Un Nouveau Monde. (Walking Dead)

Chapitre 21.

Point de vue d'Abby.

C'était maintenant le soir et le groupe de revitaillement n'est toujours pas revenu. J'étais inquiète et j'avais peur qu'il ne revienne pas. Je suis assise sur le porche de la maison, regardant un peu partout. On ne pouvait pas perdre ces gens. Rick était le pilier du groupe, Daryl, Glenn et Michonne défendent bien et Maggie sait nous soigner. De plus, ce sont des amis, des membres de la famille.

Carol vient s'asseoir avec moi et passe sa main dans mon dos. Elle a un regard réconfortant. Elle était comme une maman pour moi.

-Tu sais Abby, ils vont revenir d'une minutes à l'autre... Ils sont sains et sauf. Ne t'inquiètes pas... Me dit elle avec assurance. Carol les connaît et fait parti du groupe depuis longtemps. Sûrement qu'elle a raison. J'hausse les épaules.

-Je sais bien Carol... Mais faut pas oublier que notre monde est maintenant rempli de mauvaises surprises... On ne sait jamais ce qui va arriver... Dis-je tout simplement avant de soupirer.

Elle me prends la main et me relève, sans dire un mot de plus. Elle sait que j'ai raison sur ce point. On ne sait jamais à quoi s'attendre.

On entre a l'intérieur. Dans le salon, Hershell est assis et joue aux cartes avec Carl. Beth n'est plus là, elle doit être dans sa chambre. La soirée était longue. Il n'y avait pas grand chose à faire. Quand nous sommes tous ici, on rigole. Ça nous aide à passer une belle soirée, sans même penser aux rôdeurs.

Environ une heure plus tard, alors que j'étais en train de discuter avec Hershell, la porte d'entrée s'ouvre. Maggie nous regarde avec un sourire soulagé. Ils étaient enfin revenu. Le vieillard se lève et enlace sa fille, comme toute bonne retrouvailles devraient se faire. Glenn, Rick, Michonne et Daryl entre a leur tour. Je suis surprise. Rick et Daryl sont dans un mauvais état. Le sang, il y en avait partout sur eux.

-Que s'est-il passé? Dit une voix surprise. Je vois Beth qui était sortie de sa chambre. Elle regarde bien évidemment Daryl. Je roule les yeux.

-On s'est fait avoir par des rôdeurs. Grogne Daryl, ne lui donnant que ce petit moment d'attention, avant de sortir à l'extérieur.

Beth rejoint sa soeur, légèrement vexée de voir que Daryl se foutait d'elle. Je n'en fais pas de cas et va dans la salle de bain. Je prends quelques linge et les mouille avec l'eau de pluie que nous avions amassé. Je crois qu'ils seront content de nettoyer le sang qu'ils ont au visage.

Je retourne au salon et les tends à mes amis, qui me remercient tous de cette belle attention. Je souris. Je ne suis pas vraiment utile pour le moment mais si je peux leur faire plaisir, tant mieux. J'ouvre la porte d'entrée et sors à l'extérieur. Je sens le regard lourd de Beth dans mon dos. La jalousie. La colère. Elle ressent toutes ces émotions,  je le sais. Elle m'en veut. Tout ça pour une connerie.

Daryl est couché sur le perron, une cigarette au bec. Je l'examine. Il a du sang dans le visage et dans le cou. Il a aussi une égratignure sur le bras gauche. Est-ce qu'il a été mordu? Mon rythme cardiaque s'accélère en m'approchant de lui. On ne peut pas perdre quelqu'un.

-Daryl...? Dis-je, en fixant son égratignure au bras. Il grogne quelque chose que je ne comprends pas et me penche vers lui pour lui donner le linge mouillé.

Il me regarde, m'examine et fini par prendre le linge, sans dire un mot. Il était de mauvaise humeur. Et ça recommence. On va tous se faire traiter comme de la marde parce que Monsieur Dixon n'est pas content. Super.

Il se nettoie et me redonne le linge souillé de sang. Je regarde son visage. Je ne l'avais jamais examiné autant auparavant. Je dois dire que son visage est... Wow? Et quoi dire de ses yeux. J'ai l'impression de m'y perdre à chaque fois que je le regarde... Bordel Abby! Ressaisi toi! Je tourne les talons et entre rapidement dans la maison. Je ne dois pas. Je n'ai pas le droit de tomber amoureuse d'un homme plus vieux. D'un con. Je peux pas.

Je nettoie un peu le linge avant de me coucher sur mon matelas. Non mais merde, il m'arrive quoi là? Daryl n'est pas fait pour moi, oh que non.