- Chapitre 92 -

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PDV Védrana

Je me réveille dans mon lit d'enfant, nous avons atteint la maison, comme je l'avais redoutée je me suis réveillée en passant à l'endroit. J'ai fait une crise de panique camouflée par Mathieu qui a été une fois de plus là pour moi. Je me redresse dans le lit, il dort encore paisiblement tel un bébé à côté de moi. Je passe une main dans mes cheveux et bail un grand coup, je me cale contre le dossier du lit et fixe le plafond. Je commence à avoir mal au cou alors je repose mon regard droit devant moi, des doigts agrippe mon poignet, je sursaute en voyant le polak mort de rire. Je lui donne des coups, je me remets dans le lit pour mieux le violenter. Il me hisse au-dessus de lui, je continue de le frapper mais il rigole plus qu'il n'a l'air de souffrir, ce mec est une galère.

Mathieu: Bien réveillée comment tu te sens? J'hausse les épaules parce que honnêtement je ne sais pas trop quoi dire.

Moi: On va dire que pour le moment ça va, t'as pas beaucoup vu le paysage hier soir, en plus il faisait nuit.

Mathieu: Pas grave je vais le voir aujourd'hui le paysage, mais ils ont un bel aéroport, et puis Derek faisait trop le con, quand il a vu que tu dormais il a fermé sa boîte à musique. Je sourie en voyant le choix de mot que fait Mathieu.

Moi: Pas grave, je sais déjà que je me suis bien ridiculisée devant lui à l'endroit, enfin tu sais je ne vais pas te faire un dessin.

Mathieu: Ouais et après il arrêtait pas de dire à ta grand-mère qu'il s'en voulait de t'avoir obligée de venir ici.

Moi: C'est pas maintenant qu'il faut réfléchir, je ne voulais pas ce n'est pas pour rien que je luttais pour ne surtout pas venir.

Mathieu: Plus que six jours, ma belle, après tu rentres à Paris et tu auras si tu veux le droit de ne plus jamais mettre un pied ici. Je le sers contre moi, il pose un bras sur le bas de mon dos et me pousse contre lui.

Moi: Merci d'être venu, je ne serais pas là si tu n'avais pas été là. Il dépose un baiser sur mon front et me décale.

Je me lève après qu'il m'est obligé à sortir du lit, je le regarde enfiler un pull sur lui alors que j'avais une magnifique vu. Bah quoi on m'a donné des yeux ce n'est pas pour regarder mes pieds à ce que je sache. Il surprend mon regard sur lui, il remonte son pull avant de le remettre correctement, je tourne au rouge pivoine. Je quitte le matelas et les draps pour enfiler moi aussi mon jogging de la veille. Je fonce droit dans la salle de bain à l'étage, j'ai la chambre sous les escaliers, au rez de chaussé. Il part directement dans la cuisine, je pousse la porte et fonce sous l'eau. Une fois à température tous mes muscles se détendent aussitôt, je penche la tête en arrière et je ne pense plus à rien. Une fois sèche je descends habillé d'un pull Nike sb et pour finir mon jean gris clair et mes Nike Huarache.

Baka: Tu as bien dormi ma chérie? J'hoche la tête en m'approchant de la table où je découvre tout plein de gâteaux.

Moi: Il dort encore le pouilleux? Ma grand-mère hoche la tête, je regarde l'horloge murale il est neuf heures debout.

Mathieu: Me dis pas que tu penses aller le réveiller maintenant? Je finis mon gâteau en le regardant, j'essuie ma main.

Moi: Je vais me gêner, lui qui voulait temps venir ici, bah il se lève avant tout le monde.

Baka: Laisse-le dormir. Je regarde ma grand-mère et ne tient pas compte de ce qu'elle me dit et me dirige dans les escaliers.

Mathieu: Réveille-le en douceur au moins. Je me tourne sur lui, affiche un large sourire et rentre en grand fracas dans sa chambre.

Le Polak et la CroateOù les histoires vivent. Découvrez maintenant