"Je serais Hokage !"

Épreuve

Akihana se réveilla avec le soleil qui passait entre les rideaux de la fenêtre de sa chambre. Elle s'assit sur son lit et fut tenter de se rendormir. Mais non, elle devait être au rendez-vous à 7h, ce qui voulait dire partir à 6h30 et se lever et se préparer à 6h.

Elle sortie de son lit pour s'habiller.

Une minute... On est en septembre... Le soleil n'est pas levé à 6h!?

Effectivement, il est 11:30.

Quoi?! Pourquoi tu ne m'as pas réveillé?!

Tu dormais si paisiblement, je ne voulais pas te gêner.

Menteur! Ça ne t'a pas empêché de me réveiller quand tu voulais t'entraîner à 00:00.

C'est différent.

Mais bien sûr.

Ce maudit renard! Elle attrapa ses vêtements et les enfila rapidement. Alors qu'elle dévala les escaliers elle trébucha et tomba au sol, juste devant Shikamaru.

Qui aurait éclaté de rire s'il n'était pas occupé à bâiller. Il lui tendit la main pour l'aider à se relever.

«J'imagine que tu es en retard. Relax. C'est trop tard de toute manière. Prends ton temps, et puis tu as oublié la moitié de tes armes.

-Mhm.» grogna t-elle, de mauvaise humeur.

Elle remonta prendre sa dague violette qu'elle cacha dans sa bottine gauche. Quand elle était à l'académie elle la mettait autour de sa taille, pour faire peur aux autres élèves mais maintenant elle avait appris que la discrétion était mieux.

Elle rangea ses Tekkō dans une petite pochette [Pour ceux que ne savent pas les Tekkō sont des armes Ninjas inventées après les étriers pour chevaux, ce sont des "armes à chargement par point". En gros ça augmente les coups de point. (Me demandez pas comment je sais ça, je suis une écrivain] Elle n'avait pas beaucoup de force physique et c'était très utile pour augmenter les dégâts infligés.

Elle mit aussi un Kyoketsu Shoge sur son épaule. [Une arme qui est une amélioration d'une autre: le Kurasigama. C'est une lame qui est un mélange de couteau et de faucille (vous savez un des symboles du communisme) auquel est attaché une chaîne avec au bout un cercle coupant à l'extérieur et lisse à l'intérieur. Ça servait à égorgé -entre autre- son ennemi.
Pour le Kurasigama c'est la même arme mais avec une boule de métal ou une pierre au bout -à la place de l'anneau- et une faucille à la place du couteau. (C'était utilisé par les paysans qui voulait se défendre puis en suite par les ninjas qui pouvait se faire passer par des paysans.)] Autant bien faire les choses, et avec ça elle était parée.

Quand elle arriva sur le terrain d'entraînement elle fut surprise que Sasuke et Sakura soit encore là à attendre.

«Le prof n'est toujours pas arrivé?

-Non. On l'attends depuis ce matin. Marmonna Sasuke.

-Tu savais qu'il allait venir en retard? demanda Sakura.

-Euh... Ouiiii bien sûr.»

Menteuse.

La ferme.

«Wow. Comment?

-J'ai eu un pressentiment.

-C'est quoi ton arme sur ton épaule?

-Oh, c'est juste un Kyoketsu Shoge.

-Ça à l'air violent.

-Car ça l'est.»

La rousse étouffa un cri à la voix qui venait de derrière. Elle ne savait pas qui c'était mais il avait prit son arme et elle ne l'avait pas entendu arrivé. Elle se baissa, prit sa dague et attaqua l'homme derrière. Son coup fut arrêté par un Kunai.

«Bonjour à toi aussi.

-Kakashi-Sensei ! Désolée.

-Ce n'est rien. Mais je garde ça avec moi pour l'instant. Dit il le Kyoketsu Shoge à la main.

-Quoi?! Pourquoi?

-Je ne veux pas que tu me tues à l'issue de l'exercice qui suit.

-J'en serais incapable, vous me tuerez certainement d'abord.

-On ne sait jamais. Bref, pour l'exercice de survie, vous devez prendre une clochette et vous passerez, sinon, vous retournerez à l'académie.

-Il y en a seulement deux.

-Je sais, au moins un de vous retournera à l'académie.»

Ça veut dire que je vais devoir me dépêcher, l'attaquer par surprise.

Tu te souviens de ton deal hier? Je peux te contrôler pendant une heure et demi.

Non.

Si. Merci.

Elle sentit sa conscience la laisser et du chakra orange prit le dessus sur le sien. Elle se quittait peu à peu.

Kurama. Tu ne fais rien, hein?

Que veux-tu dire par là?

Je te fais confiance. Lui dit-elle alors qu'elle perdait le contrôle.

Elle était là où elle avait rencontrée Kurama pour la première fois, de l'eau jaunâtre sur le sol et des couloirs effrayants. Quand elle se dirigea vers l'endroit où Kurama était d'habitude en cage il n'y était plus. Mais ça ne voulait pas dire que le sceau était détruit, non. Il y'avait dessus une sorte de chronomètre qui indiquait: 1 h 23, puis une minute plus tard 1 h 22.

Elle s'assit et attendit. Au bout de dix minutes elle commença à jouer avec l'eau autour d'elle. Dix minutes plus tard elle chantonna un air faux. Deux minutes plus tard elle fit la course avec son ombre. (Elle gagnait tout le temps car elle était face à la lumière). Au bout de dix minutes d'aller-retour elle trébucha la tête la première dans l'eau.

Ce n'est pas facile de courir avec les pieds et le bas des chevilles dans un liquide! Il y'a de la pression.

Elle finit par s'allonger complètement et fermer les yeux pour ne penser à rien. Mais elle détestait ça, elle savait qu'il ne fallait pas faire ça. Car dès qu'elle baissait ses paupières et ne s'endormait pas elle voyait des grandes flammes rouges entourant Naruto qui dormait.

Elle se redressa tout de suite et regarda le compteur désespérément. 00 h 38.

Allez, allez!!!!

Sa respiration s'accéléra. Elle essaya de s'asseoir et de se calmer et elle fut surprise quand ça fonctionna.

Elle leva la tête et vit devant elle une fille.

Elle était exactement comme elle: deux chignons hauts et en arrière avec d'autres mèches de cheveux qui cascadait dans son dos. Bien évidemment tout ça d'un rouge profond et des taches de rousseurs sur le nez et le haut des joues.
Un t-shirt blanc avec un col en cœur et un nœud à l'extrémité, un pantalon couleur vin avec des bottines noires qui cachaient une arme. Elle aussi avait des Tekkō aux poings. La seul chose qui les différenciait était leur yeux, elle avait des yeux bleus foncés avec le globe oculaire blanc, mais le clone avait les yeux rouges et noirs.

Elle recula, d'abord de peur puis ensuite par prévention.
La fille sourit, son sourire était triste mais il se transforma bientôt en un menaçant.

«Qui es-tu?!»

La fille ne répondit pas, elle continuait de regarder Akihana dans les yeux. Elle s'avança si calmement qu'elle en fut déconcertée, puis, elle répondit:

«Je suis ta réelle personne.»