Chapitre 10

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Le goût me semble acide est salé, mais pour autant je suis rassuré par son hygiène d'homme. Après une dizaine de vas et viens, je sens les coups se prononcer sans en comprendre la raison. Maintenant son gland cognait au fond de ma gorges, m'écrasant la glotte à chacun de ses coups de rein . Sa verge sous mon palais me semblait encore plus énorme, comme grandie depuis cette mise en bouche forcée. Elle ne pliait plus sous ma langue qui, jusqu'à là parvenait à lui faire barrage. Elle devenait invulnérable aux contractions volontaires de mes joues, qui maintenant se trouvaient gonflées de part et d'autre, comme écartelées. J'étais un peu comme un mioche se faisant pincer et tirer les babines par un ancien. J'étais ahurie, n'y comprenant rien à ce soudain changement. Je n'avais aucun repère, aucun objet en tête me permettant de faire une comparaison. Je ne parvenais toujours pas à comprendre la situation. A l'instant sa verge, bien qu'encombrante, était finalement douce et silencieuse. Maintenant ce truc m'explosait littéralement la gueule. Sur ce, Kev me sortit de ma stupeur et de mon ignorance en me lançant, alors tu vois que sous la trique de ma verge en érection tu ne parviens plus à la ramener! C'était donc ça être bandé ?!!... Je n'ignorais évidement pas le terme, car les vannes de mes collègue vantant leur érection matinale fusaient, mais je n'aurais jamais pu m'imaginer qu'une verge d'homme puisse autant se transformer en un outils aussi robuste que puissant, pouvant tout modeler comme le ferait un mandrin de bois pour arrondir un tuyau de plomb sous les coups d'un maillet. Moi, qui ignorait encore les pouvoirs sexuels d'un homme, ne sachant encore pas bander, d'ailleurs je doute que ça s'apprenne, il paraît que ça vient naturellement. Je ne savais plus si j'étais admiratif ou terrorisé par ce truc de mâle que Kev avait entre les jambes. Ainsi il avait eu une érection dans ma bouche. La chaleur et l'humidité favoriserait-il cette état? J'imagine que ce mec, ce dominant, avait dû trouver dans ma bouche la même humidité et chaleur que dans les founes de ses meufs. Ça je connaissais bien, le puits d'amour des gonzes, car j'en avais doigté plus d'une. Mois qui était fier de cette exploit, par lequel je pensais être un vrai mâle à leurs yeux, n'était en fait que pure illusion de ma part. Kev, qui me pilonnait la gorges me le faisait découvrir. On ne s'improvise pas mâle, on l'est ! ou pas! J'étais tellement convaincu de leur démontrer ma virilité en les pénétrant de mon index, que je m'appliquais à tendre le plus profondément possible en elle, jusqu'à m'en faire mal au poignet. Je me rends compte aujourd'hui combien ce geste opéré par mes phalanges, censé donner du plaisir à mes conquêtes, était disproportionné, insignifiant, dérisoire, pitoyable par rapport à la férocité et la puissance du phallus, qu'un vrai mec comme Kev était en mesure de déployer pour amener la jouissance à une femme.

Kev mon rival🍋Where stories live. Discover now