Chapitre 36

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Au petit matin, je me réveille dans ses bras! Ni l'un ni l'autre n'avons bougé. Kev sent toujours aussi bon. Sa poitrine, bien que musclée me parait douce. J'ai envie d'y déposer un baiser, mais ce serait totalement déplacé entre potes, enfin je veux dire entre amis. La chaleur de sa peau est une invitation pour y rester lové, comme un oisillon dans son nid. Kev dort encore! Il a le visage d'un ange, celui d'une beauté surnaturelle. Je me risque tout de même à laisser un bisou dans son cou, puis succombe finalement au désir de remonter mes lèvres jusqu'à sa mâchoire, qu'elles semblent vouloir redessiner d'un trait doux et humide, pour ralentir à la commissure de ses lèvres et enfin permettre leur union sans en comprendre la raison.
Le parfum de ses lèvres m'enivre l'esprit. Je suis drogué par ce corps aux mille senteurs, me faisant trembler de désir. Que m'arrive t'il? Kev, sous l'humidité de mes lèvres, m'enlace et parcoure mon corps de ses longs doigts agiles. Rien ne semble leur échapper. De mes lobes d'oreilles, à ma fine rosette, ils caressent et s'introduisent là où Kev le décide, pour mon plus grand bonheur. Mon corps transpire du désir, de douceur et de violence que voudra bien me procurer celui de Kev. Je sens son sexe se durcir, tendu comme un arc, offrant aux portes de mon intimité, la puissance la rapidité et la douceur que j'espérais recevoir de mon Ami. L'humidité lisse et chaude de son liquide pré-séminal offre à sa verge un passage digne des rois, le tout sur fond de tapis rouges ornés de pétales de roses blanches. Dans un cris de victoire pour lui et d'extase pour moi, nos deux corps s'unissent en un éclair. La jouissance explose tout mes sens, Kev jaillit de bonheur sa semence dans mes entrailles.

Tout à coup, je sens quelques tapes sur le dos. J'ouvre les yeux, et réalise alors que je venais de rêver! J'avais fait un songe érotique, et pris mon pied dans les bras d'un homme!! Quelle horreur! Heureusement dans mon rêve, il s'agissait de Kev, ce qui atténuait un peu la blessure...

KEV: Désolé Thim, mais tu gémissais tellement fort que, ne sachant pas si c'était de douleur ou de bonheur, j'ai cru bon de te réveiller.

THIM: Tu as bien fait, j'étais encerclé de vampires...

Dis-je pour justifier l'injustifiable...



Kev se lève le premier et descend préparer le p'tit déj, pendant que je prends ma douche. Il ne tarde pas à remonter avec un superbe plateau. Je sors rapidement de la SDB, attiré par la bonne odeur du café et du pain grillé! Je ne prends pas la peine d'enfiler un shorty, ni de me sécher totalement, tellement j'ai faim. Je ne sais vraiment pas pourquoi, mais j'ai encore sommeil et en plus je crève la dalle!

Kev mon rival🍋Où les histoires vivent. Découvrez maintenant