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S O H A N.

Deux semaines après.

Établissement pénitentiaire,
11h2O.

Établissement pénitentiaire,11h2O

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J'ai essayé.

De tirer un trait,de te rayer de ma vie,de tourner la page. Toutes ces expressions qui veulent dire la même chose en somme.

Putain,ça m'énerve. Je sais même pas pourquoi je suis là à t'attendre impatiemment,alors que ma place n'est pas ici. Intérieurement,je le sais,mais c'est sûrement facile de faire comme si je ne le savais pas.

On ne pourra jamais vraiment s'aimer,jamais dans cette vie. On dit que l'amour est plus fort que tout. Dans notre cas il a échoué à nous réunir. Mais bien évidement,je suis tenace,j'aime forcer les choses,comme toujours j'ai envie de dire.

Pour être honnête,j'ai jamais mis un pied en prison,et j'espère ne plus devoir mettre les pieds ici. Ça m'angoisse,j'aime pas l'ambiance meurtrie qui règne dans cette pièce.

Je l'a vois arriver au loin,cette vision d'elle avec ce type qui avance d'un pas décider,ne prenant même pas compte que la pression sur sa main doit lui faire mal. Je me lève automatiquement.

G - « 30 minutes,ni plus ni moins dit-il en me faisant face

Je détache son emprise d'un geste brusque,puis lui fait face à mon tour.

S - « T'amuse pas à l'à traîner de cette manière. J'aime pas ça du tout.»

G - « Toi,ne t'amuse pas à faire le malin. Ici,personne ne dira rien quand ton corps ce videra de son sang au sol rapplique t-il

S - « Mdr,et après? Comment tu te sens? Invincible? Ferme juste ta grande gueule. Maintenant dégage,tu m'a déjà fais perdre cinq minutes.»

Il s'en va,ne manquant bien évidement pas de me fusiller du regard. Que de la parole,comme si il allait risquer le faite de perdre son travail pour une guerre d'égo. Grosse merde.

Elle se tient face à moi sans rien dire,frappant,son regard. Plus le même,aucune lueur d'espoir. Comme si,elle était perdu. Elle n'est pas heureuse ici,en même temps qui le serait? Absolument personne.

Je lui fais signe de s'asseoir. Ses mains sont menottés,je me hais déjà d'être venu ici. Je voulais éviter tout ça. Je savais,que je ne le supporterais pas. Et pourtant,me voilà ici,face à elle. Elle ne décroche pas un mot. Je m'attends honnêtement pas à ce qu'elle me saute dans les bras,mais sa façon d'être m'inquiète.

B - « Qu'est ce que tu fais ici? Finit-elle par demander calmement

S - « Je sais pas,j'ai du me perdre.»

Berta.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant