Chapitre 24

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Assise tranquillement sur le lit, je lisais et relisais la nouvelle page du carnet, que j'avais découvert quelques jours plutôt.
 
Je devais trouver l'endroit où mon père avait caché le dossier du certain, Calvin Rivers. Et cette fois je n'avais aucun indice, sur le nom où même l'endroit où se trouve la prochaine banque. Pourtant je sentais que c'était sous mes yeux, c'était forcement là, je ne savais juste pas où chercher. Et cela me prenait vraiment la tête.
 
Surtout que le beau brun assit derrière moi ne m'aidait pas beaucoup. J'étais assis en tailleur entre ses longues jambes, alors que ses mains jouaient avec mes cheveux depuis environ une trentaine de minutes.
 
De temps à autre il les déplaçait sur le côté, pour venir déposer de doux et tendre baisers au creux de ma nuque, ce qui me fit frémir à chaque fois.
 
Je baissai les yeux sentant les doigts d'Harry se balader sur mes cuisses dénudé, il colla son torse musclé contre mon dos, laissant remonter ses mains sur ma taille. Il se laissa tomber à l'arrière, m'entrant avec lui ce qui me fit légèrement souffler, une de ses mains passa sous mon haut, caressant tendrement la peau chaud de ma hanche.
 
- Harry arrête, il faut que je finisse ça, Soufflai-je essayant de me relever, mais il me tenait fermement contre lui.
- Ça fait des heures que tu es dessus, accorde toi une pause. Fredonna-t-il à mon oreille
- Je n'ai pas le temps de faire des pauses, Dis-je me dégageant de son étreinte, Eux ne s'accorderont pas une pause, pour me retrouver, Soupirai-je lourdement, Tu ne veux pas m'aider plutôt.
- Non.
 
Il fit voler le carnet de mes mains, le jetant un peu plus loin sur le lit. C'est avec un sourire malicieux, qu'il s'approcha de moi avant de s'allonger par-dessus moi, ses lèvres glissèrent tendrement le long de mon cou encore marqué.
 
- Harry s'il te plait, Chuchotai-je à son oreille.
- J'ai tellement envie de sucer la peau de son cou, Dit-il laissant glisser son nez sur celui-ci.
 
Il se suréleva au dessus de moi à l'aide de ses bras, il déposa un baiser son mon front, un sur mon nez, puis un dernier sur mes lèvres. Celui-ci bien plus passionnel que les autres, donnant des milliers de frissons à mon corps. Sa langue se fraya un chemin à travers mes lippes venant à la rencontre de la mienne.
 
Il descendit doucement le long de ma mâchoire, pour venir replonger ses douces lèvres dans mon cou. Je ne pus m'empêcher de lâcher quelques petits gémissements, qui incitaient Harry à continuer.

Je ne peux pas décrire la sensation qu'il me procurait, j'avais l'impression qu'à chaque fois que ses lèvres rencontrèrent ma peau, une décharge électrique parcourait mon corps. Et j'adorais vraiment ça.
 
Une fois de plus le beau brun me faisait perdre le contrôle, je détestais qu'il me fasse perdre la raison comme ça, mais je ne peux pas lui résister.
 
J'enfouie ma main dans ses boucles et tire dessus, ce qui lui fit lâchait un grognement sourd, je fis basculer sa tête sur le côté me donnant la place de venir planter de doux baiser dans son cou.
 
- Putain, Jura-t-il dans un gémissement
 
Je me sentis incroyablement mal à l'aise, quand son membre se durcir et se colla contre ma jambe, jamais je n'avais fait ressentir de telle chose à un garçon.
 
Mes mains rattrapèrent les siennes, qui s'approchaient un peu trop de mon intimité. Il se releva pour me regarder, ses yeux se plissèrent en un froncement de sourcils. Je dépose mes lèvres sur son menton avant de le pousser un peu.
 
- Tu veux bien m'aider à trouver le prochain dossier ? Demandai-je timidement
 
Il se leva de sur moi en soupirant lourdement, je m'asseye et passe nerveusement ma main dans mes cheveux, je déglutis encore toute chamboulé et attrape le carnet derrière lui.
 
Je plis mes jambes en tailleur et jetai un regard timide au brun en face de moi, il avait l'air assez vexé que je me refuse à lui, il ne devait sûrement pas en avoir l'habitude. Mais tout aller trop vite pour moi.
 
- Tu es vexé ? Dis-je sans m'en rendre compte
- Non, Lança-t-il doucement
 
Je plongeai mon regard sur le carnet, essayant de me concentrer dessus, mais c'était peine perdu. Il avait perturbé mon esprit.
 
- Je n'ai juste pas l'habitude, Je relevai doucement le regard vers lui.
- Je me doute. Dis-je gêné.
- Je devrais sans doute m'y faire avec toi, je ne pense pas que ça sera la dernière fois, que tu me repousse. Reprit-il avec plus d'assurance.
- Je suppose, Soufflai-je en rougissant, C'est tout nouveau pour moi.
- Je sais que tu es pure, Je relevai timidement les yeux vers lui, Par contre je ne savais pas que tu n'avais jamais été touché. Sourit-il
- On peut parler d'autre chose ? Ça me mets vraiment mal à l'aise. Demandai-je
- Tu n'as pas à être mal à l'aise avec moi chaton, Dit-il en se rapprochant de moi.
 
Je me reculai légèrement mais il me rattrapa par les chevilles et me ramena vers lui en se mordant la lèvre inférieure. Il déposa son front contre le mien, venant jouer doucement avec mon nez.
 
- Tu sais que nous pouvons parler de tout, Je hochais la tête, un large sourire apparût sur son visage. Il déposa un tendre baiser sur mes lèvres, avant de revenir poser son front contre le mien. Je suis très impatient de te donne ton premier orgasme. Sourit-il malicieusement.
 
Je sentis mes joues s'empourprer à ses mots, il se recula légèrement avant de m'attirer entre ses cuisses, comme nous l'étions tout à l'heure. Ses bras passèrent de chaque côté de mon corps, il attrapa le carnet et l'ouvrit à la page de Calvin Rivers.
 
Sa tête se déposa sur mon épaule, pendant qu'il lisait attentivement, cherchant un indice pour retrouver la banque.
 
J'essayai de garder mes pensées sur le carnet, mais son parfum et son souffle qui tapait au creux de mon cou, me faisait perdre mes moyens. Ses mots résonnent encore et encore dans ma tête, comme un disque rayé.
 
Il avait dit ça si sensuellement que j'eue envie de lui sauter dessus et de le laisser faire ce qu'il voulait de mon corps.
 
- Regarde ce n'est pas ça ? Demanda-t-il, ce qui chassa toutes ses pensées de mon esprit. On dirait un indice, Reprit-il rapprochant le carnet de sa vue, je me retournai pour lui faire face.Vacance 2004.
- C'est tout ?
- Ouais, Dit-il relisant encore une fois la page, Ouais il n'y a que ça. Je passais mes mains sur mon visage. Qu'es ce que tu as fais de tes vacances cette année là ?
- Je sais plus, Soufflai-je
- Putain Andy essaie de te souvenir, Lança-t-il.
- T'es marrant toi, je ne me souviens même pas ce que j'ai mangé hier. Répliquai-je agacé.
- Pourtant c'est facile, depuis qu'on est parti on ne mange que des sandwiches, Ironisa-t-il.
- Ce n'est pas marrant, Fis-je en me levant du lit.
 
Je faisais les cents pas dans la chambre, essayant de me souvenir de ce que j'avais bien pû faire pendant ces vacances là, sous les yeux de mon brun que ne me lâchait pas du regard.
 
C'était une situation assez frustrante pour moi, je devais tout faire pour récupérer se foutu dossier. Mais avant ça il fallait que je sache dans quelle banque il se trouvait. Et bien sûr ce n'était pas une tache facile, mon père faisait toujours tout de compliqué de toute façon, c'était sa façon de me tester.
 
Il avait toujours tout fait pour tester ma mémoire, toutes ses questions qu'il me posait sur le passé, sur les endroits qu'il m'avait montré, tout avait un rapport avec le carnet. Rien n'était fait au hasard. Et je venais de m'en rendre compte.
 
Seulement avec tout ce qu'il s'était passé dans ma vie ces derniers temps, j'avais du mal à me concentrer et me souvenir de tout.
 
Je croisais les bras sur le mur en grognant, puis je reposai ma tête contre celui-ci, tout en forçant sur mes souvenirs. Je tapai fortement du poing sur le mur, furieuse de ne rien me rappeler.
 
Je sentis le souffle du brun sur ma nuque, avant que ses bras ne viennent tendrement entourer ma taille, il passa ses mains sous mon haut venant caresser la peau de mes hanches.
 
- Shhhhht, Souffla-t-il à mon oreille, Calme-toi mon ange, Me réconforta-t-il doucement.
- Comment veux-tu que je me calme ? Si je ne retrouve pas ce putain de dossier s'en en ai fini de toi et de moi. Crachai-je durement.
- On trouvera une autre solution, Me rassura-t-il.
- Ah oui ? Dis-je en me retournant, Et tu comptes faire comment ? Appeler toutes les banques du pays ? Grognai-je toujours énervé.
- Pourquoi pas.
- J't'en pris Harry, Dis-je en roulant des yeux.
 
Je le poussai durement et passai près de lui en soufflant, je déposai mes mains sur mes hanches, avant de lever les yeux au ciel. Je me retournai ensuite vers lui, qui me regardait toujours en fronçant les sourcils. Je passai une main dans mes cheveux, avant de m'approcher de lui.
 
- Excuse-moi, Fis-je en me jetant à son cou. Il enroula ses bras autour de moi, me pressant contre son torse. Je veux tellement en finir avec tout ça.
- Je sais bébé, Souffla-t-il au creux de mon cou, Ça va te revenir tu verras, accorde toi un peu de repos.
- Je ne peux pas.
 
Ses mains glissèrent le long de mon corps, jusqu'à se poser juste au dessous de mes fesses. Il me souleva sans difficulté. Mes jambes se croisèrent au bas de son dos et j'enfouie ma tête un peu plus dans son cou, il marcha vers le lit avant de s'y asseoir.
 
Ses grandes mains retombèrent sur mes fesses, me tenant toujours un peu plus contre lui.
 
- Tu as besoin de te vider la tête, de penser à autre chose et de te détendre. Je me reculai pour planter mon regard dans le sien.
- J'essaie mais je n'y arrive pas, Dis-je posant mon front contre le sien. Je suis épuisé par tout ça.
- Raison de plus pour te reposer un peu, on va rouler ça va te faire du bien. Dit-il en me souriant.
 
Il planta un doux baiser sur mes lèvres, puis il se releva et me reposa à terre. Je me détachai de lui après l'avoir embrassé à nouveau, puis je partis dans la salle de bain pour enfiler un jeans.
 
**

La tête posé contre la vitre du cabriolet, j'observai le paysage perdu dans mes pensées. Je laissais la musique prendre possession de mon esprit, pour m'évader un peu comme Harry me l'avait conseillé.
 
Et ça marchait. J'étais complètement ailleurs et ça me faisait du bien pour une fois, de ne penser à rien de particulier. Sauf peut-être au beau brun assit près de moi et à ce qui c'était passé dans la chambre. Je crois que si je n'avais pas autant réfléchis, je me serais laisser faire.
 
Mais je ne voulais pas que tout ça aille trop vite, j'avais d'abord besoin de me concentrer sur le carnet, c'était pour notre sécurité que je faisais ça.
 
La musique s'arrêta laissant place aux publicités habituelles, je n'y prêtais aucune attention étant toujours concentré sur le paysage qui défilait et sur mes pensées.
 
« Et maintenant la météo, le temps sera assez couvert sur une bonne partie du pays. De fortes pluies sont à attendre, sur Londres et dans les environs. Le sud ouest sera couvert notamment sur Weymouth et Bristol... »
 
Mes yeux s'écarquillèrent soudainement, je me redressais doucement me rappelant de quelques choses.
 
