"Je serais Hokage !"

Pertes

Le bruits du crystal qui se brise sur le mur et tombe sur le sol résonna dans tous le bâtiment et retentira toujours dans les pensées d'Akihana.
Elle se cramponnait à son bureau, furieuse.
Ils les avaient tué, ils avaient tué sa fille.

Des ninjas ouvrirent la porte et se tinrent au seuil, essoufflé. C'était évident qu'ils avaient courut pour arriver là. Ils regardèrent sur le sol la boule de crystal brisée du quatrième.

«Hokage-sama, tout va bien? Que ce passe t-il.

-Sortez de mon bureau immédiatement ! Qui vous a donné l'autorisation de rentrer? hurla t-elle.

-Mais—

-Sortez immédiatement!

-Oui, Hokage-sama.»

Les deux ninjas s'empressèrent de partir, tremblant, mais soulagés de ne pas avoir été sanctionné. Akihana s'assit sur sa chaise et serra les accoudoirs jusqu'à ce faire mal. Elle envisageait un tout nouveau plan. Elle avait été gentille et avait choisi de s'en tenir à Konoha, en aucun cas elle avait envisagé de prendre contrôle des autres nations.

Pourquoi le ferait-elle? Ils ne l'avaient jamais fait du tort, elle aurait même pensé que Gaara s'occuperait de Suna et ignorerait sa façon de régner. Qu'elle avait été naïve! Les gens n'allaient pas arrêter de la trahir et de lui faire du mal seulement à cause de son statut. Ils continueraient à moins qu'elle se fasse respecter d'eux aussi.

Et ils paieraient pour le meurtre de sa fille.

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Les Kages étaient retournés à leurs villages, ils étaient maintenant officiellement en guerre, un aigle avait été envoyé à Konoha, mais s'il n'y avait aucune garantie que le message arrivait.

Gaara préparait ses ninjas et son village, il savait qu'ils n'auraient pas dû y aller, maintenant, le Tsuchikage était mort et sa petite fille prenait sa place. Il n'y avait eu ni funérailles ni cérémonie.
Partout où il allait, des rumeurs circulaient; il ne pouvait les blâmer: soudainement quatre villages cachés étaient en guerre contre un autre.

Mais lui ne pensait pas à tout ça, loin de là, il pensait à Dahlia. Elle semblait aimer tellement Akihana, à ses yeux, sa mère était la meilleure personne au monde. Elle devait l'avoir tant adorer. Rien que ça faisait Gaara dire qu'il y'avait encore un petit espoir de résonner sa meilleure amie.

Non. Temari le lui avait déjà dit, plusieurs fois. Shukaku aussi. Et bien que Kankuro ne lui en avait pas parlé, il l'a déjà fait comprendre. Elle n'est pas comme Gaara le pensait, elle avait peut-être toujours pensé à la fin de Konoha. Il devait se reprendre en main. Il n'était pas simplement Gaara, il était le Kazekage, et il avait un village entier à protéger, en aucun cas ses émotions doivent prendre le dessus.

Mais quand il passa près du fleuriste, il ne put s'empêcher d'acheter des Dahlias.

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Les armées de Konoha se préparaient à l'attaque, elles étaient les plus grandes, les plus fortes et les plus destructives, elles avaient toutes les chances de gagner. Même contre celles des quatre autres villages. Et au milieu du sang coulée, des vies perdues et des maison en flamme, Akihana ferait son deuil. Dahlia n'aura pas perdu sa vie en vain, elle aura été l'élément déclencheur qui fera de Konoha et le pays du feu le plus redouté au monde. Sa mort aura amenée l'apogée de sa mère.

«Tout est prêt pour l'attaque?»

Le temps sembla se figer quand le rousse rentra dans la pièce. Les généraux se tremblaient et se regardèrent, se demandant qui aura le courage de lui répondre. Les autres ninjas continuèrent leurs tâches, essayent de ne pas croiser le regard de l'autre.

«Répondez moi.»

Un frisson parcouru la salle, mais aucun généraux ne dirent quoique ce soit, pétrifié par la peur. L'Hokage soupira.

«Hana. Amène les supérieurs dans la cellule 356. Qu'ils comprennent ce qu'il se passe quand on me manque de respect.»

Les six hommes se mirent à genoux et commencèrent à supplier à crier et pleurer. Elle les ignora et choisis six Kunoichis.

«Je ne me répèterais pas. Est-ce que tout est prêt pour l'attaque?

-Non, madame. répondit la première. Les ordres qui nous ont été transmis n'étaient pas clairs et nous n'avons pu avancer correctement.

-Je vois. Vous six serez les nouveaux généraux. Montrez moi que vous êtes mieux que ces bon-à-riens que je viens de retirer. Préparez notre armée, maintenant.

-Oui, Hokage Sama.»

Akihana sorti, furieuse. Elle avait déjà perdu une semaine, quelques jours de plus et elle pourrait être en désavantage sérieux. Elle avait besoin de ressortir sa haine, peut-être était il le moment de rendre visite à Jiraya?

Elle descendit jusqu'au sous-sol où se trouvaient la prison la plus gardé de Konoha. A l'entrée les sentinelles qu'elle croisa s'inclinèrent et les agents de protection lui ouvrirent sans discuter les portes de la forteresse qu'était la prison.

Elle slaloma dans les couloirs jusqu'à atteindre la salle la plus éloignée de la sortie, il était impossible de s'en échapper sans connaître le chemin.

Jiraya était toujours là, après quatre mois. Elle avait l'habitude de venir de temps en temps pour voir s'il avait enfin perdu la tête. Ce jour-là, devait être le bon. Il était dans un coin de la pièce recroquevillé sur lui même et il s'arrachait la peau de ses jambes et de ses joues avec ses ongles. Elle le regarda quelques minutes et se dit que c'était suffisant, elle n'avait pas besoin de regarder un pauvre homme mourir de l'intérieur et se rappeler combien il était glorieux il n'y a pas si longtemps.

Enfin, aux yeux d'Akihana, il avait toujours été ce vieillard sans valeur qu'il est maintenant. Et le voir dans cet état la rendait si heureuse qu'elle oublia l'incident précédent. Elle lui sourit quand il leva ses yeux fous vers elle et prit le chemin inverse, ignorant les regards terrifiés des gardes qui se demandait quand leur tours viendraient.

Cette nuit là, pour la première fois depuis la mort de Dahlia, elle put dormir.