BOOM BITCH ! CHAPTER ! *DAB* /SE PREND UN MUR/
Comment allez vous chère... Crustacés ? (j'ai un blème avec les surnoms) Alors d'ja pour l'anecdote j'vais vous avouer que ce chapitre il aurait bien put être posté ya d'ja deux jours... Mais que j'avais la grosse flemme de le corriger donc il a trainer :pastaper: ET ! Il a bien faillit ne pas sortir non plus aujourd'hui... Remercier Amazon qui me troll actuellement avec mes mangas, envoyant des tomes, et en oubliant toujours un, que je dois lire AVANT ceux que je reçois, voila. La joie d'avoir deux tomes qui traines sur mon bureau que je ne peux pas lire car il m'en manque 1 8D *pleure* Enfin... J'avais envie de vous confier ça, mais, bon, voila un bon petit chapitre qui est cours en plus *pars se suicider* Mais je tenais à vraiment l'écrire... Bien qu'il sert à rien honnêtement '^' *c'est pas bien le remplissage...*
ENFIN ! Bon chapitre à vous xD
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♦ Mackenzie ♦
J'ouvris la porte de la chambre après m'être changé, tout en grimaçant tandis que je réajustais mon col montant, dont je ne cessais de tiré dessus, ayant l'impression d'étrangler. Bien que j'étais reconnaissante à cette petite infirmière de nous avoir donné des habits de rechange, je me sentais trop bien habillé à présent... J'étais vêtu d'une petite veste, boléro, d'un violet grisé sombre aux bordures or, à manche courte, dont le col couvrait toute la surface de mon cou et laissait découvert mes épaules blanches. En dessous de cette dernière, je portais tout simplement un haut marron dont le bustier était blanc, ma taille étant entouré d'une large ceinture marron. Je portais toujours une jupe, cette dernière avait la même teinte que ma veste, ainsi que les mêmes bordures or. A mes pieds je portais à présent de simples petites chaussures grisé, violacé aux bouts blancs. Le tout étant couvert de grandes chaussettes violet sombre, presque noir.
Je ne pus m'empêcher de tirer encore une fois sur le col, qui me grattait avant que je ne me glisse dans le couloir, me dirigeant doucement mais, surement, à la chambre que m'avait indiqué la petite infirmière tout à l'heure. La chambre 107, celle où reposait mon frère. Je soupirai, la mine soudainement sombre tandis que mes yeux bicolores glissèrent sur le côté, pour observer l'autre bout des lieux. Je cherchai un bref instant la présence de Kayla, ne la voyant nulle part. Peut-être se changeait-elle encore ? Peu importe, à vraie dire, je n'espérais pas recroisé la route de la blonde jusqu'à... Je glapis, si elle savait ce que j'allais faire, elle m'en aura déjà foutu une, c'est presque certain. Son inquiétude pour mon frère m'avait tout du moins touché, il était rare de croiser des personnes comme elle, qui s'intéressait encore à notre sors et qui ne nous disait pas clairement de crever. C'est ce que je vivais ces dernières semaines à vraies dires, depuis que j'étais arriver à Orchidia, depuis que le voleur que j'avais payé m'avait indiqué ce que je cherchais était ici... Le regard des personnes n'avaient pas changés depuis toutes ces années, depuis la mort de ma mère... Mes paupières se fermèrent, me remémorant cette période là, ce moment de ma vie lorsque je demeurais à Orchidia avec mon frère, héberger et protéger par un homme, qui n'était que d'autre que la Professeur Vangelis.
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Le sommeil pesait lourd sur mes paupières lorsque je les ouvris, les clignant doucement pour m'habituer à la lueur du jour qui se filtrait entre les rideaux. Dans un grognement, je pris le coussin qui était sous la tête de mon frère qui dormait encore, pour le plaquer sur ma tête, ignorant la protestation de ce dernier, qui se releva pour aussitôt me taper sur le dos, sous ma mine blasé qui ne voulait qu'une chose – Se rendormir.
