant de ma main, se mettant à flotter autour de moi, créant une lueur doré autour de moi, brisant l'obscurité. C'était mieux ! Et le premier qui rit dans cette lecture, je le tue ! Vous qu'avez peur d'une simple petite bestiole ! Bien ! Nous voila régler, j'écartais –pour la deuxième fois- le rideau de la tente pour regarder à l'extérieur, le silence régnait, pas étonnant... C'était la nuit. Mais... La nuit rendait ce lieux encore plus glauque qu'il ne l'était, l'endroit était désert, et les grandes parois du canyon qui s'élevaient autour du camp, donnait l'impression qu'elles allaient s'abattre sur nous et nous dévorés. Un frisson me prit, décidemment, je détestais la nuit dans tout les sens du terme. Moi qu'avait peur du noir, cela était logique, mais me voila obligé de supporté ça, vue que je dormais à peine. Seule la respiration endormis de mes « camarades » résonnaient comme une berceuse et un encouragement à retourné dans mon lit au lieu de trainé dans les allés sombres de la nuit, mais je savais autant que personne, même vous, qu'il m'était impossible de me rendormir, surtout après un rêve comme ça. Je soupirais, continuant de marché, les mains dans les poches, songeant à la future bataille. Bientôt l'avenir d'Alysia sera en partie entre nos mains à nous tous ici.