Cochon pendu

17 6 40
                                    

Oops! Această imagine nu respectă Ghidul de Conținut. Pentru a continua publicarea, te rugăm să înlături imaginea sau să încarci o altă imagine.


- Depuis quand ?

- À l'instant !


En deux foulées, je l'ai rejoint sur le pas de la porte.

L'aube s'est à peine pointée. Tout est gris humide.


Il y a dix marches qui montent jusqu'au toit et deux étages qui me séparent de Chris.

Louisa me retient.


- Tu ne peux pas aller le chercher seulement lui ! Il faut qu'on s'occupe des autres !


J'aurais voulu crier ou dire quelque chose mais mon souffle reste coincé dans ma gorge. Je pense quelque chose du genre : « Oui, oui, tu as raison ! Je n'oublierais pas les autres !» mais mes mains attrapent Lucas par les épaules et le repousse violemment sur le côté, dégageant le passage comme si il ne s'était agi que d'un tapis. Un peu plus fort, un peu plus maladroitement, et il serait passé par dessus le rebord du toit, dans le vide.

Je me défais de son emprise, de celle de Louisa aussi et me rue dans la cage d'escaliers. À prirori, rien d'anormal : le même faux silence, le bruit de mes semelles sur le lino, le crissement des portes qu'on ouvre et qu'on ferme. Quelques visages qui émergent.


- Sortez !! Tous sur le toit !!


Je ne sais pas si c'est Louisa qui dit ça, ou si c'est moi.

Mrs Murphy se fait embarquer. Lucas me devance. Louisa hésite à descendre.

J'enfile les étages. J'arrive à l'appartement. Je pousse la porte qu'on ne ferme plus.


- Chris ! j'appelle. Chris !!


L'appartement est désert.


- Chris !


Il n'est pas dans la chambre.

Il n'est pas dans la salle de bain.


J'entends des bruits horribles au rez-de-chaussée. Je sors.

J'ai la tête qui palpite comme un cœur.


- Hélène ?


C'est Mano, enchainé à son radiateur.

J'apperçois son visage dans l'entrebaillement de la porte.

Anthologie de la finUnde poveștirile trăiesc. Descoperă acum