Chapitre 71

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Je suis à nouveau déstabilisé. Il semble avoir besoins de mes p'tits mots doux et pourtant il les fuit comme la peste. Cette fois il ne m'y reprendra plus, j'enclenche le mode « corse », sinon pour moi c'est la mélancolie assurée...

Les semaines passent, durant lesquelle nous échangeons quotidiennement pas moins d'une trentaine d'Sms; preuve de notre attachement et de notre perpétuelle recherche l'un de l'autre, même si je sens ses pensées ailleurs...

Nos messages, souvent sous le signe de l'humour, nous rendent complices et nous rapprochent un peu plus chaque jour qui passe. Régulièrement, nos petits mots virent dans la dérision et prennent des sommets inattendus, sans doute pas celui de l'Everest, mais il atteint bien le clocher d'une église. Dans ces moments de franches rigolade, nous sommes comme deux enfants de cœur ne craignant que deux choses: Se retrouver coincés sous la soutane du curé pendant toute la durée de l'office ou bien encore se faire pincer le nez par la mère supérieure qui ne manquerait pas de nous répéter que « les personnes remuantes et délurées comme vous n'atteindront pas le paradis. Ce à quoi nous répondons en choeur, « Et celles qui ont les doigts qui sentent la bite, non plus ». Voilà c'est ce genre de conneries qu'on se balance durant nos heures de cours et qui nous font pouffer.

Sms Kev:
Bjrs,
On court ensemble dimanche matin

Sms Thim:
OK, rdv au lac vers 10 heures si tu veux
Biz

Sms Kev:
Ok

Kev mon rival🍋Där berättelser lever. Upptäck nu