« Kenzie ! Ta encore piqué mon coussin ! »
Je ne répondis pas, le laissant continué de me secouer dans tous les sens avant qu'il ne cesse un court instant. Ce fut ce petit moment qui me fit relever la tête de mon oreiller que Daniel piqua presque aussitôt pour me l'écrasa dans la tronche. Mon cri fut étouffé par la masse dans le visage qui tomba au sol avant que mon frère ne se mette à sauter sur place, le lit le faisant rebondir tout en riant de sa petite victoire.
« J'ai gagné ! »
« Tu crois ? » Dis-je dans un sourire narquois avant de glisser mes mains sous les bras de mon frère et de la chatouillé presque aussitôt. Le garçon se mit à rire aux éclats, s'agitant dans tous les sens pour se dégager de mon emprise tandis que nous tombions à renverse dans les draps blancs de notre lit. La chambre qui était pourtant calme il y a quelque minute fut envahie par les rires de Daniel, dont les yeux se bordaient de larmes, ses épaules s'agitant.
Je me mis à rire aussi m'exclamant.
« Tu as toujours gagné, frérot ? »
« Je me disais que vous étiez bien trop calme en cette mâtiné ensoleillé... »
J'arrêtai de chatouiller mon frère, qui se raidit, tout étant restant étaler sur mon moi, nos regards se dirigeant en même temps vers la porte de notre petite chambre, qui c'était ouverte sans que nous l'entendions, avant que la personne aux pieds de cette dernière n'élève sa voix douce. C'était un très grand homme, aux cheveux sombres, avec une unique touffe de cheveux blondes sur le front et sous ses lunettes, brillait des yeux bleus sombre pétillant d'amusement nous voyant moi et mon frère s'amuser ensemble, que je ne tardai pas envoyé sous le bas côté du lit ignorant son cri de douleur lorsqu'il s'écrasa au sol, avant de me redresser bien droite, debout sur le lit, peinant à garder l'équilibre. Mon petit frère se redressa, se grattant la tête dans un cri de protestions tandis que je me baissai légèrement en avant tout en clamant.
« Excusez nous si nous vous avons réveillé Professeur Vangelis ! »
Le médecin, toujours sur le pas de la porte, écarquilla les yeux en voyant mes excuses avant qu'un fin sourire ne se dessiner au milieu de sa barbe et qu'il ne s'approche de moi, frottant sa grande main dans mes cheveux, ignorant ma protestation, tandis que mes petites mains tentait de repoussé la sienne. Je ne pus empêcher mes yeux de lancer des éclairs. Cela faisait maintenant trois ans que moi et mon petit frère ont avaient étés sauvés et recueillis par le Médecin de la famille Royale... J'avais du mal à m'y faire ! Tout était tellement grand chez lui et dans le palais ! Il m'était déjà arrivé de m'y perdre plusieurs fois... Mais, c'était un lieu rêvé lorsque Daniel décidait de jouer avec moi, ayant toute un grand espace pour pouvoir s'amusé ensemble, accompagnée de temps à autre par une autre présence très peu étrangère à présent, bien que cela me semblait toujours étrange qu'ont soient trois à jouer et non deux. Mon frère quant à lui, semblait s'habituer malgré son jeune âge et... Deux trois problèmes. Mon regard se posa sur ce dernier, qui se redressait alors que le Professeur Vangelis vint vers lui mais, surtout sur son visage, qui était marqué d'un œil au beurre noir. Si le médecin de la famille royal nous avaient acceptée malgré notre sang, certain nous regardaient encore de travers ou allait trop loin, surtout avec mon petit frère. Je m'assis, les jambes pliées sous moi, observant le grand homme, bien habillé par une chemise blanche et sa grande veste sans manche habituel, son nœud violet parfaitement noué autour de son col, observé l'œil de Daniel, songeur et l'étudiant.
Trois ans, trois années que nous vivions à Orchidia... Mais, qu'aussi ma mère avait été tuée... A ce souvenir de son corps sans vie je ne pus m'empêche de tressaillir sur place, serrant la jupe de ma robe blanche que j'avais sur le dos, dans une grimace, ne pouvant empêcher les tremblements de me reprendre. Des tremblements de haine. Chaque jour qu'il passait, était une nouvelle journée qui me remplissait de ce sentiment envers mon père. Le premier sentiment que j'avais éprouvé en le voyant couvert du sang de ma mère avait été une profonde tristesse, une incompréhension totale... Mais, depuis peu, l'idée de vouloir lui faire payer m'effleura un peu plus l'esprit... Tout comme une crainte, une peur me tordait l'estomac, n'était-ce pas mal de vouloir se venger ? De vouloir le voir mort à son tour ?... Je glapis bruyamment à cette penser, attirant l'intention du Professeur et de mon frère qui tournèrent ensemble la tête vers moi, leurs regards interrogateurs. J'eue un sursaut, ayant un léger mouvement de recule, tout en grimaçant.
