- Chapitre 59 -

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PDV PLK

Pour une fois je n'ai pas besoin de la levée puisque nous sommes le week-end, je me dirige dans la salle de bain. Elle n'est pas encore levée, je regarde dans sa chambre elle est sûr le lit à moitié dénudée. Retiens toi Mathieu je suis sûr que tu peux le faire pour le bien de tout le monde. Je rentre dans la salle de bain et fait couler l'eau, la chaleur de la douche forme de la buée. Je sens alors des mains froides se plaquer sur moi, je me tourne. Cette fois c'est moi qui me retrouve au fond de la douche, elle prend toute la place sous le jet, je la pousse pour pouvoir avoir moi aussi de l'eau. Je l'entends rigoler alors qu'elle m'éclabousse, en tapant dans l'eau qui tombe de la pomme. Une fois notre douche terminée, je sors en premier et enroule une serviette autour de ma taille, elle en enroule une autour de son corps mais aussi une qu'elle met dans ses cheveux.

V.R.N: Quand je veux prendre ma douche tranquillement il faut que tu sois au studio.

Moi: C'est une possibilité, mais à ce que je sache aujourd'hui c'est toi qui est venue t'incruster. Elle rigole et nous prenons la route du dressing c'est-à-dire la porte juste en face de celle où nous nous trouvons.

V.R.N: C'était une manière de te montrer que c'était chiant quand quelqu'un s'incruste dans ta douche. J'hausse les épaules en lui retirant sa serviette.

Moi: Je préfère comme ça. Elle attrape ses sous-vêtements et fonce derrière le rideau.

V.R.N: Non moi je préfère comme ça. Elle ressort avec un ensemble bordeaux qui me donne du fil à retordre pour ce qui est de ma concentration.

Moi: J'avoue que c'est pas mal. J'ai eu le temps d'enfiler mon boxer mais je ne sais pas pourquoi je sens que je ne vais pas le garder longtemps.

V.R.N: Tu vas faire quoi aujourd'hui, je me doute bien que tu dois gérer le studio et moi je dois m'occuper de la petite tornade répondant au doux nom de Derek.

Moi: Pour le moment j'ai d'autre plan en tête. Je continue de m'approcher jusqu'à ce qu'elle se retrouve contre le mur.

V.R.N: Un truc me dit que pour le moment ton occupation première est dans la pièce.

Moi: Je me disais la même chose. Je l'embrasse les mains posées sur ses hanches tout comme les siennes sont dans mon cou.

V.R.N: Pourquoi toi et moi ce n'est pas seulement une attirance physique, ça ferait moins mal. Elle m'embrasse et j'y mets fin quand je sens que je n'ai plus de souffle.

Moi: Parce que toi et moi on se ressemble comme on n'est différent, parce que toi et moi on est plus complémentaire que tout ce qu'on peut penser.

V.R.N: Est-ce que ça fait mal d'être aimée? Je colle mon front au sien et plonge mon regard dans le vert de ses yeux.

Moi: La douleur fait partie du jeux, mais entre nous on se déchire tout en continuant de s'aimer, enfin je crois. Elle rigole doucement dans mes bras et un fin sourire né sur ses lèvres.

V.R.N: Tais-toi le roi de la disquette. Elle éclate de rire alors que je lui pince la hanche.

Moi: Faut toujours que tu ruines les beaux moments. Elle arrête de rire et dépose un doux baiser, qui se transforme vite quand elle mordille ma lèvre.

V.R.N: Le petit va pas tarder. Je continue de l'embrasser en ignorant ce qu'elle me dit jusqu'à ce que ça sonne.

Moi: Je peux ignorer tes paroles mais pas cette sonnerie, je vais ouvrir tu finis de t'habiller. Elle hoche la tête et j'enfile un jean que je boutonne sur la route et je pars ouvrir torse nue au petit.

Le Polak et la CroateWhere stories live. Discover now