Chapitre 68

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/!\ Ce chapitre contient un passage lemon (scène d'écrivant un rapport sexuel explicite) /!\  Vous n'êtes pas obligé de lire le passage, si vous n'aimez pas ça. Il ne changera en rien la suite de l'histoire.        Bonne lecture. 

 

 
 
 
Je ne bougeai pas et le regardai toujours fixement, alors qu'il se tenait devant moi, son bouquet de roses à la main. Je n'arrivai pas à y croire, c'était complètement impossible qu'il soit là. Je devais sûrement rêver. C'est ça, je faisais un rêve d'une incroyable mesquinerie. Pourtant je ne me souvenais pas de m'être endormi et c'était bien ça le problème. J'aurais voulu faire quelque chose, bouger, parler ou même me pincer pour être sûre que je ne rêvais pas, mais j'en étais incapable. J'étais comme paralysée par ses grand yeux vert qui me regardèrent avec une profonde intensité.
 
Je déglutis difficilement et me levai finalement du tabouret. Mes jambes tremblèrent comme le reste de mon corps et je dus me tenir au piano pour garde l'équilibre. Ses yeux voyagèrent le long de mon corps avant de revenir se plonger dans les miens. Je faillis m'écrouler quand je fis un premier pas mais je me retins vite au piano, puis j'avançai doucement jusqu'à me planter devant lui. Je sentis son souffle claquer sur mon visage et son odeur familière envahit mes poumons. J'ouvris doucement les yeux, que j'avais fermé pour m'imprégner de ces sensations que je n'avais pas ressenti depuis longtemps, puis je levai doucement la main pour toucher son visage.
 
Je m'arrêtai à quelques centimètres de sa peau, hésitant à la toucher par peur qu'il disparaisse et que, comme je le pensais tout ceci ne serait pas réel. Un long frisson me parcourut lorsque je sentis ses doigts remonter le long de mon bras, ses lèvres pulpeuses esquissèrent un léger sourire, puis avec le dos de sa main il me caressa doucement la joue. Il était là, il était vraiment là. Ce n'était pas un rêve, c'était bien réel.
 
Une larme roula sur ma joue et il l'effaça avec son pouce. Je regardai tout son visage puis je me jetai à son cou. J'entendis le bouquet tomber au sol, puis ses bras s'enroulèrent autour de moi et il me serra aussi fort que je pouvais le serrer moi. Il plongea son visage dans mon cou et inspira profondément puis il me serra un peu plus fort. Moi, je plongeai ma main dans ses cheveux, qui lui arrivèrent maintenant au bas de la nuque et je plongeai aussi mon visage dans sou cou. Les larmes roulèrent toujours mes joues alors que je m'accrochai à lui comme si ma vie en dépendait, comme s'il allait disparaître à nouveau.
 
- C'est pas un rêve.. Pleurai-je doucement.
- Non bébé c'est pas un rêve, je suis là. Il plongea sa main dans mes cheveux. Je suis vraiment là.
 
Je frémis au son de sa voix si près de mon oreille et les deux dernières mois me revinrent d'un seul coup. Je revoyais à quel point j'étais désespérée sans lui, combien j'étais triste et faible, alors que je pleurais pratiquement toutes les nuits. Je le revoyais aussi tomber du pont, juste après m'avoir dit qu'il m'aimait. Je me reculai pour regarder son visage puis je le poussai fortement. Il fit quelques pas à l'arrière et me regarda les sourcils froncés.
 
- Ça va pas qu'est-ce qui te prends ? Demanda-t-il confus.
- Comment t'as osé me faire ça ? Je le poussai encore. Comment t'as pu me laisser seule alors que j'avais encore besoin de toi ? Comment t'as osé me dire que tu m'aimais avant de disparaître ? Je le frappai sur le torse, son visage s'adoucit et il sourit. C'était juste horrible, t'avais pas le droit de me faire ça ! Tu peux pas savoir comment j'ai souffert.
 
Il attrapa mes poignets dans ses grandes mains et d'un coup sec, me ramena contre son torse. Nos visages étaient si proche l'un de l'autre, que je n'avais qu'à me surélever un peu pour pouvoir atteindre ses lèvres.
 
- Je..
 
Je ne lui laissai même pas le temps de finir, je plaquai ma bouche sur la sienne et je le sentis sourire, avant qu'il ne pose sa main sur ma nuque pour m'embrasser. Le baiser fut d'abord doux et tendre, puis il devint de plus en plus avide. Harry m'attrapa fermement par les hanches pour me ramener contre lui, encore plus que je ne l'étais déjà. Il me poussa sans décrocher ses lèvres des miennes, jusqu'à ce que je touche le piano et il s'appuya un peu plus contre moi. Il fit glisser ses lèvres le long de ma mâchoire pour atteindre mon oreille et je laissai ma tête retomber pour lui laisser tout l'espace dont il avait besoin.
 
