Chapitre 52

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POINT DE VUE HARRY

Mes lèvres posées au creux de son cou, je suçai avidement sa peau avec envie. J'avais tellement envie d'elle que ça en devenait complètement fou. Mes mains parcoururent ses côtes et pressèrent fermement ses hanches. Je continuai de bouger mes hanches contre les siennes et à chaque fois qu'elle gémit, je me sentais devenir de plus en plus dur. C'était tellement bon, que je n'avais pas envie de m'arrêter. L'entendre gémir mon nom de cette façon était sûrement l'une des plus belles choses que j'avais entendu de toute ma vie. Je ne m'en lasserais jamais.

J'embrassai chacune des parties de son corps exposées avec envie, pendant qu'elle me griffait le dos. J'adorais quand elle faisait ça, j'adorais qu'elle laisse ses marques sur moi, comme je laissai les miennes sur elle. Nos respirations étaient saccadées et accordées à la perfection, nos gémissements envahirent la chambre et je comptai bientôt la faire crier mon nom. C'était tellement intense ce qui se passait en ce moment, que j'avais l'impression que j'allais venir rien qu'en me frottant contre elle.

Elle brûlait de désir sous mes doigts et je me battais intérieurement pour ne pas lui arracher le reste de ses vêtements et lui faire sauvagement l'amour. J'essayai de me contenir pour ne pas lui faire mal. C'était la dernière chose que je voulais. Je voulais juste lui faire du bien et lui donner l'orgasme de sa vie. Mon plaisir personnel ne comptait pas à ce moment, seul le sien m'importait le plus. Et putain j'étais content d'être le seul à pouvoir lui faire ressentir ce genre de choses. Elle était mienne.

Elle planta durement ses ongles dans mes hanches et je grognai en me pressant un peu plus fort contre elle, ce qui la fit se cambrer et gémir plus fort. Je gémis avec elle et l'embrassai avidement avant de mordiller sa mâchoire, descendant jusqu'à son cou. Sa respiration devenait de plus en plus rapide, de même pour la mienne et la chaleur entre nos deux corps ne cessait d'augmenter. Si je ne lui enlevais pas tout de suite ses vêtements, j'allais devenir fou.

- Harry. Gémit-elle.

- J'ai tellement envie de toi si tu savais. Soufflais-je en parsemant son cou de baiser humide.Putain de merde Andréa, je te désire tellement. Grognai-je et je plantai mes dents dans son épaule.

- Promet-moi de ne jamais m'abandonner. Dit-elle et je gémis plus fort. Je t'aime Harry.

Je me stoppai directement quand elle souffla ces mots dans mon oreille. Mes sourcils se froncèrent et je me redressai pour scruter son visage. Mon cœur battait à toute allure et ma respiration était toujours haletante dû à l'excitation. Elle ronchonna un peu et se suréleva pour claquer un baiser sur mes lèvres, mais je n'eus aucune réaction. J'étais encore secoué de sa déclaration.

Elle m'aime.

Comment peut-elle m'aimer ? Non, c'était impossible je n'étais pas celui qui lui fallait. J'étais incapable de partager ses sentiments. Merde, pourquoi il a fallut qu'elle lâche ça maintenant ? Sa déclaration m'avait complètement pris de court et je ne savais pas quoi dire. Aucuns mots ne sortaient de ma bouche. J'avais tellement de choses à lui dire à ce sujet pourtant. Elle méritait mieux que ça. Elle avait droit d'avoir quelqu'un qui l'aime vraiment.

Elle bougea encore sous moi pour me faire réagir mais j'étais complètement sonné. Elle souffla mon prénom et fronça les sourcils examinant mon visage. Elle cherchait les réponses à mon comportement, mais j'étais figé. Je clignai rapidement des yeux et me relevai, je partis directement sur la balcon prendre l'air, car j'avais l'impression que j'en manquais. Je m'accrochai fermement à la rambarde et expirai lourdement.

Comment en est-on arrivé là ? La vraie question est plutôt comment ai-je pus la laisser tomber amoureuse de moi, alors que je savais pertinemment comment tout ça aller finir. Je l'avais toujours su je crois, mais je ne pouvais pas me résigner à rester loin d'elle. J'étais un monstre, c'était tout ce que j'étais vraiment. Je savais qu'elle était amoureuse de moi, putain ça oui je le savais, ça se voyait comme le nez au milieu de la figure. Sa façon qu'elle avait de me regarder, de m'embrasser et me prendre dans ses bras mais surtout elle s'était offerte à moi. Mais l'entendre de sa bouche, ça avait fait l'effet d'une bombe.

Fight-ForThisLoveOù les histoires vivent. Découvrez maintenant