Oublié • Fiction les Légendaires [Correction 24/83 ♪]

• Chapitre 61

« Ces capes viennent de l'Eglise de l'Infinité... Une église érigée pour les dieux, qui espère leurs retours sur Alysia. Ils viennent souvent ici pour prier au bon rétablissement des malades. La plupart de leurs membres ont ses capes. Vous partirez donc sans problème. »

Une église érigée pour les dieux ? C'est une blague ? Mon dégoût devait clairement se lire sur mon visage mais, m'enfin... C'était pas le moment de jouer la difficile si ce n'est que je me demandais actuellement où étaient cette bande de demeurer il y a quelques mois avec Anathos... Sans doute dans le trou du cul du monde. Je ne voyais que ça... Et est-ce que c'était le bon moment de chipoté ? NOP ! aurais-je voulu hurler à moi-même mais, Daniel réagit enfin, secouant la tête de gauche à droite alors que Lavande était en train d'accrocher la broche dorée en dessous de son menton pour faire tenir ce qui semblait être la seule solution pour lui de sortir d'ici sans se faire prendre. D'un geste vif, il s'empara des mains de l'infirmière. Ses mains tremblaient alors que son emprise se resserra autour de celle de la femme. Elle ne cilla pas, tout comme son regard ne se détacha pas un seul instant des yeux noisette du garçon où il s'y reflétait toute sa peur et sa panique.

« Je-... Je ne peux pas partir comme ça tout en sachant Mackenzie emprisonné quelque part ! » Sa voix oscilla un court instant, ravalant sa salive, il secoua de nouveau la tête avant qu'elle ne se tourne vers moi. J'eue un sursaut, mes doigts se serrant dans la paume de ma main, sentant mes ongles s'enfonçant dans mes paumes. Ses yeux étaient suppliants... Me demandant d'approuver ses dires. « Kayla... »

« Miss Lavande a raison. » Ne puis-je que dire dans un chuchotement détournant finalement mes pupilles sombres des siennes, qui s'écarquillèrent.

« Vous réfléchirez plus tard ! » Fulmina soudainement l'infirmière, arrachant ses petites mains des larges de Daniel, avant qu'elle ne les dirige vers sa tête pour lui ébouriffer les cheveux, figeant le garçon sur place, surpris par le geste si familier de celle qui était pourtant une inconnue pour lui. « Il faut que vous partiez d'ici ! »

Cette dernière attrapa la capuche, le rabattant sur la tête du garçon, ses yeux brillants encore d'incompréhension par l'action passer de l'infirmière, qui ne fit que le pousser vers la porte sous mes yeux ébahis, n'osant pas les suivrais voyant Daniel, faire finalement volte face vers elle, ses mains se posant sur ses épaules, visiblement très peu décider à partir dans l'immédiat malgré la situation actuelle. Ce qui me fit bouillonner de rage, serrant les poings, mes doigts devenant blancs sous la pression de mon geste, entendant les bruits des gardes Orchidiens dans le couloir, se rapprocher de la chambre dans laquelle nous étions. Mais, il tenait réellement à se faire tuer ?! Nous n'avons pas le temps pour ça ! Je ne pouvais pas m'empêcher de fulminer, mon cœur s'accélérant d'un stress palpable, m'avançant finalement vers le garçon châtain voulant lui attrapé le poignet pour le trainer à l'extérieur avant de me faire la réflexion que cela ne serait pas la manière la plus discrète qu'on sortirait d'ici.

« Attendez ! Attendez ! » Héla Daniel, apparemment voyant mon impatience, me jetant un regard avant de le planter tout droit dans celui de la petite infirmière qu'il agrippait toujours par les épaules, là où ses doigts se resserrèrent. « Pourquoi faites vous tout ça pour nous ? Vous risquez d'être accusé de complot ! Avez-vous conscience non seulement des réper-... »

Lavande le coupa dans sa phrase rien qu'en posant délicatement ses mains douces et pâles sur les joues du garçon qui tressaillit sur place, ses mains se retirant vivement des épaules de la jeune femme, visiblement surpris par ce geste qui me semblait si gentille et si doux, semblable à une caresse par ce qu'il avait vécu quelques heures plus tôt avec les deux demeurés que j'avais tabassé dans la rue. Je n'osais même plus bouger quant à moi, ne sachant que faire, pourtant sentant mon stress s'amplifier davantage en même temps que la peur que les gardes Orchidiens ne nous trouvent avant même que nous ayons le temps de fuir... Car si nous avions certes ces capes, ils ne seraient pas dupes aussi longtemps et tôt ou tard, les Orchidiens seront que cela était nous sous ces capes et non des réels membres de cette foutue église qui vénérait les dieux. Mes dents grincèrent entre elles sous la pression et pourtant... Un sourire des plus lumineux étira les lèvres rosâtre de la jeune femme sous les yeux arrondit de Daniel, ses main se retirant de ses joues lui donnant une pichenette sur le bout de son nez.