OS Eldarya: Des histoires dis...

By MissFrancesca03

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~Recueil de One shot. ~Mini fiction. More

[Nevra] Soirée arrosée.
[Nevra]: Confusion
[Nevra] Visite impossible.
[Ezarel] Je t'aiderai, je te le promet
[Nevra] Un mariage suprise ?
[Nevra] Renouveller ma vie
[Nevra] Le début de la Fin
[Nevra] Un chagrin d'amour ?
[Nevra] Quelle peste
[Nevra] Famillier jaloux.
[Nevra] Présentation.
[Nevra] Envie de sang
[Nevra] Une pièce de théatre
[Valkyon] Contrôle toi.
[Nevra] Une partie de ma vie.
[Nevra]Epaule réconfortante.
[Nevra] Un manque.
[Nevra] Retrouvailles.
[Nevra] Retour précipité.
[Nevra] Perdue 1
[Nevra] Perdue (suite)
[Valkyon] Inattention.
[Nevra] Détour ~Partie 1
[Nevra] Détour ~partie 2
[Vakyon] Vangeance ratée et retour en enfance.
[Nevra] Entraînements et peur.
[Nevra] Une peur démesurée ?
[Nevra] Dispute
[Nevra] Rapport de mission peu plaisant.
[Nevra] Je n'ai jamais..
[Nevra] Pertes
[Nevra] Nous t'avons découvert
[Nevra] Briseuse de vie
[Ezarel] Torpeur figée.
[Valkyon] Malentendu révélateur
[Nevra] Un mètre trente de distance obligatoire ~partie 1.
[Nevra] Un mètre trente de distance obligatoire ~partie 2.
[Nevra] Happy Halloween 2018
[Ezarel] Nuit cauchemardesque
[Nevra] Où sommes-nous ?
[Nevra] Démons ~partie 1~
[Nevra] Démons ~partie 3~
[Nevra] Démons ~partie 4~
[Nevra] Démons ~partie 5~
[Nevra] Démons ~partie 6~
[Nevra] Démons ~partie 7~
[Ezarel] Hantée.
[Ezarel] Cauchemar.
[Nevra]Halloween 2019🎈
[Ezarel] Happy valentine's day
[Nevra] La magie de Noël ~Partie 1
[Nevra] La magie de Noël ~partie 2
[Ezarel] Douce lumière.
INFORMATIONS

[Nevra] Démons ~partie 2~

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By MissFrancesca03

L'orage n'a toujours pas cessé, la pluie s'abat violemment au dessus de nos têtes contre la porte métallique. Je soupire d'aise en me sentant à l'abri dans les bras de Nevra. Du bout des doigts je caresse son torse magnifiquement sculpté. Le feu crépite à coté de nous, nous plongeons dans une ambiance plus qu'agréable. Je souris en sentant mon commandant frissonner sous ma main. Je soulève le menton et rencontre son magnifique regard. Il vient chercher mes lèvres et m'offre un doux baiser.

- On est allongé tranquillement alors que dehors c'est le bazar, dis-je tout à coup.
- On a bien le droit de souffler un peu. Tu crois pas ?
- Mmmh.
- Et puis il fallait qu'on fête nos retrouvailles.

Je me redresse sur mes deux coudes et lui adresse un regard entendu. Il se replace entre les oreillers et place ses deux mains derrière sa tête pour avoir une meilleure vision sur mon visage.

- Quoi ? Tu en mourrais d'envie depuis au moins aussi longtemps que moi.

Je me baisse et le frappe sur son torse.

- Ce que tu peux être sûr de toi !
- Peut-être mais le résultat et là. Tu aurais dû te voir...

Je lève les yeux au ciel malgré moi. Le silence se réinstalle entre nous et je me serre un peu plus contre son corps nu. Je suis si bien avec lui et les sujets légers que nous abordons me font chaud au coeur et me changent les idées.

- À quoi tu penses ? me murmure t-il.
- À ces créatures...me confié-je.

Un nouveau silence s'en suit et vient de suite alourdir l'ambiance dans laquelle nous nous trouvons.

- Tu as fait des découvertes ? osé-je lui demander.
- Oui.

Je me lève d'un seul coup, m'attendant à une réponse négative.

- Oui ?

Il soupire et caresse mon bras.

- J'ai trouvé comment elles sont nées et où.
- Raconte !

Il me dit ça comme si il était allé chercher son pain ! Je m'installe confortablement contre les oreillers et l'écoute attentivement.

- Quand on s'est séparé, je suis venu plusieurs fois ici, faisant des aller-retour dans les villes pour aménager cet endroit. Il y a quelques semaines, alors que je rentrais, il faisait complément jour, ça devait être genre midi tu vois. Et j'ai entendu un bruit bizarre, je suis allé voir de quoi il s'agissait. Figure-toi qu'il y a un laboratoire abandonné plus au Nord d'ici. Et le jour elles se regroupent toutes là-bas.
- Un laboratoire ? Tu veux dire qu'elles ont été créées par...l'homme ?
- Ou des Faerys, oui.

Je le regarde horrifié. Comment quelqu'un a t-il pu un jour envisager de créer ces choses ?

- De ce que j'ai pu constater, elles ont tué toutes les personnes travaillant là-bas. Il reste juste une quarantaine de corps, vidée de leur sang.
- Mais attends, l'arrêté-je. Si la personne qui les a créées est morte, comment peut-il y en avoir autant ? Il n'a pas pu en créer des centaines, si ?
- Oh tu sais, je ne crois pas qu'elles soient très nombreuses. Néanmoins elles arrivent à se reproduire toutes seules et je n'ai toujours pas compris comment.

Il secoua la tête prit sans grand doute de regret.

- Je n'ai pas pu en voir davantage, m'expliqua t-il. Je me suis fait repéré et j'ai du partie rapidement, je ne sais pas combien de temps elles peuvent vivre sous le soleil.
- Tu n'y es pas retourné après ça ?
- Non, elles m'ont traqué sans relâche et je pouvais pas faire la trajet d'un seul coup comme la dernière fois. J'étais si près de trouver quelques choses, si tu savais.

Je me rapproche de lui et passe ma main sur sa nuque.

- Tu plaisantes ou quoi ? Tu as trouvé cet endroit ! On a plus qu'à y retourner, on trouvera sans doute comment les arrêter ou je ne sais pas !
- C'est trop dangereux. J'ai déjà eu beaucoup de chance la première fois.
- Je crois qu'on vit avec de la chance depuis trois mois, ironisé-je. On a qu'à prier pour en avoir encore juste un peu.

Il sourit en m'observant tendrement.

- Tu crois pouvoir m'amadouer avec tes yeux doux ? s'amuse t-il.
- Je ne te fais pas les yeux doux ! Je pense simplement que si tu as eu assez de chance pour arriver à aller là-bas une première fois pourquoi on en aurait pas pour une deuxième ?
- Mais ce sera pas pareil que la première fois, me coupe t-il.

Je lui lance un regard interrogatif et il son visage redevient sérieux.
- Juste parce que le simple fait de savoir que tu es là change tout. Je ne prendrais jamais tous les risques que j'ai pris la première fois.
- Nevra...
- Je tiens beaucoup trop à toi. Je ne prendrais pas ce risque.

Je me redresse et vint m'assoir à califourchon sur lui et passe mes mains autour de ses épaules.

- Mais tu crois pas qu'on devrait justement le prendre ? Il y a des milliers de vie en jeu.
- Héloïse...je ne veux pas te mettre en danger.
- Et qu'as-tu fais lorsque tu es partie ces trois derniers mois ? Tu penses que j'étais en sécurité, livrée à moi même ?
- Bien sûr que non ! Et tu sais que j'ai pris cette décision à contre coeur mais on avait pas le choix !
- Et on ne peut pas prendre le choix de laisser tous ces gens mourir alors qu'on peut sûrement tous nous sauver.

Il claque la langue en détournant les yeux. Il sait que j'ai raison.

- On devrait dormir.
- Tu peux pas éviter la question comme ça, m'énervé-je.

Il me fait basculer de ses jambes et me tourne le dos. Il m'énerve quand il réagit comme ça !

- J'ai sommeil et toi aussi.
- Qu'est-ce que tu en sais ?
- Tu viens de passer la nuit à courir et tu t'es évanouies, tu es fatiguée, affirma t-il.

Je râle et lui tourne moi aussi le dos. Qu'est-ce qu'il peut être borné quand il veut ! Ça me saoule. Je sais très bien que moi aussi mais sur ce coup j'ai raison, c'est le seul moyen que l'on a pour sauver tout le monde, pour nous sauver ! Toujours énervée, je me glisse dans les couvertures. Ce qu'il fait froid d'un coup ! Je tente de me recroqueviller sur moi-même pour trouver un peu de chaleur. Je souffle, je n'ai pas envie de demander à Nevra quoi que ce soit après notre discussion houleuse ! Ou peut-être que si ? J'ai vraiment trop froid et d'un côté je n'ai pas envie de céder. Tant pis pour la fierté j'ai envie de bien dormir. Je m'approche doucement de lui et enroule mes bras autour de son corps. Je sens son ventre se contracter sous le coup de la surprise et je chuchote:

- J'ai froid.

Je ne peux pas voir son visage mais je suis sûre qu'il sourit. Il se retourne et lève le bras pour me laisser m'installer contre son torse.

- Je ne suis toujours pas d'accord pour autant, précisé-je.
-Je sais princesse. Étant donné ton caractère le contraire m'aurait étonné.
- Mon caractère ? Ah c'est la meilleure !

Je ris faux. Je voudrais bien continuer à me défendre mais je me sens complètement épuisée. Et puis de toute façon ça ne sert à rien, on ne tombera jamais d'accord.

