Kev mon rival🍋

Chapitre 23

Je suis dans ses bras qui me pressent contre son coeur. Je voudrais m'en séparer mais n'y parviens pas. J'ai une boule dans la gorges. Mes pulsions sons devenues contradictoires. J'aimerais à la foi le frapper et me serrer encore plus contre lui pour absorber toute sa chaleur et sa force. Je vais craquer, me mettre à pleurer tant l'émotion est grande. Devinant mon malaise, son visage s'assombrit. Il semble tout à coup inquiet par mon attitude. Sans attendre, il me susurre à l'oreille.

KEV : Thim, que t'arrive t'il ? Tu parais ému ? De joie j'espère!

THIM : Comment peux tu ironiser de la sorte! Cela ne te suffis pas de m'avoir blessé en me trahissant ! De me faire vivre cette humiliation devant la moitié du lycée. Mais que cherches tu ? Tu viens de me détruire! Je ne suis plus rien ! Tu attends quoi ? Que je te félicites pour ta victoire ? Laisses moi, lâches moi, oui laisses moi tomber sur le sol, il serait moins pénible pour moi d'être à terre devant tous, que d'être maintenu de force par Juda!

Sous mes paroles, son visage était devenu pâle! Toute sa belle assurance avait disparue. C'est d'une voix trop calme sous des lèvres tremblantes qu'il répliqua:

KEV / Je ne comprends pas! Pourquoi es tu dans cet état ? Même mes deux équipes ont souhaitées se joindre aux tiennes, certes de façon très puérils, pour te démontrer leur totale soumission. Comme des Huskys le feraient au chef de meute, ils ont exposé leur organes génitaux à celui qu'ils considèrent comme leur chef. Puis ils t'ont porté aussi haut que leur joie était grande.

THIM: Mais tu m'embrouilles, je ne comprends rien à ce que tu me racontes.

KEV : C'est simple, comme je te l'ais pourtant expliqué par texto hier soir, puis de nouveau ce matin à l'oreille dans le car, j'ai répondu à leurs souhaits de voir le paquet d'un étalon et coach du lycée. J'ai donc pris une photo de moi, urinant, que je leur ai fait parvenir par MMS. Tous étaient impressionnés. Déjà qu'ils t'estimaient, alors imagines leurs joies en découvrant la supériorité incontestable et incontesté de ton paquet !

THIM: Tu as fais ça pour moi ! Tu ne m'as pas trahi !

Le temps de lui expliquer toute ma souffrance, pour n'avoir pas vu son texto, ni voulu écouter ses paroles dans le car, mes yeux étaient déjà en larmes.
Kev, ne voulant pas qu'on le remarque, pris sa bouteille d'eau minérale à bout de bras et la renversa sur nos deux têtes maintenant réunies, front contre front. Bien que nos visages et cheveux étaient trempés, je savais que de ses yeux trop brillants, sortaient également des larmes.