- Je t'aime... Murmura-t-il à mon oreille.
 
Je me redressai et plantai mes yeux dans les siens.
 
- Redis-le.
 
Il me regarda sans répondre, alors que je passai mes mains sur sa nuque et je posai mon front contre le sien.
 
- Redis-le encore. Murmurai-je.
- Je t'aime Andréa.
 
Un sourire se dessina sur mes lèvres et je relevai vers lui des yeux brillants. Je caressai doucement ses joues ainsi que ses douces lèvres, ce qui le fit fermer les yeux et pousser un soupir de contentement.
 
- Je t'aime tellement.
 
Il ouvrit les yeux pour les planter dans les miens, puis il m'embrassa avidement de nouveau, prenant mon visage entre ses mains. Je lui rendis son baiser et passai mes mains partout sur lui. Je voulais le sentir pour me dire qu'il était vraiment là et que je ne rêvais pas. Il m'attrapa par les fesses et me ramena contre lui en les pressant doucement. Je poussai un gémissement qui le fit grogner, puis j'attrapai son t-shirt et le passai par dessus sa tête. Je posai doucement mes mains sur sa poitrine chaude et souris à la sensation que cela me produisit. Je retraçai les contours de ses hirondelles et plantai en bisou entre les deux, puis je remontai doucement dans son cou.
 
Je souris contre sa peau quand je le sentis frisonner et je fis courir ma langue le long de sa mâchoire. Je fis glisser mes mains le long de son dos avant de revenir vers son torse, le griffant légèrement de temps en temps. Il grogna et commença à mordiller mon épaule. Je défis le bouton de son jeans et commençai à le descendre quand il saisit mes poignets et se recula légèrement. Je fronçai les sourcils et fis un pas à l'arrière.
 
- Vas-y doucement bébé sinon je vais finir avant d'avoir commencer quelque chose. Me dit-il avec un sourire en coin. J'ai l'impression que ça fait des années que je ne t'ai pas vu, alors laisse-moi profiter de ton corps et faire durée le plaisir.
 
Il m'offrit un sourire ainsi qu'un regard pleins de promesses et me souleva par les hanches afin de m'asseoir sur le piano. Il me retira mon t-shirt et jura quand mon corps lui fut dévoilé. Il attrapa mes seins dans ses mains et les caressa doucement à travers mon soutien gorge, pendant qu'il mordait, suçait et embrassait chaque parcelle de peau qui n'était pas recouverte. Je me mordis la lèvre et enfonçai mes doigts dans ses cheveux en laissant retomber ma tête à l'arrière. Il releva la tête pour me sourire et claqua un baiser sur mes lèvres, avant d'appuyer sur mes épaules pour m'allonger.
 
Il laissa traîner sa langue et ses lèvres sur mon ventre et mes hanches, pendant que de ses mains habile il déboutonna mon jeans. Il retira ensuite mes converses et mes chaussettes, avant d'attraper mon jeans et de me le retirer rapidement. Je me surélevai légèrement sur mes coudes pour voir son regard me scruter des pieds à la tête.
 
- Je savais que tu serais sexy sur ce piano, mais je ne pensais pas que tu le serais autant.Me dit-il en se rapprochant.
- Harry... Il fit glisser ses mains sur mes cuisses.
- Tu es magnifique bébé. Il embrassa mes hanches et releva les yeux vers moi. Tu veux jouir sur le piano Andréa ? Je gémis et il ricana.
 
Il remonta ma cuisse et en embrassa l'intérieur tout en se dirigeant vers la zone la plus sensible de mon corps, il remonta l'autre et fit la même chose. Je sentis ma respiration s'accélérer à mesure qu'il s'approcha de mon intimité ainsi que son sourire le loup sur ma peau, quand je poussai un gémissement incontrôlé. Il passa ses pouces entre l'élastique de la dentelle noire et ma peau, puis il baissa tout doucement le tissu. Je relevai les hanches, ce qui lui permit de le retirer complètement, puis il fit glisser d'une lenteur torturante ses doigts sur ma peau sensible. Je me cambrai contre sa main et poussai un grognement sourd.
 
- Putain t'es déjà prête. Grogna en se baissant vers moi. Je pourrais te prendre tout de suite, mais je veux prendre le temps de te déguster.
 
Il se baissa encore puis il passa sa langue entre mes jambes et je frappai fortement mes paumes sur le piano en gémissant violemment. Son grognement me donna comme une décharge électrique et je sentis mes jambes commencer à trembler alors qu'il fit tournoyer sa langue en moi. J'étais en train de me consumer entre ses mains, tellement que ma tête commençait à tourner. Je ne ressentais ça qu'avec lui. Il avait ce don de me faire perdre la tête et je ne pouvais rien faire pour résister. De tout façon je ne le voulais pas.
 