- On continuera de se disputer demain, d'accord ? susurré-je. Il faut que je dorme un peu.

Il embrasse mon front et me souhaite bonne nuit. Peu à peu je suis apaisée par sa douce respiration et je m'endors.

Lorsque je me réveille, je suis toujours contre Nevra qui semble profondément endormi. Il est encore tôt et j'entends toujours la pluie s'abattre violemment contre la porte. J'essaye de me lever mais il se retourne et le bloque avec son bras.

Sérieusement ? Il n'est même pas réveillé en plus ! Je soulève doucement son bras et réussis enfin à me lever. Il grommelle quelque chose et se retourne. Je souris et éclaire la toute petite lumière au dessus de ma tête. Je m'approche du petit bureau et touche du bout des doigts les barres sculptés dans le bois. Il a compté tous les jours depuis notre séparation dans la forêt...Je soupire en repensant à tous les événements auxquelles nous avons fait face et nous sommes toujours là. Soudain mon regard est attiré par autre chose, une feuille parmi toutes celles éparpillées. Et le dessin ressemble à un plan, le plan d'un laboratoire ! Je m'assis rapidement et chercher dans les autres feuilles. Il y a inscrit toutes les découvertes qu'il a faites sous forme de journal.

- J'ai découvert un laboratoire, c'est là-bas qu'elles vivent et se réunissent la journée...

Je lis doucement les phrases qu'il a écrite en murmurant.

- J'y vu comment elles se nourrissent des corps qu'elles tuent mais j'ai aussi compris qu'elles avaient été créees par l'homme. Je ne sais toujours pas comment mais je suis sur la bonne voie, j'y retournerai demain pour essayer d'y voir un peu plus clair....

Y retourner ? Il m'a pourtant dit qu'il n'y était allé qu'une seule fois. Je continue ma lecture concentrée.

- J'ai réussi à entrer par la fenêtre aujourd'hui. Je les ai observé toute la journée, je ne sais pas ce qu'elles font mais elles se regroupent dans une pièce pendant une heure ou deux et en ressortent comme si ne rien n'était.
Elles ne m'ont toujours pas repérées mais je fais attention qui sait ce qu'elles pourraient me faire. J'ai essayé de pénétrer dans cette pièce mais elles m'ont de suite repéré. Tant pis j'y retournerai demain.
J'ai bien fait d'écrire ce journal, il se passe des événements bizarres depuis que je me rends là-bas. Je perds la notion du temps et le soleil m'est de plus en plus insupportable, je n'arrive pas à me l'expliquer.
Je me suis de nouveau fait repérer, et j'ai bien cru que cette fois je ne pourrais pas m'échapper. J'ai eu l'impression que la terre m'attirait, que la gravité était plus forte...

Je me souviens avoir ressenti la même chose lorsque nous étions dans sa chambre, le soir avant de partir. Je tourne la page mais une partie est gommé, je fronce les sourcils et tante de déchiffrer ce qui est écrit.

- J'ai remarqué une tâche noire sui commençait à apparaître le long de la jambe. Je ne sais pas à quoi c'est dû mais je vais faire plus attention.
- Fini. Elles savaient depuis le début que j'étais là. Elles m'ont tendu un piège.

Le reste est complètement effacé. Je peux seulement lire sur la page suivante:

- Je ne retournerais plus jamais là-bas. La seule chose que je peux faire c'est oublié ce qu'il s'est passé.

Mon coeur bat à cent à l'heure. Pourquoi ne m'en a t-il pas parlé ? Je repose le carnet et fouille dans le tas. Peut-être a-t-il écrit sur une autre feuille ?

- Héloïse ?

Je sursaute violemment et me retourne vers lui prise en flagrant délit. Il se redresse et fronce les sourcils en apercevant le vrac que j'ai mis sur le bureau. Je le fixe incrédule devant les papiers. Ce n'est pas à moi de me sentir coupable.

- Tu m'as menti, dis-je en lui lançant le carnet. Pourquoi tu m'en as pas parlé ? Tu me fais pas confiance ?

Le vrai dans tout ça c'est que je me sens terriblement blessée qu'ils ne me disent pas tout.

- C'est pas ça, Héloïse.
- C'est quoi alors ? crié-je. Le fait est que tu me caches des trucs importants !

Ma voix se brise et je dois me mordre la lèvre pour m'empêcher de pleurer.

- Qu'est-ce qu'il s'est passé ?
- Tu viens de le lire non ? souffle t-il de dépit
- Arrête Nevra ! Tu sais de quoi je parle la dernière page, la moitié est gommé !

Il se lève et ramasse la cahier par terre.

- Pourquoi tu veux pas m'en parler ? soufflé-je.

Je m'approche de lui et m'assoie sur le lit.

- On est embarqué dans la même galère et étant donné la phrase que j'ai lu à la fin du carnet, en parler te ferait peut-être du bien.

Sa respiration s'est accélérée et il me regarde tristement. Je sais qu'il hésite.

