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Juillet, troisième semaine. La chaleur écrasante en Corée qui sévissait en ce mois de Juillet l'avait fait suer à grosses gouttes. Hoseok était arrivé rouge comme une tomate, les joues brûlantes et le front humides ce jour-là pour rendre visite à Jimin. En se présentant à l'accueil, la petite secrétaire, qui avait l'habitude de le voir depuis des semaines, eue pitié de son état et lui tendit un mouchoir jetable avec un sourire compatissant. Quand il se trouva un peu plus présentable, il se dirigea tout seul – il connaissait la route, depuis le temps – vers la chambre de son ami. Et ce fut là qu'il la croisa à nouveau. Le sourire aux lèvres, ses cheveux coiffés en deux grandes nattes très fines. Hana venait vers lui, un immense sourire aux lèvres. Elle avait de la peinture sur le visage, ce qu'il ne put s'empêcher de trouver adorable, et les doigts colorés eux aussi. La jeune femme, en le voyant, agrandit son sourire et accéléra le pas vers lui, leva la main pour le saluer.
– Hoseok ! – Hana, je... Bonjour...
Il entendait d'ici Taehyung se moquer de lui.
– Comment tu vas ? – Bien bien, je vais bien ! Je venais voir Jimin... – Non, c'est vrai ?
Ses yeux pétillaient la malice. Se moquait-elle gentiment de lui ? Visiblement, oui.
– Il est de très bonne humeur ces temps-ci, profite en ! – Ah euh cool je... – J'vais te laisser, je suis attendue dans le jardin !
Elle lui flanqua une grande tape dans le dos en riant aux éclats.
– Et sois moins stressé petit Hobi ! Profite de la vie !, lança-t-elle en s'éloignant.
Il la regarda disparaître au détour d'un couloir, les yeux ronds. Concrètement, ce n'était que la deuxième fois qu'il croisait Hana. Et cette fille... Était particulière. Il aimait bien l'aura qu'elle dégageait. Hana semblait libre. Elle avait beau être enfermé, elle ne semblait pas de se soucier des murs autour d'elle, ceux qui formaient sa prison. Un sourire niait plaqué sur le visage, Hoseok continua son chemin et toqua doucement à la porte de chambre de Jimin, avant de pousser cette dernière du bout des doigts. Hobi... il avait aimé comment son surnom sonnait dans sa bouche.
Jimin était étalé par terre, comme une crêpe, les bras en croix, les yeux rivés sur le plafond blanc au-dessus de sa tête.
– Jimin ?
Le garçon par terre sursauta et le salua d'un geste mou de la main.
– Qu'est-ce que tu fiche par terre... ? – Je suis foutu Hobi. Foutu ! – Que... – Je suis un in.ca.pa.ble. – Commence par te relever d'abord, et par m'expliquer.