Il se redressa et me tira dans ses bras. Il m'embrassa langoureusement quand je fus contre lui et il en profita pour me retirer le dernier vêtement qu'il me restait. Sans se décoller de mes lèvres, il m'attrapa fermement par les fesses me ramenant contre son corps. J'enroulai mes jambes autour de sa taille et il me porta jusqu'au lit avant de m'y allonger doucement. Il m'embrassa une dernière fois, puis il se releva pour retirer le reste de ses vêtements. Je regardai avec envie son corps nu et passai ma langue sur mes lèvres ce qui le fit tressaillir. Il attrapa un préservatif dans sa table de nuit et se remit par dessus moi.
 
Il se mordit la lèvre inférieure et il arracha l'emballage avec les dents. Avant qu'il ne l'enfile, je fis glisser ma main entre nous pour attraper son membre afin de le sentir vraiment avant qu'il n'enfile le préservatif. Je ne l'avais jamais touché comme ça auparavant, mais je me sentais étonnamment courageuse et j'en avais vraiment envie. Lorsque j'enroulai mes doigts autour de lui, ses yeux s'écarquillèrent et il haleta alors que de mon côté un frisson me parcourut. Il était dur comme un roc et pourtant si doux à la fois. Il poussa un juron tout en enfouissant son visage son mon cou. Il respira fortement puis il donna un puissant coup de hanche qui nous fit gémir en même temps. Alors répondant à sa demande silencieux, je fis glisser doucement ma main le long de son membre.
 
Sa respiration était entre coupée entre gémissement et grognement et à mesure que je fis glisser ma main sur lui, je le sentis grossir de plus en plus. Il apporta ses doigts à sa bouche, qu'il suça avant de venir les introduire en moi. Il commença à faire des va-et-vient en rythme avec ce que je lui faisais et je me cambrais contre lui. Il suça avidement la peau de mon cou, étouffant ainsi ses gémissement et moi je serrais ses cheveux dans mon poing. Nos hanches suivirent un même rythme, lent et doux.
 
Il retira ses doigts puis ma main toujours sur lui, avant de se redresser et d'enfiler rapidement le préservatif. Il s'enfonça en moi sans attendre et noua mes jambes autour de ses hanches. Il resta immobile en moi, le visage toujours dans mon cou et nos respiration toujours aussi rapide. Il attrapa doucement mes mains dans les siennes, entrelaça mes doigts et les remonta au dessus de ma tête. Il se redressa posa son front contre le miens et commença à bouger doucement.
 
Je me surélevai légèrement pour presser mes lèvres contre les siennes, tout en bougeant mes hanches au même rythme que les siennes. Il lâcha une de mes mains pour venir caresser ma joue, puis il passa ses bras autour de ma taille et me souleva pour que je me retrouve assise sur lui. J'enfonçai mes doigts dans ses boucles brunes, tout en continuant de bouge sur lui. De ses ongles il ratissait mon dos jusqu'à attrapai mes fesses, me faisant bouger un peu plus vite. Je m'arquai contre lui, rejetant la tête à l'arrière toujours en le tenant fermement par les cheveux. Il grogna et me se recoucha par dessus moi, un main tenant ma hanche et l'autre tenant la tête de lit.
 
Il recommença à bouger de plus en plus vite et s'enfonça en moi plus profondément. Ses yeux étaient noir de désir et sa prise était ferme sur ma hanche, mais je lui rendais coup pour coup, savourant le plaisir qu'il était en train de m'offrir. C'était si intense, si profond et emplit d'amour que je me sentis fondre dans ses bras. Nos corps étaient en sueur, ses yeux plongés dans les miens et ses coups de reins plus rapide et violent. Il plongea de nouveau sa tête dans mon cou, me tenant les hanches à deux et accélérant encore la cadence. J'enfonçai mes ongles dans son dos et les laissai glisser le long de sa peau, un petit cri s'échappa de mes lèvres en même temps que son nom alors que l'orgasme frappa de plein fouet.
 
Mon corps tremblait violemment et s'était si bon, si intense de le sentir après deux mois de séparation en pensant qu'il était mort, que des larmes de pur bonheur s'échappèrent de mes yeux. Je me serrais autour de son membre et cela suffit à déclencher son orgasme. Il gémit mon nom, bougea encore un peu puis s'écroula sur moi, la respiration saccadée par des convulsions. Il se redressa un sourire aux lèvres qui s'effaça quand il vit mes larmes, ses sourcils se froncèrent et il essuya mes joues.
 
- J'y suis allé trop fort ? Demanda-t-il toujours essoufflé et inquiet. Je suis désolé mon amour, je voulais pas te faire mal. Il embrassa le coin de mes yeux. Je suis désolé.
 