- Pour commencer, repris-je doucement. Est-ce que tu supportes mal le soleil encore ? Et ta jambe ?

Je jette un rapide coup d'oeil sur ses tibias, rien.

- C'est passé, me souffle t-il. Et le noir s'est estompé il y a seulement quelques jours.
- Et la notion du temps ?
- Aussi.
- Ok, c'est plutôt une bonne chose non ?

Il hausse la tête et je pose ma main sur son cou pour le forcer à me regarder.

- On est là l'un pour l'autre non ? Même avant qu'il se passe ce qu'il s'est passé entre nous, dis-je en faisant allusion au début de la nuit.

Il affiche et sourire en coin et je lui tends mes lèvres qu'il saisit avec une douceur infini.

- Raconte moi la dernière page, Nevra...
- Elles sont intelligentes tu sais. Elles savaient que j'étais là dès la première fois. Le quatrième jour elles m'ont tendu un piège, avoua t-il. Elles se sont cachés et elles m'ont attendu. Dès que je suis arrivé, j'ai senti une sensation de lourdeur et je crois que je me suis évanoui. Quand je me suis réveillée, j'étais dans la pièce. Celle où elles se rendent tous les jours pendant une, heure ou deux. J'étais relié à une espèce de machine. Attaché de sorte à ce que je ne puisse pas bouger. Une des créatures est arrivés, elle s'est transformé en humain Héloïse. Je te jure j'ai cru que je devenais fou, que j'avais des hallucinations...Mais non, c'était un homme et il m'a injecté un liquide dans le bras un peu bizarre de couleur jaune. Dès que le produit est entré en contact avec mon corps j'ai eu l'impression que j'allais explosé. Ma tête s'est mise à tourner et j'ai eu des sortes de flash. Ce n'était pas très concret, je voyais des images, des seringues, des médecins et j'entendais d'effroyables cris. La douleur était atroce et avec ma force vampire -et je crois que c'est ce qui m'a sauvé sinon je serais plus ici aujourd'hui. J'ai arraché les câbles. Quand je le suis levée, j'ai vu que j'étais relié à l'une de ces bêtes. Ils voulaient transférer son esprit dans mon corps je suppose. Je ne me suis pas posé plus de questions sur le coup. Je me suis enfui comme j'ai pu et je me suis promis de ne jamais revenir.

Je le regarde choqué de cette nouvelle révélation.

- Mais, je ne comprends pas pourquoi est-ce qu'il voulait transférer l'esprit de cette chose dans ton corps si elle en avait déjà un ?
- C'est ce que je me suis dis pendant des semaines, je me suis torturé l'esprit et j'en suis venu à une seule conclusion: elles ne peuvent pas survivre longtemps dans leur corps biologique. Elles ne nous tuent pas pour se nourrir uniquement, elles prennent possession de nos corps pour survivre et se reproduire.

Je le regarde abasourdi ma tête bourdonne tant toute cette histoire est improbable. Je reformule dans la tête ce qu'il vient de me dire et tilt soudain.

- Ce qui veut dire que...
- Que ce sont les corps de tous les gardiens décédés qui nous attaquent.

Oh mon dieu ! Je souffle pour me calmer. Quel enfer ! Et malgré ce que nous savons il reste encore tant se mystère. Il faut que je m'allonge, je ne me sens vraiment pas bien.

- Et tu n'as pas eu d'effet secondaire avec le liquide ? réalisé-je.
- Non. J'ai fait bien attention au moindre symptôme.
- Ok, ça va alors, dis-je pour me rassurer.

Il hausse la tête et m'aide à m'allonger pour me calmer.

- On va mourir, paniquai-je.
- Non, non on va pas mourir ma belle. On finira par trouver une solution.
- Laquelle ?
- Je ne sais pas encore mais on trouvera. Repose-toi encore un peu il est encore très tôt et on peut pas sortir avant au moins trois bonnes heures.

Il caresse le coin de ma joue et je me blottis contre l'oreiller prête à m'endormir de nouveau.
                           ********
Un bruit sourd me réveille en sursaut. Je cherche Nevra du regard qui s'est déjà levé aux aguets. Pitié, je suis fatiguée de tous ces drames. Il me fait signe de ne pas faire de bruit et grimpe à l'échelles. Le bruit résonne encore plus fort, quelqu'un tente de rentrer à l'intérieur, en forçant la serrure ! Encore ces créatures ? Le soleil ne va sans doute pas tarder à se lever ça m'étonnerait qu'elles soient encore aussi loin du laboratoire... Avec prudence Nevra débloque la serrure en positionnant son autre main sur son couteau. La porte s'ouvre avec fracas. Et je n'ai pas le temps de réagir que je vois un corps tomber à terre.

- Oh mon dieu ! hurlai-je sous le coup de la surprise.

Je m'avance doucement et remarque des oreilles qui dépassent de la tête du corps. Ne me dites pas que c'est...