« Ca va pas Mackenzie ? » me questionna le Professeur tandis que je fis non de la tête en agitant les mains devant moi.
« Tout va bien ne vous inquiétez pas ! » J'eue un frisson voyant les paupières de mon frère se plisser, dans un regard soupçonnant. Il avait beau n'avoir que six ans, il était beaucoup trop observateur à mon goût ! Je reposai mes mains sur mes jambes repliées tout en continuant à observer le professeur, qui semblait très bien habillé... Enfin je veux dire, encore mieux habillé que d'habitude. Il 'avait pas son accoutrement d'habitude de médecin. Je penchai la tête sur le côté, laissant ma petite mèche blonde pendre sur le côté. « D'ailleurs que faites vous réveillé si tôt et en étant si bien habillé ? »
« Une visite spéciale... Très spéciale » Ajouta-t-il en portant mon frère en glissant ses mains sous ses épaules et l'y déposa sur le lit, sous sa mine boudeuse. Je lui frottai un coup les cheveux ce qui ne fit qu'accentuer sa petite frimousse grincheuse, il croisa les bras alors que le Professeur poursuivis tout en nous regardants tout deux. « Le souverain de Sabledoray et son fils rends visite à la Famille Royale d'Orchidia aujourd'hui... Et en tant que médecin Royale et proche ami de la reine je me dois d'être présent »
« Sable Doré ? » répéta mon frère, la tête penché sur le côté.
Mais avant que le Professeur Vangelis ne puisse répondre, des bruits de pas bruyant résonnèrent dans le couloir qui menait à notre chambre. Notre ne s'ouvre à la voler dans un bruit sourd qui nous fit tout trois sursauté que même Daniel a bien faillit en tomber du lit, si je lui avais pas attrapé le bras à temps, afin de la rapprocher de moi. Sans quitter la petite présence qui rentra dans la chambre, levant la petite robe bleue et blanche qu'elle portait, tel une princesse mais surtout, pour éviter à ses petits soulier bleus de marché sur la jupe de cette dernière. Un diadème en or, orné d'un jade vert était posé sur ses cheveux noirs parfaitement coiffé pour l'évènement sans doute. Des étoiles brilla sous mes yeux en voyant la tenue de la petite princesse Jadina qui par contre, ne s'accorda nullement avec son visage boudeur et lasser.
Si le fait que le Professeur Vangelis, le médecin de la famille Royal, ami fidèle à cette dernière, hébergeait des Jades Noirs surprenaient certains Orchidiens, le fait que la petite Princesse Jadina jouaient avec eux ne faisant que taire les plus haineux. En effet, la Princesse Jadina et moi nous étions tombés un jour par hasard, nez à nez dans l'un des couloirs interminables du château, alors qu'elle fuyait l'une de ses réunions ennuyeuses qui concernaient son destin. Par la suite, nous avions simplement discutés de nous, parlant surtout du statu de Princesse de cette dernière, qui ne cessait de se plaindre du manque d'intention qu'avait sa mère, la Reine Adeyrid, à son sujet, faisant toujours passé ses devoirs devoirs avant elle. Et nous avions simplement sympathisé dès lors qu'elle a rencontré mon frère Daniel, qui semble obstinés par elle, voir même plus... Je jetai un regard à ce dernier, qui me serrait le bras, se cachant derrière mon petit corps fin, les joues rougissantes. Je devais avouer – Je trouvais ça trognon et de plus, la présence de Jadina semblait le calmer à chaque fois. Mes yeux furent attirés de nouveau vers Jadina qui s'avançait d'un pas lasse et lourd vers le Professeur Vangelis qui ne la quittait pas du regard, je savais qu'il l'avait plus éduqué que ses parents eux-mêmes... Il était ce qui se rapprochait le plus d'un père je pense pour elle. Mais, malgré tout, je devinai sans doute ce qui causait cette mine si sombre dans le regard vert jade de la Princesse qui s'exclama enfin.
