VII. La fête de la vie

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PDV: Gaby Dawson

L'échographie s'est bien passée, rien d'anormal. Après cela, Matt m'a emmenée au restaurant, puis faire les boutiques. Je pense que quelque chose est en train de se passer mais il ne veut rien me dire. Je lui dis qu'il est temps d'aller chercher Louie mais il le répond que Camille lui a dit qu'elle pouvait le garder pour la journée. Après avoir fait la moitié des magasins de la ville, nous remontons dans la voiture mais ne nous dirigeons pas vers l'appartement de Camille, il va dans la direction opposée, vers le Molly's.

Peu de bruit en sort. Je pousse la porte et un immense "SURPRISE" est crié. Louie, Jayden et Maxine s'approchent de moi, dessins à la main. Je les remercient en les embrassant. Je salue tout le monde pendant que Matt accroche l'échographie sur le tableau. Je remarque deux gâteaux, un rouge, un bleu, magnifique. Hermann lance la musique et je remarque que toute la salle a été décorée. Chacun danse, les uns avec les autres. Cette bonne entente entre tous les héros de notre ville est géniale.

Je me dirige vers Camille qui danse avec Antonio.

- Coucou!

- Salut! Tu vas bien?

- Oui génial, j'imagine que c'est toi?

- Non, ton fiancé est venu me demander pendant la garde si je pouvais organiser une fête. C'est lui qu'il faut remercier.

- N'empêche que c'est toi qui a tout géré ici! Tu es beaucoup trop modeste.

- Pour moi, il faut tout faire pour la famille. Prononce-t-elle avec de la tristesse, je ne sais pas pourquoi.

Je lui saute dans les bras, elle semble d'abord surprise avant de sourire et de me rendre mon câlin.

- Je vois pourquoi mon frère a craqué sur toi. Lui murmurais-je à l'oreille ce qui la fit rougir.

Et je m'écarta, laissant la place à son bien-aimé. Otis cria qu'il était temps d'inaugurer les gâteaux de Camille, Antonio, Myriam, Louie, Maxine et Jayden en me passant un couteau. Je servis tout le monde avant de goûter et de dire que c'était délicieux. Tout le monde continua à danser, les enfants avec les grands, les policiers avec les médecins, les sergent avec les officiers.

Il fut temps de coucher les enfants et je les transporta avec Camille et Zoé dans la cuisine, sur des matelas déjà installés. La première nous fit éclater de rire en demandant à la seconde "Attends, celle que les gars appellent mini Bondu, c'est ta sœur?". Je remercia encore Camille, elle me dit encore qu'elle n'avait fait qu'une partie du travail. Nous retournons danser et manger du gâteau jusque tard.

Vers minuit, le téléphone de Camille sonna, elle s'excusa en sortant. Je la suivis du regard en vis Sylvie, Zoé et Myriam faire de même. Ne la voyant pas revenir, cette dernière la rejoignit.

PDV: Myriam André

Je sortis du bar pour suivre Camille qui ne revenait pas. Je mis quelques secondes à la trouver. Elle était en larmes, sans bouger, téléphone à la main.

- Qu'est-ce qu'il se passe?

- Oma est morte.

Je la pris dans mes bras en pleurant. Malgré le froid de ce milieu de février, nous restons comme ça, je ne pourrais dire combien de temps, tétanisées.

L'amour du feuWhere stories live. Discover now