Je secouai la tête incapable de prononcer un seul mot. J'avais la gorge serré par un sanglot que je retenais, mais pour une fois depuis un bon bout de temps, j'avais envie de pleurer de joie. J'attrapai son visage dans mes mains et l'embrassai doucement, en lui caressant les joues. Il passa sa langue sur mes lèvres gonflés de tous les baisers sauvages qu'il m'avait donné ce soir, puis reposa son front contre le mien.
 
- Excuse-moi, je voulais pas être aussi violent. Je secouai la tête.
- Non ça va. Réussi-je finalement à dire. C'était parfait, je suis juste heureuse. Je pensais t'avoir perdu pour toujours...
- C'est grâce à toi que j'ai tenu le coup tu sais ? Il me caressa les joues. C'est pour toi que je me suis battu. J'ai vu ma vie défiler devant mes yeux et quand j'ai vu ton visage apparaître, ça m'a donner le force de m'en sortir. Tu es tout ce que j'ai eu de meilleur dans ma vie Andréa, sans toi j'en serais pas là.
- Tu m'as manqué.
- Tu m'as manqué aussi bébé.
 
Il m'embrassa tendrement me serrant un peu plus contre lui. Ses doigts voyagèrent le long de ma mâchoire, puis il passèrent derrière ma nuque pour me tenir contre ses lèvres. Il attrapa ma lèvre entre ses dents, la mordilla et la lécha avec envie.

- Harry ?
- Hmm ?
- Fais-moi l'amour encore une fois.
 
**
 
Le lendemain.
 
Je me réveillai tout doucement et directement la journée d'hier me revint en tête. Le dossier trouvé à la salle de sport, le repas d'anniversaire avec tout le monde et aussi les retrouvailles avec Harry. Du moins j'espérai que cela soit de vraie retrouvaille. J'avais tellement peur que ça ne soit qu'un rêve mesquin, que je n'osai même pas ouvrir les yeux par peur de me retrouver seule. Pourtant ça avait l'air tellement réel que j'en ressentais encore les effets dans tout mon corps.
 
Je sentis une douce caresse passer le long de mon corps, qui je venais de le remarquer était entièrement nu. J'ouvris doucement les yeux pour voir une rose rouge passer entre mes seins et descendre le long de mon ventre, puis de plus en plus bas. Je relevai la tête pour croiser de grands yeux vert qui me regardèrent avec amour et douceur. Ses lèvres se relevèrent pour dévoiler ses dents blanches et je frissonnai. Je levai ma main pour toucher sa joue, puis je fis glisser mes doigts sur ses lèvres. Il se pencha vers moi et déposa un baiser sur le bout de mon nez, puis dans mon cou.
 
- C'était pas un rêve. Soupirai-je en souriant et il ricana en se relevant sur son coude.
- Non c'est loin d'être un rêve, à moins qu'on ait fait le même. Il fit glisser la rose le long de ma mâchoire. Je ferais bien deuxième round pas toi ?
- Deuxième ? Dis-je en arquant un sourcil.
- Ah oui c'est vrai que tu m'as obligé à te faire l'amour presque toute la nuit. Taquina-t-il avec un sourire irrésistible.
- Comme si j'avais eu besoin de te forcer.
 
Il écrasa la rose sur mon nez et je ris en l'attirant contre moi. Il passa ses bras autour de moi et nous fit basculer pour que je me retrouve au dessus de lui. Je pressai tendrement mes lèvres sur les siennes en passant mes mains dans ses cheveux, pendant que sa main remonta doucement le long de mon flan avant de venir se poser sur ma nuque. Je mis fin au baiser et le regardai quelques secondes avant de laisser une pluie de baiser sur tout son visage. Il se mit à glousser et mon cœur fit des bonds tellement que ce simple son pouvait me rentre heureuse.
 
Il nous fit de nouveau basculer et passa par dessus moi et m'embrassa lui aussi tout le visage. Il attrapa ma lèvre inférieure entre ses dents, la lécha et la suça avant de plonger sa langue dans ma bouche pour trouver la mienne. Je fis glisser mes mains le long de son dos avant d'attraper ses fesses et de les presser doucement, ce qui le fit grogner.
 
- Dis-moi toi, on dirait que tu t'es dévergondée pendant que j'étais pas là. Taquina-t-il en frottant son nez contre le mien.
- Je veux juste profiter de toi maintenant que tu m'es revenu, je veux faire avec toi tout ce que je n'ai pas pu faire avant parce que j'étais trop timide.
- Tu l'es plus maintenant ? Timide je veux dire ?
- Franchement là je m'en fou un peu. Dis-je en riant. Je suis tellement heureuse que tu sois là que ça me fait ni chaud ni froid. Je suis comme sur un petit nuage. Il me sourit.
- Ça me plaît assez, mais garde quand même une part innocence, c'est ça qui me plaît le plus chez toi. Je hochai la tête pour acquiesçai. Mais pour le moment, je vais profiter de ton côté coquin.
 