« Professeur je ne veux pas y aller... ! » bouda-t-elle « Je veux rester ici... »
« Mais ! » La voix de Daniel attira toutes notre intention vers lui, dès lors que le regard clair de Jadina se posa sur lui, son visage vira complètement au rouge pourpre que je dus étouffer un rire tellement que je trouvais mon petit frère trop chou à ce moment- là. Il chercha ses mots, agitant les mains dans tous les sens avant de s'exclamer dans une série de bégaiement « Tu vas rencontrer le Roi de Sable Doré ! C'est génial !»
« SableDORAY » le corrigeais-je, en lui donnant une pichenette sur le nez, alors que les traits du visage de Jadina se creusait d'une grimace boudeuse.
« J'ai pas envie de rencontrer le fils du Roi... Je ne le connais même pas en plus. »
« Hé ! »
Je descendis du lit, y abandonnant mon frère qui cache son visage rougie par la timidité dans ses mains, d'être exposé ainsi face à Jadina qui le fixa avec surprise avant de me suivre du regard alors que je m'approchais d'elle, m'accroupissant pour être à sa hauteur. J'avais beau être plus âgés qu'elle ou que mon frère, je savais que pourtant, oh que oui je le savais pourtant au plus profond que moi que...
Je ne pus m'empêcher de tendre ma main fermée un en un poing vers elle, qui le dévisagea un court instant d'incompréhension, avant de plongée ses yeux couleurs jade, dans mes yeux émeraude et violet profond. Je fermai les paupières tout en laissant un large sourire illuminer mon visage pâle.
« Dit toi que c'est juste une mauvaise passe ! » Dis-je d'une voix rayonnante, elle écarquilla les yeux « Que tout ceci est une passe à passer dans ta vie et qu'un jour, que tout deux... Nous deviendrons les meilleures héroïnes d'Alysia ! »
« Hé et pis moi ?! » protesta Daniel, se levant sur le lit, manquant d'y perdre l'équilibre.
« Nous serons les meilleurs héros qu'Alysia est connue ! » Corrigeais-je lui lançant un regard amusé voyant sa frimousse frustrée avant de plongé de nouveau mes yeux dans ceux de la Princesse Jadina, qui semblait empêché un sourire d'élargir ses lèvres. « Nous sauverons le monde, nous le découvrirons, nous deviendrons... des légendes ! »
Je pense que ce fut ce mot, qui fit échapper des lèvres de Jadina, un grand sourire qui ne fit qu'illuminer son si jolie petit visage, tandis qu'un frisson de joie semblait lap rendre, la voyant se tendre et se trembloter, la tête rentrée dans les épaules. Elle fixa un moment mon poing, toujours tendue vers elle, avant d'observer sa propre main, le petit temps d'hésitation, avant que ses doigts ne se referme afin d'imiter le même mouvement afin de l'y coller contre mon propre poing. Son sourire s'élargit tandis qu'elle planta son regard dans le mien, une mine déterminée.
« Promis ? » Dit-elle, fronçant légèrement les sourcils.