Je me souviens de monter dans la voiture de mon père, j'étais installé à l'arrière attendant patiemment qu'il monte. Je crois que je n'étais âgé que de neuf ans à cette époque, je revois mon père monter enfin dans la voiture et quitter la maison.
 
Mes grands parents, c'est là que j'avais passé mes vacances en 2004, à Bristol chez mes grands parents.
 
Tout me revenait enfin, comme si je revivais ce souvenir.
 
- Harry fait demi-tour vite, M'écriai-je en le secouant.
 
Il ne chercha pas plus à comprendre, il donna un violent coup de volant, faisant piler un bon coup de frein aux voitures qui arrivaient face et celles qui étaient derrière nous.
 
Harry reprit sa route en sens inverse, comme si de rien n'était, sous les klaxons des automobilistes mécontents. Je me mise à rire tout en me relevant, après être légèrement tombé du siège, quand le brun à fait demi-tour.
 
- Tu aurais pus faire attention, Riais-je en replaçant mes cheveux.
- Tu n'avais pas qu'à me prévenir au dernier moment, Dit-il en se tournant vers moi. Qu'es qui t'as pris tout à coup ? Demanda-t-il curieusement
- Je me souviens ça y est. En 2004 je suis allé en vacance chez mes grands parents, à Bristol. C'est forcément là bas qu'est le carnet. Répondis-je enthousiaste.
- Tu vois je t'avais dis que tu y arriverais, Me sourit-il
- C'est grâce à toi.
 
Il me sourit puis posa sa main sur ma cuisse, je me replaçai correctement sur le siège et enlace ses doigts. Il me tira doucement rapprochant mon petit corps, du sien plus imposant, sa main lâcha la mienne pour passer sur mon épaule.
 
- Tu te sens mieux ? Demanda-t-il gentiment
- Oui beaucoup mieux, ça m'enlève un poids d'un coup, Il déposa ses lèvres sur mon front.
- Tu sais dans quelle banque se trouve le dossier ? Demanda-t-il.
- Il y a une grande banque dans le quartier où habitent mes grands parents, je suppose que c'est là bas qu'il a placé. Répondis-je, Tu crois que je pourrais m'arrêter les voir ?Demandai-je doucement.
- Je ne pense pas que ce soit une bonne idée Andy, Avoua-t-il
- C'est bien ce que je pensais, Soufflai-je déçu.
- Je suis désolé chérie, S'excusa-t-il avant d'embrasser ma joue
- Ce n'est rien je comprends, Dis-je replaçant une mèche de mes cheveux.
 
Je soupirais doucement en regardant l'intérieur de la voiture, finalement en la regardant comme ça elle n'est pas si mal que ça, néanmoins je préférais largement son Range Rover.
 
C'était une voiture qui lui allait bien, je regrette qu'il ait dû s'en séparer par ma faute, en plus je crois qu'il y tenait vraiment. Et puis même si ce n'était pas l'amour fou au début, j'avais eu de bon souvenir avec lui dans cette voiture.
 
Je redressai doucement ma tête, qui était retombé sur le bras d'Harry, j'observais longuement un bouton sur le tableau de bord. Je ne sais pas pourquoi mais il m'attirait beaucoup d'un seul coup.
 
- C'est quoi ce bouton ? Demandai-je curieuse.
- C'est pour ouvrir le toit ouvrant...
 
Je ne lui laissai même pas le temps de finir sa phrase, que j'appuis sur le bouton et la toile qui recouvrait nos têtes s'abaissa à l'arrière.
 
- Mais tu es folle ? Dit-il en ralentissant la voiture.
- Quoi ? Répondis-je en fronçant les sourcils.
- On ne t'a jamais dit, qu'il ne fallait jamais ouvrir le toit pendant que la voiture était en marche. Tu peux déchirer la toile, Expliqua-t-il en regardant la toile se plier, pendant que j'essayais d'étouffer mon rire. Ça te fait rire en plus, Remarqua-t-il ce qui me fit encore plus rire.
- Je suis désolé, je n'étais pas au courant, Dis-je essayant de me retenir de rire.
 
