CLXV. You are my favorite

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Au matin, alors que je m'assoie au bout de notre lit, un café à la main, je mets de la musique.

- No you don't need my protection but I'm in love, can't blame me for checking. I love in your direction, hoping that the message goes somewhere close to you, close to you, like so close if they heard you, you wouldn't find out. Just say now, I'm coming right now, to be close to you. Chante Rihanna.

J'entends nos draps bouger derrière moi et Kelly se rapprocher. Il colle son torse à mon dos nu et pass ses bras autour de moi en posant sa tête sur mon épaule. Je tourne mon visage vers lui et l'embrasse doucement. Puis la musique change et je danse avec mes épaules en le faisant rire.

- I'm too hot, called a police and a fireman. I'm too hot, make a dragon wanna retire man. I'm too hot, say my name you know who I am. I'm too hot, and my band 'bout that money, break it down.

Je continue de danser tout en chantant en play back puis me lève pour danser de plus en plus. Il me regarde avec des yeux rieurs et un sourire con affiché sur sa gueule d'ange.

- Avec ces yeux là et ce regard-là, tu as changé le courant de ma vie. Avec ces yeux-là, oh! Qu'as-tu fait là? Là dans mon cœur qui s'ennuie et crie. Chanté je ensuite avec Aznavour.

- Il faudra que tu m'expliques un jour comment tu peux avoir des chansons aussi différentes les unes des autres qui arrivent les unes après les autres.

Je m'approche de lui à quatre pattes et l'embrasse longuement. Assez longtemps pour qu'il m'attrape et me fasse rouler. Il se retrouve au dessus de mon visage avec toujours ce beau sourire et je me mets à chanter avec la chanson suivante.

- Let the music play on, everybody sing, everybody dance, lose yourself in wild romance, we going to parti', karamu', fiesta, forever. Come on and sing along, we're going to parti', karamu', fiesta, forever. Come on and sing along, all night long, all night. Souris je.

Avec un grand sourire, il me fait taire en collant ses lèvres aux miennes. Ses baisers glissent le long de mon cou puis continuent de couler sur mon corps nu. Il détache ses yeux de moi pour récupérer ma tasse de café posée au pied du lit. Je fait la moue avant de me lever pour aller me préparer. Quelques minutes plus tard, nous sommes en voiture vers l'appartement de Zoé. Elle nous ouvre immédiatement alors qu'elle courait probablement après toute sa famille. Je vais chercher ma fille qui m'attend sagement, assise sur le lit de sa marraine. En me voyant, elle fait un immense sourire.

- Qu'est-ce qu'elle est sage... Commente T.C en prenant son café pendant que nous sommes assis face à lui, moi en faisant des grimaces chaque fois que je découvre mon visage, Kelly en y riant en même temps que les trois enfants présents.

- Il y a quelques mois, ce n'était pas la même histoire pour l'endormir. Se rappelle Zoé.

- De quoi tu parles? Demande Kelly à la médecin militaire.

- Chaque fois que tu n'étais pas là, elle ne voulait pas s'endormir. Je ne sais pas combien de fois j'ai appelé Zoé parce qu'elle pleurait et criait. Expliqué je avant de continuer plus bas. Et ce n'est pas la seule.

Il tourne mon visage vers lui et je grimace pendant qu'il garde ses yeux sur moi. Il m'embrasse le haut de la mâchoire avant de prendre ma fille dans ses bras.

- Tu sais que c'est toi ma préférée? Mais ne le dis pas à ta maman, elle va être jalouse. Lui dit-il en la levant au-dessus de sa tête.

Plusieurs fois, il la fait presque sauter avant de la ramener à lui et, à chaque fois, elle éclate de rire. Quand il la rassoie face à lui, elle secoue la tête et se tourne de manière à s'échapper à quatre pattes. Je l'attrape au bout du canapé pour la poser à terre. Là, elle se met à aller aussi vite que possible puis s'assoit pour nous regarder. Je passe de l'autre côté du canapé et me mets, moi aussi, à quatre pattes et vais à sa rencontre. Elle éclate de rire chaque fois qu'elle me voit et les jumeaux, assis à l'envers sur le canapé pour voir le spectacle par dessus celui-ci rit en même temps. Quand je la rencontre une nouvelle fois, je vois le flash d'un appareil photo. Zoé sourit en regardant son téléphone et Kelly nous sourit.

- C'est incroyable, on dirait que tu as fait ça toute ta vie. Se moque-t-il.

- Et tu en sais quelque chose... Souris je.

Je lui tire la langue et, avec un regard à ma fille, nous l'obligeons à se baisser puis à nous rejoindre.

- Qu'est-ce que je ne ferais pas pour vos beaux yeux... Murmure-t-il.

En jouant au même jeu, nous rions toujours autant et Zoé prend à nouveau une photo. Sur la première, ma fille et moi sommes de profil, toutes les deux en riant. Sur la seconde, notre fille est de dos mais on voit autant ma grimace que celle de Kelly. Nous nous relevons et les jumeaux me réquisitionne.

- Tu étais où quand on est nés? Demande Maxine.

- Alors quand vous êtes nés... Laisse moi réfléchir... Je pense que j'étais encore à Paris. Oui, c'est ça, j'étais au lycée. Je n'avais même pas 17 ans.

Les deux ouvrent la bouche comme des poissons. Je sourit pendant que Zoé met de la musique. Quelques minutes passent avant que ne retentisse Scatman. Face aux deux enfants, je chante l'entièreté de la chanson. Eux essayent mais sont vide dépassé par la rapidité des onomatopées.

- Ski-bi dibby dib yo da dub dub, yo da dub dub. Ski-bi dibby dib yo da dub dub, yo da dub dub. Récité je à toute vitesse.

Tous rient et Leslie accoure à mes pieds. Je la hisse sur mes genoux avec un baiser sur le front.

- Elle vous ressemble, autant à l'un qu'à l'autre. S'émerveille T.C.

Quelques minutes plus tard, nous passons prendre Louie et allons tous à la caserne.

•••

Et quand c'est fini, ça recommence! Ça faisait longtemps mais on a de nouveau bloqué mon lycée! Et puis cette semaine, je fais des tresses différentes chaque jour: lundi, dutch braids, mardi, une seule tresse collée, mercredi, deux débuts de tresses collées qui finissent en couettes, jeudi, deux petites tresses et demain, je tente la tresse couronne.

L'amour du feuOù les histoires vivent. Découvrez maintenant