• Chapitre 44

Depuis le début
                                    

1 mois que cela s'était passé, lors que le soleil crépusculaire illuminait les allés de ce village, j'étais tout simplement avec Meiko ce jour-là, lui ayant promit de lui payer un bol de nouille si elle arrivait à me toucher... Comme quoi... N'importe quoi pouvait la motivé cette petite. C'est tout simplement lorsque nous étions en train de déguster nos plats sous la nuit naissante, que ce fut cette fois là que je rencontrais Chekov... Ou tout du moins son poing. Ce dernier m'avait tout simplement sauté dessus, ne pouvant rien faire étant bloqué, sans que je ne sache qui c'est au départ...M'insultant, me traitant de termes que j'avais déjà assez entendus auparavant, autant à mon égard qu'à celui de Mackenzie. D'ailleurs, se fut grâce à elle s'il n'a pas continué à me tabasser sous les yeux apeuré de Meiko, qui n'avait pu rien faire face à son frère, tout comme lui dire de cesser. Je n'oublierais jamais son regard apeuré, remplis de larmes ce jour là, j'avais revue la fille que j'avais trouvé dans la rue il y avait 2 ans de ça. Et tout simplement par sa faute.


Je lui jetais un regard noir, ne pouvant pas m'en empêcher. J'étais de loin le genre de personne à aimer faire part de mes sentiments en un coup de poing –non, non je ne vise personne...- mais Chekov était vraiment la personne qui me faisait vomir et que je n'aimerais plus revoir. Mais bon, depuis quand la vie tien en compte de ce qu'ont veut ?... Meiko n'avait toujours pas bougé de là où elle était, Kayla ne semblait même pas avoir remarqué la tension soudaine, sans doute trop assommé par sa soirée trop arrosé d'hier. Mes joues se teintèrent d'un léger rouge gêne... Bon dieu, qu'elle avait été gênante le temps que je la ramène dans la chambre à Kenzie. J'oubliai vite ce détail, jetant un ultime regard à Meiko, qui était impassible de là où j'étais, avant de fixer dans les yeux son frère, sans tressaillir.

« Qu'est-ce tu fous là ? » Dis-je d'un ton totalement banale avec une légère teinte de haine qui, à la vue de sa lèvre tremblante, avait remarqué.

« Je pourrais te retourner la question, le pestiférer » Tient, il a décidé d'être sympa aujourd'hui, j'avais entendue bien pire de sa part. Mais son regard en disait bien plus, un regard assassin. A peine surprenant. « Je t'avais interdit de t'approché d'elle »

« Marrant mais... Meiko n'a pas l'air de ton avis. C'est elle qui vient à nos entraînements. »

« Sale...»

« Crevure ? Connard ? » Résumais-je gardant une voix neutre, la tension se faisait plus que sentir autour de nous, certains passants s'arrêtaient, nous regardant nous confronter avec des regards inquiets. « Laisse-moi deviner, la prochaine étape tu va me frapper en lâchant des insultes ? »

« Si tu proposes ! »

Je su que j'aurais dû me taire lorsque la puissante main de l'homme s'empara du col de la chemise que je portais, son autre poing levé, prêt sans aucun doute à me faire regretter mes précédentes paroles. Ce n'était pas comme si c'était la première fois que je m'en recevais, mais le résultat en revenait toujours au même - Cela faisait toujours mal. Je fermi les yeux par réflexe voyant son poing s'élançant vers min visage... Je gardais les yeux fermés, mais le coup n'arrivait tout simplement pas, en tout cas... Aucun parti de mon visage ne brûlait de douleur. Mais je pus l'entendre pousser un cri de douleur ainsi que sa présence gênante s'écarter, me lâchant le col au passage. Je rouvris, les yeux, les clignant plusieurs fois lorsque j'aperçus Kayla, dressé devant Chekov, l'un de ses poings serré. L'homme était à terre, à ne pas en douter, elle lui en avait foutu une. Elle secoua le bras, se tenant l'épaule tout en grimaçant alors que l'homme se releva, le nez en sang. Je dus me pincé les lèvres pour ne pas lâché un rire moqueur, en voyant son air ébahis du coup qu'il venait de se prendre. Mais, je devais avouer... Cela était jouissant de le voir dans cet état, de le voir ainsi, se prend un poing et ne pas le mettre. Mais son air ahuris passa bien vite à une haine intense envers la blonde tandis qu'il se relevait dans un grognement de rage. Mais elle ne semblait pas plus impressionner que ça, bien que l'homme la dépasse facilement d'une tête. Ce ne fut que maintenant que je remarquais à quel point malgré Jovénia... Kayla était petite. Je me souvins alors qu'en étant amnésique, elle ne devait pas savoir son âge –tout du moins je pense...- donc... A la vue de sa taille se pourrait-elle qu'elle soit une vraie enfant ? Je songeai un long instant... Cela cordonnerait avec son caractère irritant à toujours hurler, pour un oui ou pour un non. Mais bon, je pense que cela n'était pas le bon moment à trouver un âge à cette calamité vivante à la forte poigne...

Oublié • Fiction les Légendaires [Correction 24/83 ♪]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant