J'avais sûrement passé la semaine la plus longue de toute ma vie, bien que j'avais passé mes journées à pleurer et à rester dans le lit. Je m'étais aussi levée pour aller prendre des douches, même si l'envie n'y était pas vraiment, mais je voulais simplement sentir comme Harry. Je voulais juste que son odeur soit partout sur moi et j'avais peur qu'elle disparaisse si jamais je me laissai allé.
Le lendemain de mon arrivée ici, j'étais descendu chercher mon sac pour planquer le carnet quelque part, juste au cas où. J'avais tourné un bon moment dans l'appart avant de décider de le cacher sous le matelas. J'avoue que je n'avais pas été très inspiré sur ce coup là, mais je n'avais pas vraiment envie de me creuser la tête.
Bien décidé à me protéger, j'avais aussi fouillé partout pour chercher une arme, que j'étais sûre qu'il gardait ici. Ça m'aurait beaucoup étonné du contraire d'ailleurs. Alors j'avais essayé de réfléchir comme lui afin de savoir il aurait put la mettre. Au final j'avais mis deux bonnes heures avant de la trouver dans sa table de nuit, endroit où je n'aurais jamais pensé qu'elle serait et pourtant ça paraissait logique qu'il la garde à portée de main. Malheureusement pour moi, elle n'était pas chargée et je ne savais pas du tout comment faire. J'avais bien sûr trouvé des balles, mais j'étais incapable de les mettre dans le chargeur.
Au bout d'une demi heure à batailler et m'énerver dessus, j'avais finis par abandonner. Au pire personne ne saura qu'il n'est pas chargé. M'étais-je dis avant de tout ranger et cacher le pistolet sous mon coussin. J'avais peut-être renoncé à me battre, mais je n'avais pas dis que je faciliterais les choses à Simon. Alors oui ma vie n'avait plus aucun sens maintenant et le carnet pouvait bien brûler en enfer, je n'en avais rien à faire. Mais pour ce qui était de Simon s'il me voulait, il allait y laisser des plumes.
Il m'avait déjà tout prit, alors je n'allais pas lui servir le carnet et ma vie sur un plateau d'argent. Loin de là, il pouvait venir me chercher, je l'attendais de pied ferme et même si je n'avais qu'un flingue pas chargé pour me défendre, j'allais utiliser ce qu'Harry m'avait apprit.
Les jours suivant furent aussi pénible que les autres. L'absence d'Harry me rongeait et le gouffre que j'avais dans le cœur ne cessait de s'agrandir à mesure que les jours passaient. Être chez lui n'était sûrement pas le meilleur moyen de m'en sortir, mais j'en avais besoin pour me sentir encore proche de lui. Tant pis si je souffrais plus qu'autre chose, tant pis si je me coupais du monde. Je voulais juste avoir l'impression qu'il était encore là près de moi.
Alors au lieu de me relever, je laissai le chagrin et les remords m'emportaient. Je dormais à peine la nuit, réveillé par des cauchemars horribles où je revoyais Logan, Jacob et Harry, me reprocher ce qui leurs arrivaient. Je mangeais à peine parce que l'envie n'y était pas et quand Rachel - du moins je supposais - venait me rendre visite, je ne répondais pas. Je restai dans le lit et je ne faisais que penser, pleurer, dormir et toujours dans le même ordre. J'étais dans un état lamentable, mais c'était le cadet de mes soucis.
Il devait être au alentour de 21h30 quand j'émergeai des quelques heures de sommeil que je venais de faire. Je m'étirai longuement avant de me relever et d'allumer la lampe de chevet, qui baigna la chambre dans une agréable lumière tamisé. Dehors la nuit était tombée depuis longtemps et le calme du quartier était reposant à cette heure-ci. Je passai une main dans mes cheveux et m'étirai longuement avant de repousser la couverture de mon corps, pour m'asseoir sur le rebord du lit.
Je me levai pour la première fois de la journée et descendis pour rejoindre la cuisine. Je me servis un verre d'eau que je bus doucement et reposai le verre dans l'évier une fois finit. Je m'appuyai ensuite contre le plan de travail et regardai dans le vide, pour laisser une fois de plus, mon esprit vagabonder aux souvenirs. Je frottai mes deux mains sur mon visage avant de relever brusquement la tête, après avoir entendu un bruit provenant de la porte d'entrée.
Je contournai le comptoir pour me retrouver face à la porte. Un filet de lumière passait sous celle-ci et je pus apercevoir l'ombre de quelqu'un qui se trouvait devant la porte. Rapidement je courus jusqu'à l'étage pour attraper le flingue - non chargé - sous le coussin. Je regardai partout autour de moi, avant d'aller allumer la lumière de la salle de bain, puis je refermai la porte pour aller me cacher derrière celle de la chambre, histoire de surprendre l'intrus. J'avais déjà vu ça dans des films, mais je n'étais pas sûre que ça marcherait aussi facilement pour moi, mais j'espérais.
J'essayai de contrôler ma respiration pour ne faire aucun bruit, même si j'avais le cœur qui battait à toute vitesse, je me devais de ne pas paniquer. Je tenais fermement le pistolet et me concentrai sur les bruits provenant d'en bas. Je n'entendis pas la porte s'ouvrir et se refermer, mais je savais que quelqu'un était entré et qu'il était actuellement en train de monter à l'étage. Je pouvais l'entendre respirer et malgré sa précaution à ne faire aucun bruit, j'entendis ses pas se rapprocher doucement. Je me collai un peu plus au mur quand il entra dans la chambre. Son after-shave vint chatouiller mes narines et lorsque je me penchai discrètement, je vis son imposante carrure et ses cheveux blonds ébouriffés.
Prenant mon courage à deux mains, je sortis doucement de ma cachette et marchai vers lui, le pistolet bien tendu devant moi, prête à tirer. Du moins j'aurais été prête à tirer s'il y avait des balles à l'intérieur. Quand il s'abaissa pour ramasser mon sac abandonné au pied du lit, je défis le cran de sécurité et le bruit le fit stopper tout mouvement. Il reposa ses mains sur ses cuisses et tourna légèrement la tête vers moi.
- Jette ton arme. Lui dis-je durement.
- J'en ai pas.
- Tu penses que je vais te croire en plus. Dépêche-toi. Il se leva et se tourna vers moi.
- Fouille-moi si tu veux. Fit-il en écartant les bras.
- Qu'est-ce que tu veux ?
- Je voulais savoir comment tu allais. Sourit-il en baissant les bras.
- C'est pas ton genre d'être attentionné. Répliquai-je en lui lançant un regard noir. Qu'est-ce que tu veux ? Je croyais que tu n'avais pas le droit de m'approcher !
- Ce n'est pas une petite injonction qui me fait peur tu sais et puis j'ai pas droit d'approcher de chez toi, je suis pas censé savoir que tu as élu domicile chez mon cousin. Répondit-il en faisant un pas vers moi.
- Reste où tu es, ne t'approche pas de moi.
- Tu ne veux pas poser ce flingue qu'on discute un peu, ou pas... Dit-il en regardant vers le lit.
- Sort d'ici tout de suite !
- Oh le prends pas comme ça bébé. Rit-il diaboliquement. Je plaisante... Enfin à moitié.
- Sort ou j'appelle la police.
Il reprit un air sérieux et froid et fit deux pas dans ma direction, d'un air menaçant. Automatiquement j'en fis deux à l'arrière et posai mon doigt sur la détente pour lui faire comprendre que je n'hésiterai pas s'il approchait encore.
- Tu ne tireras pas.
- Je parierais pas trop si j'étais toi. Crachai-je durement. Maintenant dégage d'ici !
Il me regarda quelques secondes dans les yeux, avant de marcher doucement jusqu'à la porte de la chambre. Je le suivis avec le flingue et faisais bien attention à garder une certaine distance de sécurité entre lui et moi, avant de lui emboîter le pas quand il sortit. Je descendis les escaliers derrière lui et le suivis comme ça jusqu'à la porte d'entrée. Je me stoppai quand il s'arrêta face à celle-ci et qu'il me regarda par dessus son épaule.
Je gardai toujours cet air dur et menaçant, pour lui faire renoncer à toute tentative d'approche. Il m'inspecta de haut en bas avec un regard qui me fit froid dans le dos, mais je ne cillai pas, je restai droite et de marbre.
- Soit sûre que je reviendrais et cette fois tu n'aurais pas cette chance.
- Je t'attendrais de pied ferme et c'est toi qui n'aura pas de chance la prochaine fois.Répliquai-je sèchement.
Il ne répondit pas et ouvrit la porte avant de sortir. Lorsqu'il referma derrière lui, j'attendis quelques secondes, puis je me précipitai vers la porte pour la verrouiller. Je tournai aussi le verrou du haut, priant pour qu'il n'ait pas la clé de celui-ci, puis je me laissai glisser contre la porte en soupirant. Je restai une bonne dizaine de minutes assise à même le sol, essayant de calmer les battements de mon cœur, mais aussi pour être sûre qu'il était vraiment parti et qu'il n'allait pas revenir.
J'avais eu la trouille de ma vie et j'espérai vraiment qu'il ne remette plus les pieds ici. Je ne savais pas comment je ferais au sinon. Mon arme n'était même pas chargé et il ne viendrait sûrement pas seul et les poches vide comme ce soir. Si jamais il décidait de revenir il fallait que je sois préparée. Je me relevai doucement et regardai le couloir vide à travers le judas de la porte.
Je remontai vite à l'étage et fouillai dans la table de chevet pour sortir les balles. Je retirai le chargeur vide et attrapai une balle, je la tournai dans tous les sens avant d'essayer de la mettre. J'ignorai de quel côté elle devait être mise et je m'en voulais de ne pas avoir été plus attentive quand Harry le faisait pour moi. Mais avant dans ces moments là, jamais je n'aurais pensé qu'il ne serait plus là pour le faire. J'avais toujours pensé qu'il serait toujours auprès de moi et que rien ni personne ne pourrait nous séparer.
Mes mains tremblèrent quand j'essayai de retirer la balle, qui s'était coincé dans le chargeur. Les larmes dévalèrent sur mes joues et toute la pression de tout à l'heure retomba. Je grognai de frustration essayant de retirer la balle, mais ça m'énervait plus qu'autre choses et à bout de nerf, je balançai le chargeur dans la chambre. Je refermai fortement la petite porte de la table de nuit et ramenai mes jambes contre moi, que j'encerclai de mes bras. Je pleurai à chaude larmes pendant un bon moment, avant de retrouver la force de me lever.
Je partis allumer la lumière du couloir juste au cas où et je retournai me pelotonner dans les couverture. Je gardai bien en visuel la porte priant pour qu'on me laisse tranquille et que plus personne n'essaie d'entrée ici.
**
Je m'étirai longuement et ouvris doucement les yeux, pour m'habituer à la lumière du jour. Je relevai doucement la tête vers le radio réveil et vis qu'il était onze heure et demi passé. Je poussai un long soupir avant de regarder vers le couloir. Je me redressai vivement lorsque je vis la porte fermée. J'étais certaine de l'avoir laissé ouverte hier soir, justement pour surveiller, mais elle était fermée. Cela voulait dire qu'il y avait quelqu'un ici ou que ce quelqu'un était encore là.
Je déglutis et me levai doucement du lit. Je marchai avec précaution jusqu'à la porte et l'ouvris discrètement. J'entendis des voix provenant du salon, des voix d'hommes. Je déglutis de nouveau avant de regarder partout autour de moi, je repérai l'arme que j'avais laissé par terre à côté du lit et m'en emparai. Je me dirigeai à nouveau vers la porte et soufflai un bon coup avant de l'ouvrir et de marcher tout doucement dans le couloir.
Lorsque j'arrivai près de l'escalier je pris une grande inspiration avant de les descendre rapidement et de pointer le pistolet sur les intrus. Ils étaient trois et me regardèrent surprit, puis quand ils virent l'arme pointé sur eux ils levèrent doucement les mains en l'air. Je me rapprochai un peu en les tenant toujours en joue.
- Ow du calme ma jolie, baisse moi ça d'accord ? Fit le blondinet.
- Qui êtes-vous et que faites vous ici ? Demandai-je en essayant de garder mon calme.
- Baisse ton arme. Dit calmement le plus basané. On ne te veut pas de mal, alors baisse ton arme.
- Vous travaillez pour Simon alors excusez-moi mais je ne crois pas un mot de ce que vous dites.
- Simon ? Elle est sérieuse là ? S'emporta le châtain. J'ai une tête à travailler pour une merde pareil sérieux ?
- Qui êtes vous et pourquoi vous êtes là ? Demandai-je une fois de plus, ignorant la remarque du châtain.
- Andréa ! Fit une voix familière.
Je sursautai et tournai brusquement la tête pour rencontrer de magnifique yeux chocolat. Mes yeux s'écarquillèrent et ma bouche s'entre ouvrit. Je le regardai quelques secondes sans rien dire avant que ma lèvre inférieure ne se mettre à trembler.
- Li..Liam. Bafouillai-je.
Il me sourit et approcha prudemment de moi avant de poser ses mains sur les miennes.
- Donne-moi ça. Il me prit l'arme des mains et le regarda avant d'éclater de dire. La prochaine fois que tu veux menacer quelqu'un avec une arme, met un chargeur !
- Je rêve ! S'exclama le châtain en baissant les mains. Il était même pas charger et tu compte te défendre avec ça ? Pesta-t-il en secouant la tête.
Je l'ignorai complètement et me jetai dans les bras de Liam. Il enroula ses bras autour de moi et me frotta le dos de manière réconfortante. Je le serrais de toutes mes forces contre moi, tellement heureuse de retrouver quelqu'un qui savait comme moi la vérité et qui me croyait, quand je lui disais qu'Harry était quelqu'un de bien. Je ne pouvais pas rêver mieux que son meilleur ami pour m'aider à l'honorer comme il se devait.
Il se décala légèrement et m'attrapa par les épaules en me souriant légèrement. Il soupira et je vis qu'il essayait de trouver les bons mots, mais il n'y en avait pas de toute façon. Tout ce qu'il pourrait dire ne m'aidera jamais à aller mieux et même si en le voyant j'avais ressenti un bouffer de bonheur, elle s'était vite dissipée. J'essuyai mes joues humides avant de me retourner vers les trois garçons. Ils me regardèrent tous le visage fermé et je baissai la tête.
- Viens. Me dit doucement Liam en me tirant avec lui. Je vais te présenter. Il nous arrêta devant les trois autres. Alors ça c'est Niall.
- Salut. Me salua-t-il avec un petit sourire.
- Zayn. Le prénommé Zayn hocha la tête. Et ça c'est Louis.
Il me regarda sans bouger ni parler et je savais d'entrer que c'était avec lui que je m'entendrai le moins. Il avait quelques choses de menaçant qui me mettait mal à l'aise, mais il était quand même moins effrayant que Simon. Il l'était seulement assez pour me mettre mal-à-l'aise.
- Moi c'est...
- Andréa on le sait. Me coupa-t-il sèchement.
- Louis. Averti Liam.
- Quoi ?
- Arrête ça tout de suite.
- Je vois pas ce qu'on fout ici alors que notre pote sert sûrement de repas au poisson.Grinça-t-il entre ses dents et le basané lui mit un coup de poing dans le bras. Quoi ? Fit-il en les regardant tous. On ferait mieux de le chercher et de ramener son corps au lieu de perdre notre temps ici ! Je baissai la tête et me mordis l'intérieur de la joue.
- On a fait une promesse à Harry et on va la tenir d'accord ? Répliqua durement le blond.Alors arrête de faire ta tête de con et ferme là un peu.
- Tss.
Je jouai nerveusement avec mes doigts avant de soupirer et de m'asseoir au bout du canapé. Je n'osai même pas relever la tête pour affronter leurs regards et encore moins celui du dénommé Louis. Il ne le disait pas directement, mais il m'en voulait parce que à cause de moi un de ses meilleurs amis était mort et je ne pouvais pas le blâmer. Il avait raison, c'était de ma faute et il était le seul à le dire ou plutôt me le faire comprendre.
- Comment vous avez su que j'étais ici ? Demandai-je d'une petite voix.
- Quand on a appris au info ce qui s'était passé et que tu étais de retour sur Londres, on est venu directement. On est d'abord allé chez toi.
- On a campé là-bas pendant au moins trois jours, parce qu'on croyait que tu t'étais barricadé dans ta chambre et que tu voulais plus sortir. Continua Zayn. Et quand on s'est enfin décidé à toquer on a vu qu'il n'y avait personne.
- Alors on t'a cherché partout où on pensait que tu serais peut-être, comme chez ta cousine et on est même allé espionné Simon. Reprit Liam. Et hier soir on l'a suivis jusque ici, c'est là qu'on a comprit que tu étais là, parce qu'il ne serait jamais venu autrement. On a attendu ce matin pour entrer parce qu'on savait que tu serais sur tes gardes et on voulait pas t'effrayer davantage.
- Comment vous êtes rentrés ?
- On a les clés. Sourit le blond et il me fit un clin d'œil quand je regardai vers lui.
- On a promis à Harry de t'aider si jamais il lui arrivait quelques choses.
- C'est gentil mais... Vous êtes venus pour rien, c'est mieux si vous rentez chez vous.
- Elle se fout de notre gueule ou quoi ? Explosa Louis. C'est quoi son problème ! Putain c'est bien le genre d'Harry de se prendre une emmerdeuse et une capricieuse pareille.
- Louis ça suffit !
- Mais regarde là Liam ! Elle en a rien à foutre de tout ce qu'il a fait pour elle, Miss univers préfère rester dans sa tour d'ivoire et pleurer comme une gamine qui a perdu son jouet. Putain il est mort à cause d'elle et elle en a rien à battre !
Je sentis mon corps trembler de colère et ma respiration s'était accélérée. Trop c'était trop, j'étais prête à recevoir toute sa colère parce que je savais que c'était de ma faute, mais je ne pouvais pas le laisser dire que j'en avais rien à faire. Il n'avait pas le droit de m'accuser de ça, tout mais pas de ça. Parce que j'étais bien loin de n'en avoir rien à faire. Son absence me rongeait jour après jour et j'étais malheureuse comme les pierres. Je me relevai du canapé et accrochai mon regard pleins de colère au sien.
- Je t'interdis de dire que j'en ai rien à faire qu'il soit mort à cause moi ! Explosai-je en serrant les poings. T'as pas le droit de dire ça, tu me connais pas ! Je sais que c'est de ma faute, je me le répète tous les jours ! Alors je veux bien que tu sois en colère contre moi et que tu m'en veuille mais t'as pas le droit de dire que je m'en fou !!
Je le regardai bien droit dans les yeux, le souffle court, pendant encore quelques secondes, avant de tourner les talons et de monter. Je claquai fortement la porte de la chambre et commençai à faire les cents pas, histoire de me calmer un peu. Je passai mes deux mains dans mes cheveux et tirai fortement sur la racine en grognant. Je frappai mes deux poings contre les portes du placard et reposai mon front contre le bois, quand trois coups se firent entendre à la porte.
- Je peux entrer ? Dit doucement Liam en ouvrant la porte.
Je ne répondis pas et j'entendis la porte se refermer. Ses pas hésitant derrière moi m'indiquèrent qu'il était toujours là, mais je ne bougeai pas.
- Andréa... Dit-il en posant une main sur mon épaule. N'écoute pas ce que dit Louis, il ne sait pas exprimer ses sentiments autrement que par la colère. Il est un peu comme Harry. Me dit-il et je me retournai vers lui.
- Harry n'était pas comme ça. Répondis-je et il me sourit.
- Oh si il l'était. Rit-il en m'emmenant vers le lit. C'est juste que tu l'as pas connu comme ça parce qu'il cherchait à t'approcher pour obtenir quelques choses de toi, sinon crois-moi tu dirais pas la même chose. Sourit-il en nous faisant asseoir. Harry c'était le genre de mec que pour te dire bonjour il était capable de te coller un droite. Avoua-t-il et je ris légèrement.Je suis sûr que tu peux amadouer Louis.
- Je crois pas non.
- Tu as bien réussi avec Harry.
- Louis me déteste. Affirmai-je en soupirant.
- Il donne l'impression de détester tout le monde, c'est son bouclier pour ne pas laisser paraître ses émotions. Il haussa les épaules. Tu l'as beaucoup impressionné tout à l'heure en lui criant dessus, tu sais ?
- Il a quand même raison, c'est de ma faute. Soufflai-je en baissant les yeux.
- Écoute Andréa. Il prit mes mains dans les siennes. Harry était un grand garçon et il prenait ses décisions lui même. Crois moi il savait ce qu'il risquait, surtout quand Simon a ratissé tout le pays avec les pires vermines de Londres. Mais il était prêt à tout pour te garder en vie.
- Mais je peux plus sans lui. Avouai-je la voix tremblante.
- Je sais que c'est dur, mais il n'aimerait sûrement pas te voir t'effondrer comme ça. Regarde toi. Fit-il en me regardant. Depuis combien de temps tu n'as pas pris un vrai repas ?
- Je sais pas. Répondis-je en haussant les épaules.
- Qu'est-ce que ferait Harry s'il te voyait comme ça ? Je ne répondis pas. Il te botterait le cul à coup sûr. Il soupira et passa une main dans ses cheveux. Continue de te battre Andréa, pour lui, pour sa mémoire et tout ce qu'il a fait pour toi, bats-toi pour ton père et pour toi-même. Mais ne reste pas comme ça, t'as pas le droit, pas après en être arrivé jusque là. Tu dois te montrer forte et avancer, on serait là derrière toi. Qu'est-ce que tu veux faire en premier ? Dis-moi et on le fera.
- Je veux que Simon paye pour ce qu'il a fait. Répondis-je durement. Je veux qu'il crève.
- On va commencer par l'envoyer en taule. Rit-il en hochant la tête. Trouve son dossier et condamne-le, crois-moi c'est bien pire que la mort. Je hochai la tête. Parfait, alors habille-toi, rejoins-nous et ensemble on va venger Harry. Sourit-il avec une lueur mesquine dans les yeux.
- J'ai pas d'affaire à moi ici. Dis-je en regardant autour de moi.
- Bon je vais envoyé un des garçons chez toi récupérer des affaires. Je hochai la tête. Aller allons continuer ce qu'Harry et toi avait commencé.
**
Une demie heure plus tard, je descendis rejoindre les garçons avec le carnet en main. Après ma discussion avec Liam, je lui avais demandé de me laisser quelques instants, pour que je puisse en premier temps me reprendre et ensuite pour prendre une douche. Il n'avait omis aucune objection et m'avait laissé un peu seule.
Lorsque j'étais sortie de la salle de bain, j'avais tout de suite remarqué deux gros sacs de voyage ainsi qu'une valise qui provenaient de chez moi. J'avais attrapé des affaires propres ainsi que la trousse à maquillage qui avait dans mon sac et j'étais retourné dans la salle de bain, pour m'habiller et me redonner des couleurs.
En arrivant en bas des escaliers, la bonne odeur de pizza chatouilla mes narines et fit gargouiller mon ventre. Je m'avançai timidement vers la coin salon et m'installai par terre devant la table basse à côté de Liam et de Zayn. La châtain poussa une assiette contenant une part devant moi et je lui souris pour le remercier. Je déposai le carnet près de moi et commençai à manger, ou plutôt à engloutir. J'étais tellement occupé avec mon chagrin, que je n'avais pas remarqué avant que j'avais aussi faim.
La pizza était vraiment délicieuse et je finis vite ma part, pour en reprendre directement une autre, sous le regard amusé de Liam. Je lui souris avant de commencer ma deuxième part, que je mangeai plus doucement que l'autre, je faisais assez affamé comme ça. Tout le monde était silencieux, concentré sur leur assiette. Je bus une gorgée de mon verre d'eau et me retournai légèrement vers Liam en la posant.
- Comment va Danielle ? Demandai-je d'une petite voix.
- Elle va bien. Sourit-il en relevant la tête vers moi. D'ailleurs elle m'a chargé de t'embrasser.
- Elle me manque.
- Tu lui manques aussi, elle hâte que toute cette histoire soit terminé pour venir te rendre visite.
Je sursautai quand Louis frappa dans ses mains, puis il se leva et nous regarda à tous un par un. Je me sentis rougir quand son regard froid se posa sur moi et je baissai les yeux intimidé.
- On se met au travail ou quoi ? Au plus vite on s'y met, au plus vite l'autre con sera derrière les barreaux. Dit-il en croisant les bras sur sa poitrine.
Je me levai timidement et commençai à débarrasser la petite table. Je rassemblai les assiettes et Liam m'aida en s'occupant des restes et des cartons de pizza. Nous ramenâmes tout dans la cuisine avant de revenir vers les garçons qui attendaient. Je m'assis sur mes pieds et pris le carnet des mains de Zayn en souriant timidement. Je le reposai sur la table et soupirai profondément en hésitant quelques secondes.
Je jetai un bref regard à chacun et me demandai si c'était une bonne idée de les mêler à ça. Ils avaient peut-être fait une promesse à Harry, mais je me souvins parfaitement l'entendre dire qu'il ne voulait pas les mêler à ça, parce qu'il avait peur de les perdre. Je savais qu'en leurs dévoilant les secrets du carnet ils allaient courir un grand danger. Comme Harry, ils pourraient eux aussi y laisser la vie. Je ne connaissais pas les autres, mais je savais que Liam avait Danielle et que le perdre serait terrible pour elle, comme c'était terrible pour de perdre Harry.
- Si tu ne nous fais pas confiance on risque pas d'avancer. Dit Zayn d'une voix douce.
- Ce n'est pas une question de confiance. Répondis-je sans mentir, les yeux rivés sur le carnet.
Parce que ça ne l'était vraiment pas. J'avais confiance en Harry et Harry avait confiance en eux. Le bouclé ne donnait pas sa confiance à n'importe qui et moi non plus. Mais s'il leur faisait confiance alors moi aussi, parce que je savais que je le pouvais. Je pouvais tout leur dire sans avoir peur d'être trahit.
Je soupirai et levai les yeux vers eux qui m'observait prudemment, comme si d'un coup j'allais me braquer et les envoyer balader. Ce que j'étais tentée de faire, mais pas pour les raisons qu'ils pensaient. Je savais que j'aurais besoin d'aide si je voulais continuer et venger Harry, mais j'avais peur pour eux. Assez de personnes étaient mortes depuis le début et je ne voulais pas en rajouter sur la liste. Mais j'étais seule. Ma cousine refusait de croire ce que je disais, elle pensait que j'étais folle et complètement pommé.
Ces quatre garçons étaient les seuls qui pouvaient m'aider et pourtant j'hésitai par peur de les mettre en danger. Je ne doutai pas qu'ils savaient ce qu'ils encouraient, mais j'étais terrifiée à l'idée de perdre encore quelqu'un dans cette bataille qui était à la base la mienne. Je les regardai tous les quatre attentivement avant de revenir sur mon carnet.
- J'ai juste peur...
- De quoi ?
- Que vous y laissiez la vie. Avouai-je en les regardant.
Ils ne répondirent pas encore surprit.
- Le jour où Harry est... Je fis une pause et secouai la tête. Où il a disparut, il m'a dit qu'il ne voulait pas vous mêler à ça, qu'il avait perdu trop d'ami dans cette bataille et il a raison. Je sais que vous lui avez promis de m'aider, mais c'est trop dangereux.
- On a vu pire tu sais. Rassura Niall mais ça ne suffit pas à me convaincre.
- Peut-être, mais vous avez pas à faire ça. Vous avez encore le temps de faire marche arrière, je ne vous en voudrez pas et Harry non plus je le sais.
- Nous on s'en voudra.
- Il a raison et puis tu ne pourras jamais y arriver toute seule, tu as besoin d'aide et c'est pour ça qu'on est là. Fais-nous confiance on sait ce qu'on risque et ce que tu risques aussi. Tu dis qu'Harry ne nous en voudra pas, mais nous on s'en voudra si Simon te met la main dessus.
- Et maintenant on est là alors autant en profiter. Sourit Zayn. Et puis si on commence à penser à ce qu'on risque c'est mort, il faut se dire que c'est nous qui allons gagné la partie.
- Pour Harry. Fit Niall en tendant la main face à lui.
Je les regardai les larmes aux yeux, alors qu'ils posèrent chacun leurs tours une main pour recouvrir celle du blond. Ils me regardèrent tous attendant que je me joigne à eux et je leurs souris d'un sourire sincèrement touché. Je posai ma main au dessus de la leur et ensemble nous les levons en l'air.
- Pour Harry. Fîmes tous en même temps.
Et pour mon père. Ajoutai-je dans ma tête, parce que c'était aussi pour lui, pour qu'il ne soit pas mort en vain. C'était aussi pour Jacob et Logan qui eux aussi en avaient payés de leurs vies. Mais c'était aussi pour moi, pour prendre ma revanche sur Simon et lui faire payer tout ce qu'il m'a fait à moi et à Harry. Jusque ici c'est lui avait les commandes, mais cette fois je ne fuirais plus, surtout pas devant lui. J'allais l'affronter s'il le fallait et j'allais gagné la bataille afin que Jacob, Logan mais surtout Harry ne soit pas mort en vain. En plus j'étais bien épaulée.
Je souris en regardant mes nouveaux acolytes et ouvris le carnet à la première page. Ils le regardèrent tous avec envie et je commençai à tout leurs expliquer en déchirant quelques pages de celui-ci afin de les répartir pour chaque garçons et pour moi. Tout en continuant de parler, je me levai et fouillai un peu avant de mettre la main sur des feuilles vierges et un stylo. Je revins me placer à ma place et recopiai le schéma de déchiffrage sous leurs yeux attentif, avant de leurs en donner un à chacun.
- Si tu es la seule à comprendre, comment on va faire nous ? Demanda Niall curieusement.
- À la fin vous me les montrerez pour que je puisse vous dire où est le dossier.
- Tu es sûre que Simon est dans une de ses feuilles ? Fit Liam en feuilletant son paquet.
- Je ne sais pas qui y a là dedans, je le découvre au fur et à mesure, mais j'espère de tout cœur, parce que c'est notre seule chance de le coincé. Répondis-je avant de soupirer. Je sais pas comment on va faire s'il n'est pas là dedans.
- Si on commençait par la fin ?
- Non c'est pas une bonne idée, il faut les trouver dans l'ordre parce que la dernière fois j'ai eu une clé dans un dossier et elle ouvrait une boite aux lettres du deuxième dossier après elle.
- Je me souviens c'était pour le dossier d'Harry. J'acquiesçai.
- Vous croyez qu'on est là dedans ? Demanda Louis et tout le monde se tut. Si on y est nous aussi on est censé faire quoi ? Il me regarda droit dans les yeux.
- On fera comme j'ai fais avec celui d'Harry, on le détruira sur le champs. Il me regarda encore. Je ne vais pas vous envoyer en prison alors que vous êtes les seules personnes qui me restent. Fis-je en soupirant en repensant à Rachel. Ma propre cousine ne me croit même pas. Dis-je en haussant les épaules. Elle pense que je me suis laissée piéger par Harry et qu'il m'a forcé à raconter tout ça.
- Le plus important c'est que toi tu sache la vérité sur Harry. Fit Liam en posant sa main sur la mienne. Et nous aussi. Je souris et hochai la tête.
- Je comprends rien à ton truc moi !
Je ris légèrement puis me levai pour me placer timidement près de lui. Il se décala pour me laisser la place et je pris une page ainsi que mon schéma.
- Je vais commencer pour vous montrer, vous allez voir c'est très simple.
- Tu dis ça mais ça fait des mois que tu travaille dessus. Gémit Niall en faisant une adorable petit moue.
- Harry avait très vite compris comment ça marchait.
- Oh ben si Harry y était arrivé on peut le faire aussi. Je souris. C'était le moins intelligent de la bande. Rit Niall et on rit avec lui.
- C'était un gros con c'est tout et il nous l'a encore prouver en crevant. Grogna Zayn et tout le monde le regarda.
C'était une réplique que j'aurais plutôt vu venant de Louis étant donné son caractère, venant de Zayn c'était assez surprenant. Mais en les regardant tous, je commençai à sentir qu'eux aussi étaient en colère et triste de l'avoir perdu. En voyant les poings serrés de Liam, je le soupçonnai lui aussi de pouvoir adopter un ton aussi dur et froid. C'était une réaction normale, ils venaient de perdre leur meilleur ami, leur frère. Une autre attitude m'aurait sûrement étonné. Je les comprenais, moi aussi j'étais triste et en colère de l'avoir perdu, sauf que moi le seul moyen pour l'exprimé c'était en me réfugiant dans les pleurs. Je devinai que pour eux c'était la colère.
Je passai une main dans mes cheveux et soupirai tout en commençant une page sous leurs attentifs. Le calme et le silence étaient revenus dans l'appartement et je me sentis un peu mal-à-l'aise d'être le centre d'attention. J'aurais voulus pouvoir détendre l'atmosphère en disant quelque chose ou en mettant un peu de musique, mais je n'osai pas prendre la parole et encore moins bouger. Alors je continuai sans rien dire en espérant qu'ils arrivent à comprendre comment fonctionnait mon carnet. Après tout il allait maintenant faire partit de leurs quotidien aussi.
- Je suis sûre que cet espère d'enfoiré s'est barré au soleil et qu'en ce moment même il se fout de notre gueule, allongé dans son hamac avec un cocktail à la main et une ribambelle de fille qui lui fond du vent avec de gros éventail !
Je me stoppai net en fronçant les sourcils et relevai doucement la tête vers lui. Il regarda ce que je faisais pendant encore quelques secondes, avant de lever la tête et de nous regarder tour à tour.
- Quoi ? Demanda-t-il en haussant les épaules.
Je fus la première à craquer et me mise doucement à rire devant son air détendu. Les autres finirent par suivre et se laissèrent aller, ce qui détendit l'atmosphère et fit sourire Louis. Liam secoua la tête amusé en regardant son ami et celui haussa de nouveau les épaules.
- C'est bien son genre en plus.
- Je suis sûre qui en a même une, qui lui donne le raisin à la bouche. Surenchérit Niall et je ris.
- Et après il ramènerait toutes les filles dans sa chambre et il se les tapera chacune leurs tour, peut-être même deux ou trois en même temps !
Je ris en grimaçant en imaginant la scène et secouai la tête.
- Il en ramènera aucune. Affirma Liam en me souriant. C'est un romantique maintenant.
- Au putain c'est vrai que tu nous la rendu complètement niais. S'exclama Zayn en se tournant vers moi et je rougis en haussant les épaules.
- Harry romantique... J'aurais bien aimé être là pour voir ça. Fit Louis pensif.
- Quelle connerie il a fait. Dit Zayn et je me retournai vers lui alors Niall éclata de rire.
- Tu peux parler ! Toi aussi t'es maqué et avec un gamin en plus !
- Une belle connerie. Je fronçai les sourcils. Et je la referai sans hésiter. Sourit-il pensif.
- Moi aussi. Sourit Liam. On pourra dire tout ce qu'on veut, on a jamais été mieux que maintenant qu'on a une personne à aimer et qui nous aime en retour.
- C'est toujours mieux quand on est deux...
Tous les regards se braquèrent sur moi et je baissai la tête pour éviter de pleurer. Je jouai nerveusement avec mon stylo, je déglutis et secouai la tête pour essayer de me reprendre. Je ne devais pas craquer maintenant et surtout pas devant eux.
- Quel cocktail il est entrain de boire d'après vous ? Demanda Louis toujours aussi désinvolte.
Je recommençai à rire, m'empêchant ainsi de pleurer. Je regardai Louis en souriant et me dis que finalement Liam avait raison, sur certain point il ressemblait vraiment à Harry. C'était tout à fait le genre de chose qu'il aurait put faire pour détendre l'atmosphère et remonter le moral des troupes. Je ne l'avais peut-être pas connu aussi colérique et froid que Louis, mais Harry était capable de se genre de chose, il l'avait déjà fait avec moi.
- Je dirais un bon Mojito. Commença Niall.
- Un Blue lagon, c'est les meilleurs !
- La Piña Colada c'est pas mal aussi.
- Vous êtes nul ! Il faut se mettre en condition ! Je vous rappelle qu'il est au soleil sur un hamac quoi de mieux qu'un sex on the beach. Fit Louis en nous regardant. Et c'est encore mieux quand on le pratique vraiment.
- Tu en pense quoi toi ? Me demanda Niall et je réfléchis.
- Je dirais qu'une bonne bière fraîche lui suffit. Souris-je en haussant les épaules.
Liam hocha la tête d'accord avec moi et Niall me tendit sa main pour que je frappe dedans, ce que je fis en riant. Les garçons commencèrent à débattre sur ce qu'il ferait vraiment après et je les écoutant en riant de bon cœur. Leurs théories étaient plus farfelues les unes que les autres, mais ça les faisant bien marrer et moi aussi.
C'était rafraîchissant de rire comme ça, surtout après avoir passé une semaine entière à pleurer et ruminer dans mon coin. Ça me faisait le plus grand bien de pouvoir penser à lui comme ça en riant, même si bien sûr son absence était toujours douloureuse. Je savais déjà qu'en me retrouvant seule dans sa chambre et son lit, j'allais de nouveau m'effondrer, mais au moins maintenant je pouvais en parler avec ses amis en riant. J'étais certaine qu'ils n'avaient pas encore finit d'en parler et ça me faisait chaud au cœur. Voir des gens qu'ils l'aimaient autant que je l'aimais et qui savait quel homme il était.
Eux au moins, ne le prenait pas pour un détraqué qui m'avait kidnappé et séquestré. Non, eux savaient qui était le vrai Harry Styles et avec moi ils feraient tout pour que sa mémoire ne soit pas salit. Harry méritait tous les mérites du monde et personne ne pourra jamais le remplacer dans nos vie. Surtout dans la mienne, je ne pourrais jamais retomber amoureuse de qui que se soit. J'étais sienne et je comptais bien le rester encore longtemps.