« Promis ! »
« Quelle Promesse inutile. »
Je ne pus m'empêcher de marmonner, tout en fixant ma main, alors que je continuais à marcher dans les couloirs de l'hôpital, les connaissant finalement par cœur... Pour m'y avoir perdu pour aller rendre visite au Professeur Vangelis, cet homme qui nous avaient protégés et héberger quelques années avant que je ne fugue la citée comme une lâche dans le seul but de me venger. Suite à notre promesse, j'avais appris par le biais du Professeur, qu'il y avait eu un grave accident avec le cousin de la Princesse Jadina et qu'on l'accusait responsable de ceci avec le Prince Halan, l'accompagnant lors de ce moment-là. Et c'est aussi depuis ce jour qu'elle n'est plus jamais venue nous voir moi et mon frère. Chaque jour qui avait précédé celle-ci, c'était un jour des plus longs, la Princesse et futur reine d'Orchidia étant de plus en plus pris par les cours et ses devoirs royaux... A ma plus grande tristesse et déception, qui ne cessait à l'époque de s'enfoncer dans ce sentiment qui m'animait, dont j'avais peur...Cette envie de ce venger. Je serrai les dents, ravalant une boule de chagrin qui remontait dans ma gorge. Bien que notre relation se fût détériorée, le fait d'avoir appris que mon amie d'enfance était morte ne faisait que creuser d'avantage mon cœur de tristesse. Dès lors que j'avais retrouvé les Légendaires, après l'attaque des plantes carnivores et de l'éboulement qui avait entrainé Kayla et Daniel, je m'étais écrouler au sol, découvrant le cadavre en état de décomposition de mon ancienne amie. A ce moment-là, je me suis rappelé lorsqu'elle que cette dernière nous a contacté pour combattre Anathos et son armée, c'était à peine si je l'avais reconnue, mais, j'avais mis ça tout simplement sur le compte que nous nous n'étions pas vu depuis des années. Qu'entre temps, elle, elle avait eu le temps d'obtenir le bâton Aigle, de devenir une héroïne reconnue par Alysia... Moi, j'avais eu tout simplement le temps de tuer mon père. Je repoussai cette pensée ne voulant pas y penser maintenant... Mais bon... Aujourd'hui Jadina semblait belle et bien morte, au vu du cadavre elle l'était déjà même depuis longtemps et nous avions tous été trompé par une usurpatrice. D'ailleurs, je n'arrivais pas à me faire d'avis sur elle... Elle avait semblé si calme et anéanti dans les mines que n'importe qui aurait pu douter que le cadavre et cette femme soit la même personne et que cette dernière avait découvert la mort d'un proche. Mise à part ses nouveaux pouvoir, elle ne semblait pas dangereuse... Je veux dire, elle avait combattu Anathos non ? Cela ne collait pas de plus les Légendaires avaient énoncé qu'elle avait tué le Compte Kasino, son propre cousin dans les mines... Qu'elle avait même été responsable de l'attaque des plantes carnivores contre les Légendaires. Je réprimai un frisson, il fallait que je me fasse une raison – Jadina était tout bonnement morte et depuis deux ans ! La dernière fois que je l'aurais vu et parlée avec elle, avec sourire, aura été ce jour-là et seulement ce jour-ci.
Mon cœur se serra dans ma poitrine à cette pensée, tandis que je m'emparais enfin de mon foulard vert que j'enroulai autour de mon poignet dans un grognement tout en continuant ma marche. Je serrais en un nœud, laissant un morceau de ce dernier pendre dans le vide. Je devais garder la tête haute, ce problème était seulement celui des Légendaires et d'Orchidia... J'avais mes propres affaires, ma propre mission personnelle ici. Je ne suis pas venu à Orchidia pour apprendre tout ceci de base, ni pour pleurer mon amie désormais disparus aujourd'hui. Bien que je m'inquiétais pour Kayla. Oui, j'ai du souci pour elle, j'appréhende vraiment ses réactions...Surtout à la vu de l'être sensible qu'elle semble être. Je me rappelle encore de sa tête dans les mines, elle n'avait même pas pipé un mot, étant resté silencieuse pendant toute la remontée et lors de notre semaine à croupir au fin fond des mines. J'eue un petit moment de réflexion stoppant ma marche dans le couloir, que comptait-elle faire après ? Elle resterait sans doute à Orchidia avec les Légendaires, surtout avec cette affaire et là fut le problème. Cela me gênait je devais l'avouer, je n'avais aucune envie qu'elle découvre pourquoi j'étais là et il ne le fallait surtout pas. Je ne le voulais pas. Surtout que c'était un mensonge, sur un mensonge pour mon frère qui ne savait toujours rien, au moins, Kayla avait bonne parole, mais, comment réagirait-elle en sachant ce que je cache encore à mon petit frère ? Surtout qu'elle ne semble plus de mon avis et qu'elle me pousserait même à le dire... Ou bien elle n'hésiterait pas à le faire. Je me mordis la lèvre, départagé entre la crainte et la rage, me rappelant de ses mêmes paroles que cette blonde m'avait lancée dans les mines. Simple vérité ou un bobard pour que je le fasse moi-même avant qu'elle ne lui dise ? J'agitai la tête, me remettant en route en direction de la chambre. Non, que ce sois elle ou moi... Il était hors de question que mon frère sache la vérité. C'était égoïste, je n'en étais pas fier mais, je n'avais pas envie de voir du dégoût dans son regard ni d'apprendre que le père, auquel il pense, n'est qu'un pâle mensonge, sec, unicolore, raconté par mes soins. Je n'ai pas envie qu'il découvre que cet homme est une ordure et encore moins que je suis du même genre. Mes mains se mirent à trembler alors que je me suis souvenue de mon simple geste pour planter ma lame dans son cœur. Un seul geste avait suffit pour retirer la vie à mon père...
