La pire des connasses ( TERMINÉ )

×27×

1900 mots les gars ( fin les filles du coup ) , j'ai presque battu mon record 😙

J'vous laisse apprécier ce chapitre méga long ! 😛

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  - La jalousie m'a tuée, Lucky.
Et elle te tuera aussi.

Il fronce les sourcils, et dans ses yeux se reflettent la rage et la peine mêlées. Il tente encore une fois de s'approcher, et je me recule directement.
Ça ne finira pas comme la dernière fois.

  - Tu ne peux pas devenir un monstre, j'en suis un c'est vrai, mais toi tu ne peux pas.

  - Et pourquoi ? Je fais ce que je veux.

  - Quel est ton dessin animé Disney préféré, Elena ? dit-il en baissant les yeux

Je ne comprends pas.

  - Où est le rapport ?!

  - Quel est ton Disney préféré, Elena? répète t-il

C'est ridicule.

  - La Belle et la Bête. dis-je sans en comprendre l'intérêt

Il relève les yeux vers moi, et me dis d'une façon qui me laisse sans voix ;

- Voilà. Tu es Belle, et moi je suis la Bête. L'horrible monstre sans cœur, c'est moi. La jeune fille magnifique, la princesse, c'est toi.

Je ne vois pas où il veut en venir. Ca n'a aucun rapport, et cette discussion tourne en rond et n'a aucun intérêt.

  - Où est le rapport ? Nous ne sommes plus des enfants j'te signale.

  - Je sais. Mais rappelle-toi simplement que la Bête n'est pas sans cœur, au fond. Tout le monde a un cœur, vois-tu. Et je suis sûr que le tien est aussi amoché que le mien.

  - Pourtant il n'a pas l'air amoché quand tu t'en allais draguer les autres filles.

Je reste stoïc, ses yeux larmoyants et ses regrets ne doivent pas attiser ma pitié. Je ne peux pas être sûre que si je le pardonne il ne recommencera pas. Je ne peux pas être sûre qu'il ne me brisera pas encore une fois.

  - Laisse-moi me rattraper, Elena.

  - Et c'est toi qui va me donner la certitude que si je te pardonne, plus jamais tu ne me feras de mal?

  - Oui.

  - Je peine à te croire.

  - Bon sang ! Tu es donc devenue comme cette vipère de Rose, toujours à mettre ta fierté avant tout ?! Elena réveille-toi, tu as un cœur alors utilise-le !

Je fronce les sourcils, les poings serrés ;

  - Parfois il est bon de réfléchir avec son cerveau, et non pas avec son cœur.

Il bouillonne sur place, et j'ai beau être en colère contre lui, je reste relativement calme. Je réfléchis. Je ne reproduirai pas mon erreur. Mon erreur a été de croire que je pouvais oublier tout ce qu'il m'a fait.

  - Épargne-moi tes phrases à deux balles. Je sais très bien quelle personne tu es, je te connais mieux que personne, et je sais que lorsqu'un choix s'offre à toi, tu réfléchis avec ton cœur. Pourquoi ne le fais-tu pas avec moi !

  - Parce que mon cœur est en miettes, inutilisable, totalement écrasé.

  - Tu m'en voudras donc jusqu'à la fin !? s-énerve t-il

  - Ce n'est pas moi qui ai tout foutu en l'air je te signale.

Complètement fou de rage, il donne un coup de pied dans le sable. Chose qui est plus ridicule qu'autre chose.