Il m'embrassa amoureusement et passionnément, tout en passant ses mains partout son mon corps, toujours complètement nu. Sentir sa peau nue contre la mienne était tout simplement divin. Je me sentais si légère, si heureuse, si tout depuis qu'il était entré dans cette chambre hier soir. Je ressentais bien sûr le vide qu'il avait laissé en moi, mais l'avoir là dans mes bras, c'était comme si on ne s'était jamais quitté. Oublié ces deux mois de souffrance en pensant que la prochaine fois que je le reverrai, je devrais l'enterrer. Oublié ces nuits passées à pleurer toutes les larmes de mon corps. J'avais tout oublié parce que ça seule présence effaçait toute la souffrance. J'étais heureuse et je savais que je pourrais déplacer des montages.
 
Il était là près de moi et plus rien autour ne comptait plus que ça. Je voulais profiter de chaque seconde dans ses bras, même avec son corps nu contre le mien, parce que c'était le seul endroit où je voulais être. Je paraissais peut-être plus intrépide et sûre de moi depuis hier soir, mais tout ça c'était grâce à lui et à la force de son amour et de sa présence. C'était lui et le bonheur qu'il m'apportait en étant juste là, que je me sentais pousser des ailes et j'aimais ça. Je ne m'étais jamais sentis aussi vivante que maintenant et je donnerais tout pour le rester, même si je savais qu'avec lui je resterai sur ce petit nuage encore longtemps.
 
J'attrapai son visage entre mes mains et l'embrassai, avide de sentir ses lèvres sur les miennes. Je n'en avais jamais assez et je n'en n'aurais jamais assez parce que je l'aimais plus que tout au monde. C'était mon homme, mon meilleur ami, mon âme sœur et mon tout. Il faisait tourner mon monde comme personne. Je me battrai pour lui aussi longtemps que mon cœur battra dans ma poitrine. Et à ce moment je me promis que la prochaine qu'il doit tomber d'un pont, d'une falaise ou de n'importe quoi d'autre, je sauterais avec lui parce que je ne pouvais pas vivre une seconde de plus sans lui.
 
- Quelqu'un d'autre sait que tu es ici ? Demandai-je en me décollant de ses lèvres.
- Non, je suis venu directement ici. Je savais que je t'y trouverais. Je souris à ses mots.
- Alors je suis la seule à te savoir en vie et de retour. Il acquiesça. Tant mieux, parce que j'ai pas envie de te partager pour le moment et j'ai bien envie de prendre une longue douche chaude.
- Quand tu dis chaude, tu parles de toi ou de la température de l'eau ? Demanda-t-il avec un sourire espiègle.
 
Je souris à mon tour et le repoussai pour me lever. Je marchai vers la salle de bain sous son regard brûlant et juste avant de rentrer, je tournai la tête pour le regarder par dessus mon épaule.
 
- Si tu veux vraiment le savoir, il va falloir venir vérifié toi-même bébé.
 
Je n'eus pas à attendre longtemps avant qu'il ne me rejoigne. Il m'attrapa par les hanches et colla son bassin contre le mien, collant par la même occasion son érection contre mes fesses.
 
- Putain ce que j'aime quand tu es effrontée comme ça. Grogna-t-il en m'entraînant dans la cabine de douche. Ça m'excite vraiment de t'entendre dire de vilaines choses comme ça.
 
J'allumai l'eau qui glissa sur nos deux corps brûlant de désir l'un pour l'autre. Il me fit pivoter et sans attendre m'attrapa par les cuisses pour me soulever et me coller contre la paroi glacé. Il ne me laissa pas non plus le temps de pousser un souffle qu'il s'enfonça en moi avec un grognement rauque.
 
- Attends on a pas prit de...
- On s'en fout ! Me coupa-t-il. Je veux sentir chaque centimètre de toi. Je veux te faire mienne pour de bon cette fois, parce que à part moi personne ne passera par là. Je gémis quand il envoya un coup de rein. Tu es à moi, rien qu'à moi et je t'appartiens aussi.
- Pour toujours ? Il me sourit tendrement.
Si tu sautes... Murmura-t-il contre mes lèvres.
... Je saute.
 
Après avoir fait de nouveau l'amour sous la douche, nous nous étions enfin décidé à quitter le nid d'amour pour descendre au salon. Je fus accueillis par le bouquet de roses rouges abandonner sur le sol hier soir et une assiette pleine de pancakes. L'attention me toucha en plein cœur et je ne pus m'empêcher de me retourner pour l'embrasser tendrement, et murmurer contre ses lèvres que je l'aimais. Il prit place sur une chaise et m'attira sur ses genoux, comme s'il ne voulait plus passer ne serait-ce qu'une seule seconde sans moi et ça m'allait très bien. Moi non plus je ne voulais plus le quitter.
 
Tout en déjeunant et nous donnant à manger l'un à l'autre, nous discutâmes de ces deux mois sans lui et du progrès que j'avais fait dans le carnet. Une étincelle de fierté brilla dans ses yeux quand je lui annonçai, que nous étions près de trouver le dossier de Simon pour l'envoyer en prison. Il avait claqué un baiser sur ma joue et je savais qu'il pensait comme moi. Quand nous aurons trouvés le dossier de Simon et que nous l'enverrons en prison, nous serons enfin libre. Nous pourrions vivre notre amour librement et faire ce que bon nous semblait de nos jours sans avoir peur, sans nous cacher. Simon en prison était pour nous synonyme de liberté.
 
- Et toi ? Demandai-je en le regardant. Comment tu as fais ? Où est-tu tout ce temps ? Pourquoi tu n'es pas revenu plus tôt ? Il posa un doigt sur mes lèvres pour me faire taire.
- Une question à la fois princesse. Il claqua un baiser sur mes lèvres et inspira. J'ai faillit y rester tu sais ? Quand j'ai lâché et que je t'ai dis au revoir, pour moi c'était vraiment la fin. Je n'arrivai plus à remonter à la surface c'était horrible, pourtant je suis un super nageur, mais les vagues étaient trop forte et violente.
- Je suis restée tu sais ? Je suis restée un bon moment à observer la surface en espérant te voir remonter. Lui dis-je comme si je me sentais obligé de préciser.
- J'en doute pas. Me sourit-il en me caressant la joue. Quand je regagnais la surface c'était pour à peine quelques secondes avant qu'une nouvelle vague me retombe dessus. Et puis finalement je suis plus arriver à remonter et je me suis fais entraîner vers le fond. Je me débattais de toutes mes forces mais c'était trop dur, je commençai à manquer d'air et je sentais déjà l'eau rentrer dans mes poumons. C'était horrible. Fit-il en secouant la tête.Comme je savais que j'étais fini, j'ai arrêter de me battre et j'ai lâché prise en laissant l'eau s'infiltrer dans mes poumons, je n'avais pas d'autre choix. C'est là que ma vie à commencé à défiler devant mes yeux, de mes souvenirs avec ma mère, sa mort, mon arrivée chez Derek, ma rencontre avec Liam, ma dépendance à la coke, Londres et les garçons... Tout, jusqu'à toi. Il me regarda droit dans les yeux. J'ai revu ton visage, ta façon de me regarder comme jamais personne ne m'a regardé. Ta façon de me sourire et de rougir quand je te dis certaines choses. C'est là que j'ai pris les dernières forces qu'il me restait et que je suis remonté à la surface. Dit-il en essuyant de son pouce une larme qui roulait sur ma joue. Après je me souviens pas trop c'est vague j'ai quelques brides seulement. Quand je me suis réveillé j'étais allongé dans un lit en piteuse état.
- Tu étais où ?
- Chez Ethan. Il sourit. C'est lui qui m'a ramassé quand je me suis échoué sur la rive beaucoup plus bas. Quand je me suis fait emporté par le courant, l'eau était tellement déchaînée que j'ai frappé contre des roches et tout ce qui se trouvait devant moi. J'étais épuisé et je ne pouvais pas les éviter, de toute façon j'aurais pas pu. Il soupira. Je me souviens avoir entendu mes os se briser quand je fappais violemment contre les rochets. Ethan ne savait même pas si j'allais m'en sortir.
- Pourquoi il ne nous a rien dit ? Il est venu ici pour nous dire qu'il allait nous aider, mais il m'a pas dit que tu étais en vie.
- Je sais c'est moi lui ait demandé et c'est moi qui l'ai poussé à venir vous voir. Je suis désolé pour ce que tu as subis mon cœur, mais il le fallait, il fallait que tout le monde croit que je n'avais pas survécu.
- Tu peux pas savoir comment j'en ai souffert, c'était horrible pour moi. Dis-je d'une petite voix.
- Je sais et ça me tuait de te faire subir ça, mais je ne voulais pas revenir avant d'être complètement rétablit. Je n'aurais pas supporté d'être là et ne pas pouvoir te protéger comme il faut. Je lui souris tendrement. Mais je suis là maintenant et je te promets de ne plus jamais te laisser.
- De façon la prochaine fois je te suis, c'est trop dur de vivre sans toi.
 
