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« Tu n'es pas réel » = ma nouvelle fiction n'attend que vous, j'espère de tout cœur vous y retrouver... ❤️



Bon chapitre! ❤️✨

PDV ROSE

- Nathan, dépêche toi! On va être en retard et on va rater la navette pour l'aéroport! hurlais-je en tambourinant contre la porte des toilettes

Je refais rapidement un tour du châlet pour vérifier que nous n'oublions rien, même si j'ai déjà fait ça plusieurs fois en attendant Monsieur. Ce dernier se fait désirer et je suis à deux doigts de défoncer la porte pour l'étriper.

- C'est bon, calme toi Rosy... Il n'est que 9h, on a une heure entière devant nous...

Notre avion décolle à 11h il me semble, c'est Elena qui a acheté nos billets donc je n'ai pas vraiment retenu l'horaire exact. La boule dans mon ventre ne cesse de grandir depuis que je suis debout, et tout simplement parce que je n'ai pas envie de prendre ce vol pour retourner chez nous. Ici, tout est comme dans un rêve. On mène une vie simple, on laisse le temps passer et les choses arriver comme elles doivent arriver. Rien n'est planifié, pas de stress ni de retard. Alors qu'à la maison, c'est bien différent...

J'entends la porte s'ouvrir, enfin. Il s'approche de moi, un petit sourire en coin qui n'indique rien de bon.

- Tu te rends compte? dit-il en posant ses mains sur mes hanches. On a une heure entière devant nous, c'est incroyable non?

Un sourire se dessine sur mes lèvres lorsque je comprends où il veut en venir.

- Je me demande bien ce qu'on va pouvoir faire, questionnais-je en commençant à m'en aller innocemment

Je sens une pression sur mon poignet, celle de sa main. Il me tire vivement contre lui, et me chuchote, sa tête dans mon cou ;

- J'ai ma petite idée...

PENDANT CE TEMPS :

PDV ELENA

Je finis de fermer ma valise, ce qui est une galère intersidérale pour moi. J'ai l'impression qu'elle a rétréci depuis notre arrivée ici, ou peut-être que j'ai acheté trop de vêtements. Dans les deux cas, la fermeture est à deux doigts de rendre l'âme. Je finis même par m'asseoir dessus, histoire de tasser ce qui manque de déborder. Après une bonne demi-heures d'efforts pour tout boucler, je suis enfin prête. Je contemple quelques instants la chambre, vide. J'ai un pincement au coeur, donc je referme immédiatement la porte. La nostalgie arrive déjà, alors qu'on est toujours sur place... Qu'est-ce que j'ai envie de rester, putain. Loin du lycée, des autres, des problèmes...

Bref. Il est temps de sortir du chalet, qui n'est même pas le mien d'ailleurs. Je déménage mes bagages pour les déposer sur la terrasse, là où Lucky a dû mettre les siens. D'ailleurs, où est-ce qu'il est passé lui? J'ai passé deux heures  à tout nettoyer, à tout ranger ( du moins, ce que j'avais sali ) et cet incapable n'a pas daigné venir m'aider. Sympathique, je retiens.

Appel vers : Lucky

Attendez, je rêve ou j'entends son téléphone sonner dans le chalet? Je m'introduis dans celui-ci, suivant le son qui provient visiblement de sa chambre.

- LUCKY, TU TE FOUS DE MA GUEULE J'ESPERE?! je hurle littéralement à pleins poumons

J'entre dans la pièce encore plongée dans le noir et tatônne les murs jusqu'à trouver la fenêtre. D'un seul coup, j'ouvre les rideaux de celle-ci afin de laisser les rayons du soleil pénétrer dans l'espace. J'aère aussi, parce que ça sent la chaussette pourrie, ou quelque chose d'autre j'en sais rien.

La pire des connasses ( TERMINÉ )Où les histoires vivent. Découvrez maintenant