- Chrome !

Je me précipite sur lui et le serre aussi fort que je peux dans mes bras.

- Tu vas bien. L'oracle soit loué !

Soudain j'entends Nevra rigoler et redescendre suivit d'un homme à la chevelure bleu. Ez ! Je me détache du loup et me précipite dans ceux de l'elfe.

- Vous allez bien !

Pour une fois il accepte mon étreinte et me la rend.

- T'abuses, Ez ! s'énerve Chrome.
- Je t'avais dit de ne pas t'appuyer sur la porte, ricane l'elfe.

Je les regarde amusée, ce qu'ils m'ont manqué !

- Mais Alajéa et Caméria ? pensé-je tout à coup.
- Elles vont bien, on a juste échangé nos binômes, m'informe Chrome.
- Beaucoup trop insupportable, peste Ezarel.

Je ris discrètement. J'aurais du parier sur la durée du duo, tiens ! Nous nous installons tous les quatre en tailleurs sur le lit, nous avons beaucoup de chose à nous raconter...D'après ce qu'ils ont dit les deux binômes, c'étaient retrouvés au bout d'un seul moi et avait décidé d'échanger à ce moment là. Ils ont réussi à s'abriter dans un abri beaucoup plus petit mais ils ont décidé de le quitter puisqu'il commençait à prendre l'eau après ça, ils n'ont pas cessé de fuir. Est venu en suite notre tour de raconter nos péripéties. Où Chrome n'a pas cessé d'intervenir:

« Quoi t'es restée toute seule pendant deux mois ? Et t'es toujours en vie ! » « Et t'as trouvé l'abri comme ça ? C'est vraiment grand ! »

Bref, inutile !
Nous en sommes en suite venu à un sujet plus sensible: les découvertes de Nevra. Lors du récit, Ezarel avait froncé les sourcils, écoutant attentivement Nevra, et Chrome s'était subitement tu. L'ayant déjà entendu je me laisser tomber dans le lit et étendant mes jambes sur Chrome qui me lança un regard noir. Une fois qu'il eut fini personne ne pipa mot avant que le loup ne brise le silence.

- On doit y aller dans ce cas !

Nevra me lança un regard furtif et leva les yeux au ciel devant mon regard entendu.

- Je suis d'accord avec toi, acquiescé-je.

Ezarel ne donna pas son avis pour l'instant et s'allongea à son tour sur le lit.

- On devrait dormir et y réfléchir à tête reposé.
- Ok, prenez le lit, intervint Nevra. On a déjà dormi tous les deux.

D'accord avec lui, je me lève et m'assoie sur la chaise pour leur laisser de la place. De toute façon, nous pourrons bientôt sortir Nevra et moi, le soleil est presque levé.

                        **************

- Alors ça fait quoi de revoir son meilleur ami et sa plus jeune recru ? lui demandé-je.
- C'est cool mais pas autant que de te revoir toi, dit-il taquin.
- On se demande bien pourquoi, tiens...

Il attrape ma taille et m'attire contre lui. Nous profitons du soleil dehors tandis que nos deux amis dorment en bas depuis maintenant cinq bonnes heures.

- Alors, me dit-il en tant que copine, est-ce que tu penses que...
- Copine ? lui demandé-je tout à coup.
- Oui ? Enfin sauf si tu veux pas qu'on mette d'étiquette sur notre relation...
- Si, le coupé-je. Bien sûr que je veux tenir cette place pour toi.

Je l'embrasse et souris contre ses lèvres. Il est vraiment trop mignon.

- Et bien, je vois que les choses ont bien évolué ! résonne la voix d'Ezarel.

Je me détache de Nevra qui ne retire pas ses mains de mes hanches et lui lance un regard en passant. Chrome sort à son tour et bug littéralement sur les bras de Nevra.

- Eh bien on ne l'attendait plus ! s'exclame t-il.
- Ne me dites pas que vous...avez dans le lit où on vient de dormir ?

Nevra plisse les lèvres et je ne peux pas retenir un petit rire.

- Bon peu importe, je ne veux rien savoir, annonce t-il avec une mine dégoûtée. J'ai réfléchis. On doit y aller.

Je sens immédiatement les mains de Nevra se resserrer autour de mes hanches. Tendu au possible, il se tourne vers Ezarel.

- Ez'..
- Je sais et j'ai analysé tout ce que tu m'as dit. Mais on sera quatre cette fois et puis on doit sauver tous ces gens, ça vaut le coup.

Il inspire et nous regarde tous les trois.

- D'accord, d'accord, renonce t-il. On partira demain matin dès que le soleil se lèvera.

                            ***********

- C'est toi la fille du groupe, c'est toi qui prépare la bouffe !
- Pardon ? m'étranglé-je.
- Ben ouais, intervint Ezarel. C'est dans tes gênes de femme.

Je les regarde les yeux exorbités, ils veulent vraiment aller sur ce terrain là ?