J'étais toujours impressionné par le fait, que les hommes soit autant protecteur avec une voiture, j'adorais la mienne mais j'étais loin d'être accro à elle.
 
Une fois la toile correctement plié, Harry reprit de la vitesse ce qui fit virevolter mes cheveux dans tous les sens, j'adorais cette sensation. Je me relevai du siège et m'accrochai au pare brise, afin de ne pas m'envoler et je laissai le vent chaud venir claquer sur mon visage.
 
- Qu'es que tu fais ? Cria Harry pour que je l'entende à travers le vent
- J'ai toujours rêvé de faire ça, tu sais comme dans les films. Me laisser porter par le vent,Finis-je en levant mes bras au ciel me laissant porter par le vent.
 
Je baissai les yeux vers Harry qui de temps en temps me regardait en souriant, je passai ma main à travers ses longues boucles, qui elles aussi virevoltaient à cause du vent.
 
Je ne m'étais pas senti aussi bien depuis des jours, j'avais besoin de rire à n'en plus m'arrêter, de m'amuser comme une enfant. Comme si j'étais encore libre de faire ce que je voulais.
 
Je me reposai correctement sur le siège et augmentai le volume de la radio, puis je me relevai à nouveau profitant de ce moment de folie.
 
Je sentis la main d'Harry venir se placer, dans la poche arrière de mon jeans. Il me tira à l'arrière afin que je vienne m'asseoir à nouveau près de lui.
 
- Tu es complètement folle, Dit-il en riant.
- Je sais, j'ai besoin de m'amuser un peu avant de me replonger dans le carnet, Fis-je avant de me rapprocher un peu plus de lui.
 
Je plaçai ma main sur sa nuque et attirai son visage vers le mien, mes lèvres se plantèrent sur sa joue déposant en doux baiser. Mes dents attrapèrent la douce peau de celle-ci, ce qui le fit légèrement grogner.
 
Il tourna la tête en me souriant, sa main se plaça à l'arrière de ma tête, puis il déposa ses lèvres sur les miennes toujours en faisant attention à la route.
 
Et pour une fois c'est moi qui demandais l'entrée de sa bouche, voulant m'amuser avec sa langue. Alors que nous échangions un baiser passionnel, je sentis la voiture ralentir et les deux mains d'Harry se déposèrent au bas de mon dos. Il m'allongea délicatement sur le siège, sans perdre le contact avec mes lèvres.
 
Nous étions maintenant presque arrêté en pleins milieux de la route et les automobilistes de cessaient de klaxonner. Mais nous étions tellement prit par notre échange que nous n'y prêtions aucune attention.
 
C'est comme si nous avions dérivé dans un autre monde, notre monde. Plus rien n'existait autour de moi, je n'entendais que la lourde respiration d'Harry. Mes mains remontèrent le long de son dos, avant qu'elles ne se déposent dans ses cheveux. J'agrippai fortement ses cheveux, ce qui le fit gémir contre mes lèvres.
 
Ses douces mains passèrent sous mon haut, pour venir caresser de mon dos, je ne peux pas expliquer à quel point j'adorais son toucher.
 
Il déplaça ses lèvres le long de ma mâchoire, puis il remonta vers mon cou pour enfin s'arrêter à mon oreille.
 
- J'ai envie de t'arracher tous ces vêtements, Chuchota-t-il avant d'attraper le lobe de mon oreille entre ses dents, ce qui me fit pousser un petit gémissement.
- Ici en plein milieu de la route ? Dis-je essayant de reprendre un semblant de respiration.
- Personne ne te verra bébé, ton parfait petit corps sera recouvert par le mien, Je le sentis sourire contre mon cou, J'ai terriblement envie de ton corps Andy.
 
Je repoussai sa tête sur le côté à l'aide de la mienne, puis je déposais de tendre baiser au creux de son cou, je remontai le long de celui-ci pour arriver jusqu'à son oreille.
 
- On devrait repartir, on a un dossier à récupéré, Soufflai-je avant de planter à nouveau mes lèvres dans son cou.
 
Il m'embrassa passionnellement une dernière fois, avant de se relever en me souriant malicieusement. Je me rasseye correctement sur le siège encore rouge comme un coquelicot.
 