Ses joues se creusèrent de ses magnifique fossettes alors qu'il me sourit. Il me gratifia d'un doux et tendre baiser, ses mains déposées sur mes joues à les caresser. Il me serra ensuite fortement dans ses bras et je fermai les yeux pour écouter les battements de son cœur. Je le serrai de toutes mes forces espérant lui faire oublier tous ces mauvais souvenirs. Ce qu'il avait vécu était horrible, plus horrible que ce que j'avais vécu moi pendant ces deux mois. Il avait faillit mourir à cause moi et pourtant il s'était battu pour me retrouver et me protéger. Je ne pouvais que l'en aimer davantage. Maintenant je me promis de moi aussi prendre soin de lui et de lui éviter de revivre ce genre de chose.
 
J'irais en enfer pour le garder en vie. Je n'avais jamais eu envie de protéger quelqu'un comme je voulais le protéger à lui. Je préférai mourir que de vivre une seconde sans lui. Je me redressai pour l'embrasser tendrement, puis je me reculai pour le regarder.
 
- Je pense qu'il y a d'autres personnes qui aimerait te voir. Lui souris-je et il fit un moue adorable.
- On peut pas attendre encore un peu ?
- Non à leurs tours de profiter de toi un peu. Je lui caresse la joue. Tu leurs manque énormément.
 
Il me sourit et hocha la tête.
 
- Va te cacher le temps que je les rassemble ici.
 
Je claquai un baiser sur ses lèvres, puis me levai pour partir. Il frappa sur ma fesse avant de partir se cacher dans le débarra près de la télé. Je pris une profonde inspiration et ouvris la porte pour sortir sur le pallier. Je regardai les quatre portes et me forçai à effacer le sourire que j'avais collé sur les lèvres. Je devais paraître normale afin de garder la surprise jusqu'au bout, mais si je souriais comme une idiote, ils allaient le remarquer.
 
Je pris une nouvelle inspiration et frappai à la porte de Liam, puis à celle de Louis, celle de Niall et celle de Zayn. Je me reculai un peu afin qu'ils me voient tous lorsqu'ils ouvriront leurs portes. J'attendis quelques secondes quand que les portes s'ouvrent les unes après les autres. Sur les seuils, Danielle, Louis, Zayn et Niall me regardèrent en fronçant les sourcils. Je me mordis l'intérieur de la joue pour éviter de sourire et les regardai en prenant une grandes inspiration.
 
- Ça va pas ? Me demanda Danielle.
- Si... Est-ce que vous pouvez tous venir à l'appart ? J'ai besoin de vous parler.
- De quoi ?
- Vous verrez, c'est très important.
 
Comme Louis n'avait personne à attendre, il ferma la porte derrière lui et me suivis jusqu'à mon appartement. Il prit place sur la table et je le vis froncer les sourcils en apercevant les roses dans le vase qui était déposées sur le table. Je ne dis rien et enlevai l'assiette de pancake et celle qu'Harry et moi avions utilisés pour manger. Alors que je passai derrière le comptoir pour tout déposer sur le plan de travail, les autres entrèrent et prirent place avec Louis. Danielle se pencha pour humer les roses et me lança un regard interrogateur, je lui souris faiblement et les rejoins.
 
Je me plaçai en bout de table, dos au salon. Je posai mes mains à plat sur la table et soupirai doucement en les regardant. Mes yeux se posèrent sur Alexandra qui tenait son fils dans ses bras.
 
- Vous l'avez pas réveillé au moins ?
- Non ne t'inquiète, ça fait un petit moment qu'il est debout. Me sourit Alexandra.
- Pourquoi tu nous a fait venir ? Qu'est-ce qui va pas ?
- Rien je voulais juste vous remercier pour hier, d'avoir été là. Je souris sincèrement.
- C'est normal tu n'avais pas à nous remercier pour ça, tu sais qu'on sera toujours là pour toi.
- Merci vraiment, ça me touche. Et j'ai une surprise pour vous maintenant.
 
Je leurs lançai un sourire radieux et me retournai pour faire face à la porte du débarra. Elle s'ouvrit et mon brun en sortit en souriant et le voir comme ça me donna un frissonna agréable. J'entendis tout le monde retenir leurs souffles derrière moi, avant que Niall passe près de moi comme une fusée pour prendre Harry sans ses bras. Puis Zayn se leva, puis Louis et enfin Liam. Une série d'accolade et de rire s'enchaînèrent alors que je sentis un bras passer sur mes épaules.
 
Je tournai la tête pour voir Danielle un sourire éclatant sur le visage et les yeux brillants. Elle me serra fortement dans ses bras et se dirigea elle aussi vers Harry. Elle se faufila entre les garçons et prit mon Harry dans ses bras. Les yeux de mon brun brillèrent de joie et de le voir comme ça, me donnait juste envie de pleurer. Il avait l'air content de voir tous ses amis, mais aussi de voir à quel point il leurs avait manqué. Toutes les filles, qui je le devinais avant que j'arrive avaient un peu peur de lui, s'approchèrent sans hésiter pour le saluer et le prendre dans leurs bras.
 