- Je rêve où vous êtes en train d'être de faire du sexisme à l'état pur et d'utiliser des stupides stéréotypes ? râlé-je.
- C'est juste que t'as plus l'habitude que nous, m'achève Nevra.

Ma mâchoire en tombe. Puis il se regarde tous les trois et éclate de rire. Ils se foutent de moi !

- Vous êtes cons ! râlé-je.

Et voilà ce que ça fait de se retrouver seul face à ces trois mecs ! Ils s'allient contre moi les bougres.

- On plaisante, Héloïse ! riposte Chrome.
- J'ai cru qu'elle allait t'en coller une, rit Ezarel.
- Avec sa force de mollusque ? Pfff !

Je lève les yeux au ciel et Nevra m'attrape par la taille pour que je m'assoie sur lui. En face de moi Chrome me regarde avec un sourire taquin:

- Mais du coup, tu veux quand même pas préparer à manger ? demande t-il. Mais pas parce que tu es une fille, juste parce que je crève la dalle.
- Même pas en rêve, lâché-je en articulant mes syllabes lentement.

Nevra rit contre ma nuque et me soulève pour se lever et se dirige vers la « cuisine ».

- Quel homme ! approuvé-je.

Il me lance un clin d'oeil et je ris en l'observant la joue posée sur ma paume. Ces petits moments entre nous me réchauffe le coeur.

- Pourquoi tu souris comme une niaise ? ricane t-il.
- Parce qu'elle est amoureuse ! renchérit Chrome.
- C'est probable, dit-il en m'étudiant.
- Probable ? T'as vu ses yeux quand elle le regarde ? C'est sûr !

Cramoisie, je me retourne vers eux pour leur lancer un regard noir. Et j'entends Nevra rire tout en sortant un paquet de pâtes. Mon dieu, qui a eu l'idée de me laisser toute seule avec ces trois gaillards ?

**************
Levés aux aurores dans un boucan pas possible par Ezarel, nous marchons depuis près de trois heures dans la forêt. D'après Nevra nous devrions arriver d'une minute à l'autre. Je regarde mes trois amis, qui semblent profondément concentrés. La veille au soir, nous avons fini par discuter de notre « plan ». Nous avions convenu que nous resterions tous ensemble avec la formelle interdiction de se séparer. Nevra serait notre guide, puisqu'il avait pris l'habitude d'aller là-bas.
Mon commandant nous fit signe de ne pas faire de bruit lorsque nous arrivons devant un portail délabré. Le paysage qui s'offre à moi me glace le sang. Il n'y aucune fleurs, ou végétation contrairement au reste de la forêt. Le bâtiment est grand, et je remarque que pas une seule des vitres est intacte. Les murs sont sales et envahis par les ronces et des corbeaux sont venus se loger sur les branches d'un arbre mort. Ezarel est le premier à faire un pas et enclenche la poignet qui grince, il le pousse en suite du bout des doigts et nous lance un regard inquiet. Nous nous élançons à sa suite en retenant notre respiration. Nous ne devons surtout pas parler. Dès que nous passons le porche, la chaleur est beaucoup plus étouffante. Je ne me rappelle pas que Nevra ait mentionné un changement de température dans ses journaux pourtant. Chrome se fige soudain à mes cotés et le lui lance un regard interrogatif. Il nous montre du doigt la porte du laboratoire qui s'ouvre très lentement. Nous n'osons plus bouger mais personne n'en sort.
Elle savent que nous sommes ici...Nevra prend les devant et nous fait signe de le suivre. Nous contournons doucement le bâtiment et arrivons devant un trou dans le mur, assez grand pour nous y faufiler. Ezarel s'y engouffre le premier, suivit de Chrome puis vint mon tour. Je me penche mais soudain un bruit résonne derrière mon dos. Je me tourne brusquement et j'ai le temps d'apercevoir une ombre qui passe. Nevra pose sa main sur ma nuque et se penche à mon oreille.

- Qu'est-ce qu'il y a ? murmure t-il.

Je l'imite en me penchant contre lui.

- J'ai vu un truc passer.