Harry se replaça derrière son volant et reprit sa route, comme si rien ne c'était passé. Il me fit un léger signe de tête, pour que je me rapproche de lui, ce que je fis sans hésiter. Son bras passa sur mes épaules et je déposai ma tête au creux de son cou.
 
- C'est impressionnant la vitesse à laquelle tu me fais durcir, Lança-t-il en bougeant ses jambes, ce qui me fit nerveusement pouffer de rire. Il abaissa un peu sa tête pour venir à mon oreille. Je suis sur que tu es très sexy quand tu jouis. Souffla-t-il en me taquinant.
- Arrête, Dis-je gêné ce qui le fit rire.
 
Il claqua un baiser sur le haut de ma tête, avant de déposer la sienne sur la mienne. Me laissant encore toute troublé par ce qu'il m'avait fait ressentir.
 
Il me faisait vraiment de l'effet, un effet que je ne pouvais expliquer.


**

POINT DE VUE SIMON

Devant la grande fenêtre de sa chambre, j'observais les alentours du quartier, espérant voir un de mes hommes la ramener.
 
Cela devenait une obsession pour moi.
 
À chaque fois que j'entendais cette putain de porte claquer, j'espérais la voir dans le hall d'entrée, les mains liée dans le dos. Et elle me supplierait pour que je la laisse partir.
 
Ses yeux seraient rouges et humide de tout ce qu'elle a pleuré, et c'est là que je prendrais mon pied. Je la regarderais souffrir, exactement comme elle est entrain de me faire souffrir. Et j'espère au plus profond de moi, qu'ils ne tueront pas Harry, comme ça cela me permettra de le faire devant elle.
 
J'étais très remonté contre eux, je voulais absolument qu'ils payent pour ce qu'ils me font.
 
- Simon ? Dit une voix derrière moi.
 
Je soupire lourdement mais ne répond pas, je ne veux pas qu'une fois de plus on m'apprenne une mauvaise nouvelle. J'étais à bout de nerf.
 
- On a réussi à localisé le téléphone de Styles, mais on a ensuite perdu sa trace, Insista mon employé.
 
Je marmonnais des injures que j'étais seul à entendre.
 
- Mais nous savons qui était la dernière personne qu'ils sont allé voir. Je tournais sur moi-même faisant face à l'homme, mes mains toujours croisé au bas se mon dos.
- Parle, chez qui étaient-ils ? Demandai-je d'une voix sombre.
- Un certain Jacob.. Commença-t-il
- Jacob Williams, Le coupai-je
- C'est ça. Je hochais la tête avant de me retourner vers la fenêtre.
- Préparez une voiture et mettez quelques petites bricoles qui le feront vite changer d'avis s'il ne veut pas parler. Lançai-je monotonement
- Bien, Il quitta enfin de pièce.
 
Mon regard était encore plus assombrit que toute à l'heure, j'en avais plus que marre des pistes qui mèneraient à eux, je voulais vraiment les retrouver. Je voulais qu'on rentre dans cette chambre, en me disant qu'ils savent exactement où ils sont.
 
Je soufflais lourdement avant d'enfin sortir de sa chambre, je descendis les escaliers me retrouvant ainsi dans le hall, j'ouvris la porte d'entrée et sortis avant de refermer derrière moi.
 
Je descendis les quelques marches de son perron et grimpai dans la voiture, pendant qu'il était entrain de la charger.

- Bougez-vous, Fis-je fermement
 
Très vite un chauffeur se plaça devant son volant, puis trois de mes hommes montèrent dans la voiture près de moi.
 
- Roulez, je veux arriver là bas le plus vite possible. Ordonnai-je sèchement
 
Le brun devant donna l'adresse au chauffeur et sans attendre il quitta le quartier, pour rejoindre la route.
 
Je sais que ce n'était qu'à la sortie de la ville, mais j'avais hâte d'y être. Ce Jacob devait avoir des informations sur Harry, ce n'est pas pour rien s'il est allé là bas, Jacob et Harry étaient de très bon ami.
 