Et je me demandais aujourd'hui qui était le monstre entre nous deux. Sans doute celui qui possédait un sang maudit.
Mes yeux se posèrent sur le chiffre que je cherchais, alors que j'étais plongé dans mes pensées. 107. Je restai un moment devant la porte fermée, n'osant pas tourner la poignée. La petite infirmière qui portait le doux nom de Lavande, m'avait renseigné à son sujet lorsqu'elle m'a apporté mes vêtements de rechange. Les blessures étaient profondes et graves, elle avait avoué qu'il s'en est fallu de peu, mais, l'opération a été un succès, qu'il ne devrait pas tarder à se réveiller dans les jours à venir. Les jours à venir huh...Je plissai les yeux tout en m'emparant de la poignée froide de la porte pour l'abaisser, en ouvrant doucement la porte de la chambre. Je restai sur le pas de la porte, n'osant pas plus approché apercevant Daniel, les yeux clos. Mes pieds décidèrent d'eux même d'approcher doucement du lit, au pas de loup craignant de le réveiller. Je m'appuyai doucement sur le matelas, chaud et moelleux, ne pouvant pas détacher mon regard de son visage. Il paraissait si paisible endormis... Si seulement il l'aurait put l'être. Je me demandais si cela était possible pour des Jades Noirs, des êtres ayant un pouvoir maudit comme nous, puisse l'être un jour ? C'était une question que je me posais depuis bien longtemps... Que mon frère m'avait lui-même posé un jour. Je soupirai, mes paupières se fermant, un frisson froid fit trembler mes épaules en me rappelant de ce jour-là... Un douloureux souvenir pour moi mais, je n'osais pas imaginer pour mon frère. Enfin... Je décidai de chasser ce sombre souvenir de mes pensées, bien qu'il était encore là et qu'il serait toujours là. Je rouvris mes paupières, dévoilant mes pupilles bicolores qui se posèrent sur mon frère. Je tendis la main pour pousser de son front une mèche de cheveux rebelle tout en soupirant, ne pouvant pas m'empêcher de caresser ses cheveux dans le plus complet, me laissant seule avec moi-même. J'aimais plus que tout mon frère... Je l'aimais tellement que je n'imaginais pas ma vie sans lui, on ne c'est jamais quitté depuis sa naissance... J'ai toujours veillé sur lui. Mais... Je soupirai en baissant la tête. J'étais tout bonnement une lâche. Je fouillai un cours instant dans l'une des poches internes de ma petite veste, afin d'en sortir un bout de parchemin, sur lequel j'avais griffonné quelque mot pour mon frère. Je soulevai doucement la douce et chaude main de mon petit frère afin de coincer entre ses doigts le bout de papier jaunis. Je frotta encore une fois ses cheveux avant de faire demi-tour et sortir de la chambre.
Je sais très bien que mon frère serait en colère lorsqu'il se réveillera, lorsqu'il lira les quelques mots que j'ai pus écrire tout à l'heure à la va vite. Il ne suivrait pas Même Kayla va être prise d'une haine sans nom lorsqu'elle apprendra que j'ai encore fui, sans explication. Je l'ai dis – Je suis une lâche, mais, j'avais ma propre mission... J'avais cette chose à chercher, elle se trouvait à Orchidia, il était hors de question de perdre du temps.
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Hané *observe les alentours* : Pas de bonus ?
Kayla *mode blasé* : L'autre débile va pas faire un bonus à chaque chapitre non plu- *se fait frapper par l'autrice* Aï...
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Fiction © Précy/Little Myo
Les Légendaires © Patrick Sobral
Gif © Précy