Les garçons le bousculèrent l'insultant gentiment et lui dirent qu'ils étaient content qu'il soit parmi eux. Harry était radieux et son sourire contagieux. Il fit la connaissance de Lydia et de Jordan, puis ses yeux se posèrent sur moi et mon sourire s'agrandit. D'un même homme tout le monde revirent vers la table et donc vers moi. Harry en tête, il me prit dans ses bras quand il m'atteignit et frotta son nez contre le mien avant de venir m'embrasser chastement. Il tira une chaise s'assit dessus et m'attira sur ses genoux.
 
- Bon alors raconte nous un peu, comment tu t'en es sorti ?
- Tu sais qu'il en faut plus pour me tuer. Sourit Harry. C'est Ethan qui m'a récupéré.
- Ethan ? Le mec qui bosse avec Simon, ce Ethan là ? Demanda Niall étonné.
- Ouais il est pas mauvais et c'est moi qui lui a dit de venir vous voir.
- Pourquoi il nous a rien dit ? S'offusqua Liam en fronçant les sourcils.
- Il était pas sûr que je survive au début et après c'est moi qui lui ai demandé de ne rien dire. Je voulais que Simon pense vraiment qu'il m'avait tué. Avoua-t-il en regardant ses amis. Si trop de personnes étaient au courant ça se serait ébruité et je voulais pas.
- Ouais et Andréa n'aurait pas eu autant de rage en elle et n'aurait pas tenu tête à Simon comme ça. Dit Louis en hochant la tête
- C'est ça et puis je voulais revenir en pleine forme aussi.
- En tout cas, ça fait plaisir de revoir ta sale tronche. Taquina Zayn en lui tapant amicalement sur l'épaule et Harry sourit.
- Assez parlé de moi, racontez-moi un peu vos plans.
- Bah écoute on voulait trouver son dossier et l'envoyé en taule, mais comme ta copine change tout le temps d'avis selon ces humeurs, on sait pas trop. Sourit mesquinement Louis. Un coup elle veut lui arracher la tête, un coup de torturer à mort et le coup d'après l'envoyer en prison.
- Je vois. Ricana Harry en me pinçant les côtes.
- En même temps on la comprends un peu. Il a pas arrêté la harceler et de se venter de t'avoir mit hors jeu.
- Comment ça ? Harry fronça les sourcils et me jeta un coup d'œil en coin.
- Ben il est venu deux fois ici pour venir la chercher, la première fois elle était seule mais elle a réussi à s'en sortir et heureusement la deuxième fois on était là. Et hier il lui a envoyé une carte et des fleurs pour son anniversaire. Continua Niall d'une voix un peu moins assuré.
- Vraiment ? Harry me regarda et je pinçai mes lèvres.
- Elle te l'a pas dit c'est ça ?
- Non, on dirait qu'elle a oublié certains détails. Je soupirai et tournai la tête vers lui.
- Tu viens de revenir après que je pensai t'avoir perdu pour toujours, tu crois vraiment que j'ai vraiment envie de rentrer dans les détails et parler de lui ? Désolée de préférer profiter de toi. Lui répondis-je agacé et je croisai les bras sur ma poitrine.
- Tu aurais dû me le dire.
- T'as faillit mourir une fois, je veux pas que ça recommence.
- Alors quoi ? Tu vas m'enfermer ici et régler ça toute seule ? Répliqua-t-il en élevant un peu la voix.
- S'il le faut oui !
 
Je repoussai ses bras et me levai pour aller jusqu'au comptoir. Je passai mes deux mains dans mes cheveux avant de me retourner, pour planter mon regard dans le sien.
 
- Je refuse de revivre ce cauchemar une nouvelle fois.
- Tu ne peux pas me protéger toute seule Andréa.
- Elle est pas toute seule Harry. Précisa Liam.
- Ne vous mêlez plus de ça maintenant, c'était gentil de vous être occupés d'elle mais maintenant je suis là.
- Attends t'es sérieux là ? Gronda Louis en se redressant sur sa chaise.
- Oui rentez c'est mieux, je ne veux pas qu'il vous arrive quelque chose. C'est mon combat pas le votre.
- Ce n'est pas TON combat Harry, c'est le mien. Rectifiai-je.
 
Il se leva pour venir jusqu'à moi et attrapa mon visage entre ses mains.
 
- C'est devenu mon combat le jour où je t'ai rencontré Andy. Dit-il d'une voix douce en me caressant les joues. Et après ce qu'il nous a fait à tout les deux ces derniers temps, crois-moi que ça me donne encore plus envie de me battre.
- Je veux pas qu'il t'arrive quelque chose Harry. Il claqua un baiser sur mes lèvres.
- Simon doit payer pour ce qu'il nous a fait et c'est moi qui vais lui donner le coup de grâce.

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