Il se retourne et inspecte les horizons. Forcément il n'a plus rien...Il me fait signe de me dépêcher. Je m'engouffre dans le trou et suis Chrome. Mais bon sang, à quel point ce mur est-il épais ? Lorsque nous arrivons enfin au bout de ce « tunel » je dois plisser les yeux pour mieux y voir. La pièce est quasiment plonger dans le noir. Nevra nous tend à chacun une lampe que nous allumons sans plus attendre. Par l'oracle ! Cette pièce est tout bonnement affreuse, ressemblant terriblement à une scène de film d'horreur. Les plans de travail sont tous encombrés de milliers de morceaux de verres et de matériel médical. Je crois même y voir du sang. Des portes claques au dessus de nos têtes et je recule sous le coup de la surprise. Heureusement Ezarel à le réflexe de me rattraper par le bras avant que je ne chute en me prenant les pieds dans je ne sais quoi. Je baisse la lampe et...oh mon dieu. L'elfe me tire en plaçant la main sous son nez suite à la terrible odeur qui embaume toute la pièce. Un homme est allongé au sol, couvert de sang...D'après l'état de sa chair, il doit l'être depuis un moment. Nevra attrape ma main dans la sienne et vient en caresser discrètement le dos avec son pouce. Nous inspectons rapidement les lieux, autour de nous mais ne remarquant rien d'important nous décidons de sortir. Nous tombons sur un long couloir dans le même état que la pièce. Nous avançons prudemment à chacun de bas pas du verre craque sous nos pieds. Nous arrivons devant une pièce avec une baie vitrée comme dans les hôpitaux. Ezarel éclaire contre la vitre et une dizaine de créatures se retourne vers nous. Nous avons juste le temps de nous baisser pour ne pas qu'elles nous voient. L'une d'elle pousse un hurlement et Nevra me force à avancer accroupi. Chrome court presque et réussit à ouvrir la pièce d'à coté. Nous nous faufilons à l'intérieur. Ezarel appuie frénétiquement sur l'interrupteur. Les néons s'illuminent et j'ai la surprise de remarquer que la pièce n'est pas sale juste sans dessus dessous. J'avance avec prudence attrape un plan de ce que je devine être le labo. Je fais signe à mes amis de venir.

- Nous sommes ici, dis-je en pointant du doigt la petite pièce.
- T'es bête, souffla Chrome en me tapant la tête. On doit pas parler.
- C'est bon, elles savent qu'on est là de toute façon.
- Donc nous sommes dans la salle de recherche numéro 1, souffle Ezarel.
- Où se trouve la salle dont tu as parlé ? demandé-je à Nevra.

Il se place dans mon dos pour mieux voir le plan, son souffle chaud caresse ma nuque et je peine un instant à me concentrer. Il attrape un stylo et fait une petite croix sur une salle.

- Ici à l'étage. On doit prendre les escaliers de ce côté et éviter ces trois salles.
- Pourquoi ? demanda Ezarel.
- C'est ici qu'elles se réunissent.

J'acquiesce tandis que Chrome s'écarte de nous pour aller feuilleter les feuilles éparpillées. Je décide de l'imiter et m'avance vers l'étagère. J'attrape un des gants dans une boite que j'estime propre et attrape un des bocaux. Je l'ouvre et renifle rapidement son contenu.

- C'est de l'essence, annoncé-je.
- Pourquoi un laboratoire a t-il besoin d'essence ?

J'hausse les épaule et continue mes recherches. Je m'avance vers le microscope et remarque qu'il y a plusieurs lames rangées dans un pot. J'en saisi une et m'assieds sur la chaise. Ok voyons voir de quoi il s'agit. Je place la lampe et effectue tous les réglages nécessaires. C'est de l'ADN et humain ! J'observe attentivement mais tout me paraît absolument normal. J'attrape alors la seconde lame. Toujours de l'ADN ou pas mais...oh mon dieu. Je prends le temps d'observer plus attentivement pour être sûre de moi.

- E-ezarel tu devrais venir voir ça...

Je pâlis lorsqu'il s'approche. Il observe pendant quelques minutes et me lancent un regard grave.

- Qu'est-ce qu'il y a ? intervint Chrome.

Je regarde Ezarel qui semble perdre tous ses moyens. J'attrape alors une feuille et des papier sous le regard intrigué de Nevra et le loup.

- L'ADN, l'acide désoxyribonucléique. Je ne sais pas si vous vous rappelez de vos cours, dis-je en faisant un petit schéma. Il est composé en deux hélices qui s'enroulent sur elles-mêmes. Elle est composé d'une succession de nucléotides qui est composé d'un sucre, le desoxyribose et groupement phosphate et une base azotée. Chacune d'elles sont complémentaires, Adénine-thymine et Guanine-cytosine.

Je prends un temps pour voir s'ils ont tout digéré puis continue:

- Or ici, dis-je il n'y a qu'une seule hélice et donc les bases ne sont plus complémentaires. Je ne sais même pas si on peut dire que c'est de l'Adn et si tous les éléments qui le forme y sont.
- Et qu'est-ce que ça veut dire concrètement ? demande Chrome. Elles ont peut-être une modification génétique ou un truc du genre...
- Non, non tu n'as pas compris, L'ADN est universelle et tous les être vivants sont composés de cette molécule. Or, elles n'ont pas d'ADN. Ce qui veut dire...
- Que ces créatures sont déjà mortes, continue Nevra à ma place.

Je les regarde gravement et Ezarel se laisse tomber sur la chaise.

- Et comment fait-on pour tuer quelque chose de déjà mort ? lâche t-il comme une bombe sans attendre une quelconque réponse.

J'aurais pu me croire dans un film dont nous étions les acteurs principaux, vraiment. Il ne manquait plus que la musique dramatique suivant l'ultime révélation.