Le chauffeur tourna sur une petite route, juste avant le panneau qui indique la sortie de la ville, nous enfonçant dans la campagne.
 
Mon pied tapait nerveusement contre le sol de la voiture, à mesure que nous approchions de sa maison.
 
- Accélère, Criai-je au chauffeur.
- Je fais du mieux que je peux, Se défendait-il, C'est une petite route.
- Je n'en ai rien à foutre. Crachai-je durement.
 
Il ne tarda à presser la pédale et fit prendre de la vitesse à la voiture, nous traversions des tas de champs différent, avant qu'enfin nous entrions dans le petit chemin en pierre.
 
Et au fond de celui-ci la maison de ce très cher Jacob.
 
La voiture se stoppa devant la grande bâtisse, j'ouvris fortement la portière et descendis le premier, je passais par le coffre prendre un flingue. Je fis un signe à mes hommes de me suivre, quand j'arrivais devant la petite porte, j'élançai mon pied et la défonça violemment.
 
Très vite Jacob sortit de je ne sais où, son regard se verrouilla sur le mien, il resta planté devant moi et croisa ses bras sur sa poitrine. Sa grande assurance me tapait déjà sur le système.
 
- Tien Simon, j'espère que tu compte me rembourser la porte, Dit-il trop sur de lui.
- Où sont-ils ? Demandai-je sèchement
- Je ne vois pas de quoi tu parles, Souriait-il d'un air défiant
- Bien sur.
 
Je fis un signe de tête à mes hommes derrière moi, ils s'avancèrent vers lui et le jetaient violemment à mes pieds. Je le méprisais du regard avant de lui assigner un bon coup de poing dans le nez.

- Putain, Dit-il en mettant ses mains sur son nez, Y'à vraiment quelques choses qui ne va chez toi. Fit-il avant de me lancer un regard noir.
- Où est Harry ? Questionnai-je
- Je n'en sais rien moi. Je lui mis un coup de pied dans le ventre. Je ne sais pas où il est, arrête.
- N'essaie pas de me mentir Jacob, je sais qu'il est passé par là avec Andréa. Affirmai-je. Si tu veux rester en vie, je te conseille de parler maintenant.
- Je ne sais vraiment pas où ils sont, je te le jure. Répliqua-t-il.
- Tu explique le fait qu'il y est sa voiture dehors. Lança un de mes hommes, en entrant dans la maison.
 
Je sentais la colère monter en moi à une vitesse folle. Je relevai le flingue jusqu'à sa tête et défit le cran d'arrêt.
 
- Dis-moi où ils sont ou je te fais exploser la tête, Dis-je sévèrement, il releva le regard vers moi en souriant.
- Toi et moi savons très bien que tu n'en es pas capable, Défia-t-il confiant.
- Je perds patience Jacob, dis-moi où ils sont et vite, Criais-je ce qui le fit rire fortement.
- Vas te faire foutre Thomson. Dit-il plus sérieusement, Jamais je ne te dirais où ils sont.
 
Ma colère avait atteint un point que je ne connaissais même pas, sans réfléchir je pressai la détente et le coup partit. Je regardais froidement la flaque de sang, se propager sur le sol, autour de son corps sans vie.
 
Il m'avait cherché et c'était tant pis pour lui, il le méritait de toute façon. Je ne l'aimais pas vraiment, même s'il m'avait rendu plusieurs services. C'était avant tout un ami d'Harry.
 
Et maintenant tout ce qui touchait à Harry m'insupporte.
 
Je relevai le regard vers mes hommes et sortis de la maison, je regardais dans les alentours afin de voir, s'il n'y avait pas de témoin gênant.
 
Au point où j'en étais j'aurais pus tuer n'importe qui ici présent. Je n'avais jamais ressentis autant de colère en moi avant aujourd'hui, mais quelques choses me dit qu'en retrouvant Harry en compagnie de ma précieuse Andréa, ma colère atteindrait un autre point.
 
Plus haut que celui-ci et j'espère pouvoir me contrôler, sans quoi je risquerais de faire n'importe quoi, même de pouvoir tuer la belle brune.

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