"Un truc qui n'a pas d'importance mais que je tiens à écrire. Ce chapitre a deux faces. Celle-là et celle qui arrive tout juste après. "
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Bonne lecture !!!
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Un beau moment…
Des mots du cœur…
Je rentre chez moi avec un tambour dans ma cage thoracique, heureuse d’avoir rencontré Ayden. Le vrai.
Je m’avance vers ma maison à petits pas, un sourire niais sur le visage.
Les étoiles ne scintillent dans mon cœur. Je sais que je ne suis pas la seule à trouver cet instant agréable. Lui aussi. Des milliers de secondes comme celles-ci ne sauraient effacés la douleur qu’il m’a infligée mais s’il me laisse une minime chance d’accéder à son monde, je n’hésiterais pas à voler à son secours. Je me battrai pour ne pas perdre cette étincelle. Je lutterai de toutes mes forces.
Je cours entourer le tronc du palmier de mes bras.
― Si tu as besoin de faire un câlin, je suis là.
Je me jette aussitôt dans les bras de mon père. Il me serre fort contre lui.
― C’est Ayden qui te rend aussi heureuse?
Prise de haut, je lève le regard vers mon père. Un sourire apparait sous sa touffe de barbe. J’adore cet homme.
― Ne fais pas cette tête. Je vous ai vu.
La flamme de la curiosité me fait claquer ma langue contre mon palais avant de me pincer la lèvre supérieure. J’hésite un instant puis lui demande :
― Est-ce que par hasard, tu saurais ce qui lui est arrivé?
Il pouffe et marche tout en me gardant dans ses bras. Ma vue est tournées vers le sol alors que mon père me réchauffe l’épaule droite de ses caresses.
― Tu veux que je te raconte son histoire à sa place? T’es vraiment vilaine Manon.
J’écarte mes lèvres avec l’inention de me défendre cependant il me prend de court.
― Je sais qu’il n’en parle jamais chérie. Il lâche une grande respiration,- Alors de ce que je sais. Il a perdu sa p’tite amie durant la nuit dans un terrible accident de la route. Ça remonte à deux ans. L’on rapporte qu’elle est morte dans ses bras. Vivre cela à un si jeune âge crée un traumatisme qui ne guérira jamais. Je n’oserais imaginer le millième de ce qu’il a enduré. Sa sœur en est sortie paralysée. Son père me parle si souvent d’elle que j’ai l’impression de la connaitre.