- On devrait étudier leur caryotype, soufflé-je à Ezarel. Si elles en ont un, tout est tellement irrationnel et improbable.
- Attends, attends mais comment tu connais tout ça ? m'interrompt Chrome.
- J'ai fait des études de biologie sur terre, leur appris-je dans un calme olympien.
- Mais que faisais-tu chez les ombreux ? souris Ezarel.

J'hausse les épaules en lançant un regard à Nevra qui en lance un à Ezarel.

- Elle est divergente, que veux tu que je te dise, répond Nevra en me fixant tendrement.

Je ne peux pas m'empêcher d'avoir une pensée pour Tris dans le célèbre film divergente. J'aurais bien aimé faire la ref  ils ne comprendraient pas ! Il n'empêche que si je pouvais avoir tout son courage pour cette épreuve, ça m'arrangerait.

- Bon aller, me sortit de mes pensées Ezarel. Je vais inspecter les autres lames. Vous devriez chercher d'autres indices.

Nous acquiesçons et inspectons le moindre recoin de la pièce. Puis nous en venons à la conclusion qu'il n'y a absolument rien d'autres.
Je soulève doucement le rideau qui nous cache des créatures dans la pièce d'à côté. Elles ne sont plus là !

- Nev ! Il faut qu'on ferme la porte à clés. Tout de suite, dis-je en ouvrant le rideau en grand.

Il se précipite vers la porte et a juste le temps de la fermer que des coups résonnent dessus.

- Regardez ! dis-je soudain. Il y a un carnet d'expérience dans la pièce d'à côté. On doit le prendre.

J'attrape le plan et l'analyse attentivement. Et lève la tête, je suis la seule à pouvoir passer.

- Je vais passer par le conduit ! dis-je en déplaçant la chaise.
- Qu'est-ce que tu fais ? Non ! se précipite Nevra en attrapant mon poignet.
- Nev, y'a peut-être une info importante dessus !
- Je veux pas que tu y ailles toute seule. C'est trop dangereux. Et si c'est un piège.
- Je veux prendre ce risque. Et vous êtes juste à coté au cas ou.
- Oui avec une vitre incassable et des dizaines de créatures à la porte !
- Fais-moi confiance, dis-je en plantant mon regard bleu dans le sien.

Ses yeux fixent le moindre recoin de mon visage et il soupire en l'attrapant de ses deux mains pour embrasser mes lèvres.

- Fais attention et je t'en conjure, ne sois pas impulsive !

Il m'embrasse de nouveau et me fait la courte échelle. Je m'introduis rapidement dans le conduit et pousse sur la trappe. Aller ouvre toi. Elle se fracasse sur le sol et je saute en me réceptionnant plutôt bien ! Je lance un regard aux garçons à travers la vitre qui me regarde avec anxiété. Par la suite, je cours presque jusqu'au carnet mais je suis intriguée par un frigo tenu par un cadenas. J'attrape un poids, ceux pour régler la balance et commence à frapper contre celui-ci.

- Aller, cède ! Cède !

J'hurle presque en y donnant tout mes forces. Yes ! Après je ne sais combien de coup il se brise et j'ouvre la porte. Oh mon dieu, si c'est bien ce que je crois ! La poignet s'active derrière-moi. Je referme rapidement et me précipite vers le conduit. Je vois avec effarement la porte s'ouvrir laissant place aux créatures. J'attrape la chaise et monte rapidement dessus. Bon sang, je suis trop petite ! Je saute et essaie de me hisser avec mes bras.
Aller Hélo ! Bouge tes fesses !
Une de ces bêtes s'approche et j'ai juste le temps de rentrer dans le conduit avec que sa main griffée ne m'arrache la jambe. Je me précipite et quand je tente de ressortir Nevra m'attrape par la jambe pour le faire sortir plus vite tandis qu'Ezarel s'empresse de fermer le passage. Le vampire me réceptionne dans ses bras et je dois inspirer pour le calmer.

- On avait dit pas d'impulsivité, me blâme t-il en examinant ma cheville.
- Non ça va, dis-je en brandissant le carnet.

Nevra me tape doucement la tête et je décide de me laisser aller sur son épaule. L'adrénaline a eu raison de moi.

- Les gars, réalisé-je tout à coup. Y'avait des ovules et des spermatozoïdes !
- Mais p...

Il n'a pas le temps de finir sa phrase que la porte s'ouvre à la volée. Nous nous retournons tous surpris. Et remarquons avec choc que c'est....

- Valkyon ?

À suivre...

Salut tout le monde, j'espère que vous aimerez ce chapitre ! En tout cas, j'ai adoré l'écrire. Tellement que je n'arrive plus à m'arrêter ! Enfin j'essaye d'écrire la suite très vite et au faite si les OS sur amour sucré vous intéresse aussi, je vous mets le lien de mon deuxième livre: https://my.w.tt/77vQt2o64X.

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