CXL. Welcome to the family

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PDV: Peter Mills

Dès que nous quittons la base du plan d'attaque, nous rentrons chez nous. Je pose mes mains sur ses hanches et plonge mes yeux dans les siens, si beaux.

- Tu sais, tu n'as jamais rencontré ma famille.... Murmuré je en jonglant d'une de ses pupilles à l'autre.

- Tu n'as jamais rencontré la mienne non plus....

- Qu'est-ce que tu dirais de les voir ce week-end? On va en Caroline du Nord et on revient pour le début du procès.

- Vraiment? Demande-t-elle, des étoiles dans les yeux.

Je hoche la tête et elle m'embrasse. Je sors deux billets d'avion de mon dos et elle les prend avec de rands yeux.

- Qu'est-ce que tu aurais fait si j'avais dit non?

- Je te connais, mon amour.

- Ouah, mon amour... Se moque-t-elle.

- Comment est-ce que tu veux que je t'appelle? Mon amour, ma chérie, mon canard en sucre?

- Mon prénom suffira largement. Sourit elle en levant la tête vers moi. Mon petit choux à la crème.

Elle se hisse sur la pointe des pieds pour embrasser mon cou avant de s'enfuir. Je la poursuis et la fais tomber sur le canapé. Je me relève et elle me saute sur le dos. Avec ses baisers sur tout mon visage, je l'emmène dans notre chambre. En quelques minutes, nos bagages sont faits et nous nous dirigeons vers l'aéroport. Quelques heures plus tard, nous arrivons devant le restaurant de ma famille. Nous y entrons et il est presque vide, seules ma mère et ma sœur y sont. Dès qu'elles me voient, elles accourent vers nous. Ma mère m'entoure de ses bras durant de longues minutes avant de découvrir Carla qui était à moitié cachée derrière moi.

- Chaque fois que tu es ici, tu nous présentes une nouvelle fille. Reproche ma mère. Tu ne peux pas venir nous voir juste comme ça? C'était quoi son nom déjà? Elle était gentille, cette fille, c'est grâce à elle que tu as quittée celle d'avant.

- Elle s'appelle Camille et elle m'a juste rappelé à quel point Chicago me manquait.

Ma copine me regarde avec un air étrange et je lui répond avec un simple sourire avant de la présenter à ma famille.

- Et voici Carla, ma petite amie depuis un an et demi et probablement la plus belle et la plus forte des femmes que je connais.

Elle rougit doucement en passant une mèche de cheveux derrière son oreille. Son sourire monte jusqu'à ses oreilles et ses yeux ne me quittent pas. Elise la serre dans ses bras et je peux entendre son petit commentaire glissé à son oreille.

- Bienvenue dans la famille.

Nous passons de longues heures à parler ensembles et ma sœur autant que ma mère tente d'en savoir plus sur nous.

- Et sinon, tu fais quoi, toi?

- Je suis pompière. Sur l'échelle 81.

- Mais Peter ne connait que des pompiers! Du coup, tu connais aussi Camille? Elle va bien?

- Oh, plutôt, oui. Un jour sur deux. Elle a eu un enfant, une petite fille. Tout le monde l'adore, elle est très souvent avec nous et j'avoue qu'elle est assez magique.

Pendant qu'elle parle, je garde mon regard sur Carla, son grand sourire et ses beaux yeux brillants. Ses mains s'activent dans tous les sens et elle rayonne. Elle finit par me regarder et rit tout en restant fixée vers moi. Elle murmure un «je t'aime» et me pose un baiser sur le front en se levant. Ma sœur sourit et je hausse les bras épaules avec un grand sourire. Elle se met à rire puis je regarde ma copine s'en aller. Je me retourne vers ma mère et ma sœur.

- C'est trop mignon, tu es complètement amoureux! Sourit Elise.

On se taquine pendant quelques secondes avant qu'elle ne se repose sa tête sur sa main.

- Mon petit frère a trouvé la femme de sa vie, ça se voit à des kilomètres!

Deux bras s'enroulent à mon cou et les lèvres de Carla se pose sur ma joue. Alors qu'elle allait s'en aller, je l'attrape par la taille et l'embrasse à pleine bouche. Quelques heures plus tard, nous allons nous coucher.

- Mais, c'est mon jogging, ça, non? Lui demandé je alors qu'elle porte son tee-shirt de stagiaire avec mon jogging bleu bien trop grand pour elle.

Je m'approche d'elle et pose mes mains sur ses hanches. Je l'embrasse et comprend que quelque chose ne va pas.

- Parle moi. Murmuré je en caressant sa joue.

- Il s'est passé un truc avec Camille?

- Non, jamais. Dès le premier jour, elle a été comme ma sœur.

Et en disant ça, je ne peux m'empêcher de penser au baiser que j'ai échangé avec elle. Je chasse cette idée de ma tête pour réembrasser Carla qui a retrouvé un grand sourire.

- Et c'est vrai que je suis la femme de ta vie?

- Elise a dit ça parce qu'elle ne m'a jamais vu amoureux.

- Je ne te demande pas pourquoi ta sœur l'a dit, je te demande si c'est vrai.

- Alors oui, c'est vrai.

Elle rit et m'embrasse un nombre incalculable de fois. Le lendemain, elle n'est vêtue que d'un pull, un de mes pulls, qui lui fait une robe.

- Tu n'en as pas marre de mes voler mes affaires? Demandé je en me réveillant.

- Tu ne voudrais pas que je sois nue quand même?

- Oh, tu sais....

Elle rit et je la fais tomber sur le lit en la prenant par la taille.

- Vous sortez de là les amoureux? Je dois emmener la femme de ta vie faire des courses!

- Quand est-ce que tu nous laisses tranquilles?

Avec un dernier baiser, Carla se change en deux temps, trois mouvements avant de rejoindre ma sœur.

Sois gentille cette fois, je tiens à elle

Je descends voir ma mère qui, trop heureuse de me revoir, m'a préparé à manger. À côté de mon assiette, une autre où a été écrite une phrase dans la sauce. À plus tard. Suivi d'un cœur. Je souris bêtement puis relève la tête vers ma mère qui ne m'a pas quitté des yeux.

- S'il te plaît, ne fous pas tout en l'air. Ta sœur a raison, tu n'as jamais eu l'air si heureux. Et elle est un vrai soleil.

- Je sais.

•••

Bon bah, il fait chaud. 43° à Paris? Disons que je ne vais pas bouger de chez moi!

L'amour du feuOù les histoires vivent. Découvrez maintenant