Préparer l'offensive

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Je trouve que ton amie a eu une idée géniale, tu devrais faire pareil.

C'était Shukaku. Gaara l'ignora, il faisait tout le temps ça.

Tu m'ignores encore. Tu sais quand tu m'as proposé de faire connaissance je pensais que tu étais fou.

Et?

Et rien. Tu es fou. Tu as un problème, l'hôte de Kurama aussi, et elle, il est encore plus grand. Mais j'aime bien, elle prend le contrôle des gens, les manipule et les tue. Très démon, tout ça.

Ne me parles pas de ça.

De quoi veux tu que je te parle? Tout ce que tu fais est inintéressant, la seule chose qui mérite mon attention est "ça".

Je ne veux pas d'une vie intéressante, juste calme.

Ennuyant! J'aurais mieux fait d'être enfermé dans l'autre gamine. Au moins tu ne cherches pas à te servir de moi, toi. Je me demande si c'est ce qu'elle fait à Kurama Ce serait si drôle! Un démon aussi puissant que lui, réduit à la servir.

Tu es étrangement de bonne humeur aujourd'hui, d'habitude, tu râles et cris tout le temps.

Hé ho! Tu te prends pour qui?! Je suis toujours agréable à vivre.

Tu dis ça comme si tu ne m'empêchais pas de dormir chaque nuit.

Je fais ça pour te rendre plus fort, les humains on des nécessités si étrange, dormir, manger Vous perdez un temp fou à cause de ça! Grâce à moi, tu n'as pas cette corvée en plus. Bon, tu as des cernes qui laidissent ton visage, mais ça c'est autre chose

Je comprends. J'imagine que c'est généreux de ta part?

Tu vois quand tu veux. Je ne pense pas que tu ais déjà tenu une conversation aussi longue avec un des tiens, un humain. Et j'ai toujours été en toi.

C'est sûrement vrai, je ne sais pas.

Pendant trois jours, les ninjas en infiltration à Konoha envoyaient des rapports sur la situation. Et chaque jours, Gaara apprenait de nouvelle choses sur sa meilleure amie, et plus il en apprenait, plus il comprenait qu'il ne l'avait jamais vraiment connu.

Mais la nuit du quatrième jour, ils n'eurent aucun rapport, ils essayèrent de contacter le groupe maintes fois sans succès. Le cinquième jours et le sixième, même résultats. Ce n'est qu'au dernier jour de la semaine qu'un ninja de Kumo arriva au campement. A peine y avait-il mit un pied qu'il s'est évanoui.

Il resta endormi avec une fièvre pendant trois jours. Trois jours de plus où Gaara n'avait aucune information sur la situation au village. Il s'efforçait de rester calme et d'attendre jusqu'à ce que le ninja se réveille de sa fièvre. Il alla à son chevet espérant qu'il se réveille comme par magie quand il rentra dans la tente. Bien sûr, il ne se réveilla pas, il devra attendre pour les nouvelles. Il resta quelques instants et quand il s'apprêtait à partir, le convalescent se mi à tousser, le Kazekage revint vite à ses cotés pour l'aider, et lui tendit un verre d'eau. Mais il ne put pas le prendre, car il commença à s'étouffer. A ce point, d'autre était rentré dans la tente et essayait de se rendre utile, en vain, c'était trop tard. Il était mort.

Gaara n'avait jamais vu le Raikage aussi furieux. C'est limite s'il n'essayait pas de tout détruire dans son passage. Il le comprenait, il venait de perdre quelqu'un de cher et n'avait rien en retour, le ninja n'avait rien put transmettre sur ce qui c'était passé dans la dictature. Il n'avait pas l'habitude de voir la colère de cette manière; juste un homme qui détruisait tout ce qui lui passait sous la mains.

«C'est bon. Plus besoin d'attendre. Nous devons attaquer Konoha, l'Hokage plus précisément. Maintenant qu'elle s'attaque aux ninjas de nos nations, nous nous devons d'agir et de la destituer de son pouvoir!

-Calme toi. Intervint la Mizukage. Je sais que tu es en deuil, mais nous devons réfléchir avant de nous lancer dans ce genre de chose. Ce serait déclencher une guerre. Demandons la réunion d'un sommet.

-Parce que tu pense qu'elle va répondre à la demande? opposa le Tsuchikage, Elle nous a déjà ignorer, elle va recommencer.

-Peut-être, mais il y'a d'autres moyens, passer à l'offensive est trop risqué.

-Cette mission aussi était risqué, elle quand même été mise en place. Je ne vais pas me laisser marcher dessus par cette femme!

-Vous ne devez pas prendre de décision aussi importante après une mort. intervint Gaara. Si vous attaquez, vous perdrez la guerre et des ninjas. Vous n'êtes pas en état de commander une armée, pas dans l'immédiat. Attendez a moins un jour pour réfléchir sérieusement.

-Je ne peux pas attendre un jour. Il est temps de mettre fin à cette folie, et vous le savez aussi bien que moi, tous autant que vous êtes. Prenez position, ceux qui sont de même avis que moi, partent ce soir.»

Le Tsuchikage et Raikage se détournèrent et rejoignirent leurs tentes, laissant Gaara et Meï seules, ils soupirèrent au même instant et rejoignirent leurs tentes à leur tour. Le roux savait qu'il ne fallait pas attaquer maintenant, il savait aussi qu'aucun des deux leaders ne l'écouterait, ni lui, ni Meï. Il savait qu'elle allait finir par se ranger de leur côté, ne serait-ce que pour protéger le semblant de l'alliance des cinq nations. Et Gaara aussi. L'unité est ce qu'ils leur faut, c'est la seule chose à laquelle ils pouvaient s'accrocher.

«Tu m'as appelée?

-Dahlia, ma chérie.»

Akihana leva la tête de la boule de cristal du troisième, un sourire aux lèvres qui était absents quelques secondes plus tôt. Elle s'approcha de sa fille pour l'enlacer, elle était la lumière de sa vie, la seule chose qui lui permettait de garder toute sa tête. Dahlia se dégagea de l'étreinte pour rendre le sourire.

«J'ai une surprise pour toi. Je pense que tu es prête pour des missions du grade supérieur.

-Vraiment?

-Oui, d'ailleurs, je peux te donner ta première mission maintenant, qu'est-ce que tu en dis?

-C'est quoi, je vais combattre contre des rebelles? Arrêter des révoltes? Non, je sais! Je vais espionner dans les bars et te rapporter toutes les paroles des indociles qui te critiquent!

-Non, encore mieux. Viens, approche toi. Regarde dans la boule de cristal, tu vois, ces ninjas, quatre d'entre eux sont des Kages, comme moi. Ils préparent une invasion. Ils veulent ma mort, c'est de leurs fautes si le village est dans cette période de révoltes. C'est de leur faute si on ressemble à ça.»

Elle s'agenouilla à la hauteur de sa fille et caressa les cicatrices sur son visages, Dahlia toucha du bout des doigts des semblables, mais sur le visage de sa mère. La jeune Kunoichi ferma ses yeux et se rappela leur maison en feu et les villageois qui scandaient la même parole: «A mort, tuez la, démembrez la.»

C'était de leurs fautes si elle avait peur quand elle sortait dans la rue, c'était eux qui avaient apportez leurs idées révolutionnaires aux villageois. Ils doivent payer pour leurs crimes.

"Je serais Hokage !"Donde viven las historias. Descúbrelo ahora