- Chapitre 12 -

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PDV Védrana

Je me réveille en plein milieux de la nuit alors que je me suis couchée il n'y a pas si longtemps que ça. Je m'étire pour enfin me redresser, je sais pertinemment qu'il est beaucoup trop tôt mais je préfère me lever maintenant. Je ne sais absolument pas pourquoi cette envie se pointe à cinq heures du matin, heure qu'affiche mon réveil. Je détourne le regard et me passe la main sur le visage, je ressens une vive douleur au niveau de l'arcade. C'est alors que les souvenirs de la veille me reviennent en tête, je me suis battue. Une fois de plus avec cette garce qui ne méritais pas que je m'intéresse à elle, mais quand elle a commencée à me regarder. Je ne sais pas j'ai complètement vrillée, je me suis sentie pousser des ailes avec la musique qui passait. Je me lève et prend le dossier qui se trouve sur le bureau. Je le cale contre moi en enfilant une veste qui descend pile sous mes fesses où se trouve mon short. Je referme la porte derrière moi et descends les escaliers, j'étouffe mes rires en entendant le boucan que produit baka. Je me trouve alors dans le salon, je pousse à peine la porte et allume la lumière. Quand je l'allume il se tourne me faisant lâcher mon dossier qui s'écrase au sol dans un bruit sourd. Je porte une main à mon cur alors qu'il est mort de rire, je jure de me venger. Il rentre en foutant sa clope dans le cendrier et m'aide à remettre en place les feuilles dans le dossier. Je le voie alors se diriger vers la porte et la fermer correctement, il récupère ensuite une tasse et se fait couler un café.

Moi: Tu attaques déjà le café tu sais l'heure qu'il est? Il hausse les épaules et se roule un joint que je guette du regard.

Mathieu: Le petit monstre il vient pas souvent te voir. Je mets un petit moment à comprendre de qui il parle.

Moi: Il vit chez sa famille d'adoption, j'veux dire je me sens pas d'assumer puis c'est compliquée. Je finis par lâcher en sortant avec lui sur le balcon.

Mathieu: Si tu le dis. Il allume son pilon et en tire une à deux taffes, comme la dernière fois je viens m'appuyer contre la rambarde.

Moi: Des fois je me demande comment serait ma vie si nous n'étions pas partie de là-bas, tu te poses pas des questions toi?

Mathieu: J'suis polonais par mon père et corse de ma mère je n'y ai jamais vécu alors que toi oui. J'opine de la tête alors qu'il porte une nouvelle fois son joint à la bouche.

Moi: Tu m'excuses. Je lui prends le joint de la bouche et le porte à la mienne en tirant une taffe et lui rend.

Mathieu: Depuis quand tu fumes ça toi? Je ne réponds pas à sa question et rentre dans la maison mais il me retient.

Moi: J'sais pas de temps en temps je tire une taffe c'est tout. Il me lâche la main et je rentre enfin.

Mathieu: J'suis sûr tu me dis pas tout. Je lève les yeux au ciel quand nos grands-mères font leur entré.

Baka: Mais que faites-vous déjà debout, je pensais vous voir dormir comme des bébés encore longtemps. Bon en tout cas est-ce qu'un petit-déjeuner entre nous tous vous irez? J'hoche la tête et met la table avec l'aide du polak.

Je m'installe donc à table et mange tranquillement sous le regard insistant du polonais, je lui lance un regard noir sans succès. Comme je commence vraiment à en avoir marre je donne un coup dans sa jambe. Il me lance un sale regard mais au moins il me lâche, je finis mon petit-déjeuner et récupère mon dossier. Je monte les escaliers jusqu'à ma chambre qu'est le grenier, je fais mon lit et redescends. J'apprends que monsieur est partie rejoindre ses amies pour la journée, en un sens ça m'arrange.

Baka: Ma chérie, tu veux que je te débarrasse un peu le garage pour que tu puisses travailler? Je secoue négativement la tête en prenant mes cartons.

Le Polak et la CroateWhere stories live. Discover now