Berta.

8-

09h54.

-« Très bien,installez vous tous,nous allons commencer la réunion dit-il confortablement installer sur son siège.»

J'avais arrêter de l'écouter. La réunion d'équipe était le dernier de mes soucis. Depuis le week-end dernier,je n'ai rien d'autre en tête que la confrontation avec Jenny et Assad. Après les avoirs rencontrés,une heure après mon téléphone a été bombarder de messages et appels,presque tout le quartier entier à essayer de venir à la maison.

Tout a été découvert,tout le monde essaye de me trouver. Je ne sais plus à quoi penser,ça me rend ouf,pourquoi personne ne ce met à ma place? Je ne souffre pas moi? J'ai l'air d'aller bien? Je trouve ça horrible leurs acharnements.

-« Qu'est-ce que tu en penses? Demande t-il.»

Personne ne répond. Je lève alors la tête et me retrouve scruté par plusieurs paires de yeux. Je cherche du soutiens mais rien. Fayla me sourit,avant de tourner le regard vers le directeur,je fais de même,du moins sans lui rendre son sourire.

-« Vous vous adressez à moi? Demandais-je.»

-« Il ne parle pas dans le vide chérie répond Fayla.»

-« Cinq minute,prenons tous une pause avant de continuer finit-il par dire agacé.»

Tout le monde se lève,je m'allonge posant ma tête sur mes bras,et ferme les yeux. Jenny..j'aimerai tellement que tu me comprennes. Je n'ai pas eu le choix,j'aurais aimé comme toi que tout ça ne ce produise pas. Je comprends ta haine,celle de ta famille,je ne peux pas revenir en arrière. Mais je voudrais juste,que tu me pardonnes.

J'arriverai jamais à avoir le cœur tranquille tant que je n'aurais obtenu aucun pardon. J'avais décidé de faire comme si,tout ceci ne s'était jamais passé,mais après l'avoir revu cette nuit là,tout s'est chamboulé dans mes pensés. Je ne peux pas oublier,les souvenirs ne s'effacent jamais. Ça reste seulement dans un coin de ta tête.

-« Tu comptes dormir longtemps? Devrais-je te ramener du café? Me sort une voix de mes pensés en tapotant sur la table.

-« Je veux juste que tu te la fermes dis-je en levant la tête.»

Mon regard croise le sien,il était seulement assit à quelques centimètres de moi sur la table.

Merde.

Mon patron.

Je venais de dire à mon patron de se l'a fermer? Je l'ai vraiment dis? Même pas penser doucement? Je le regarde,attendant une quelconque réponse de sa part mais rien,il ne dit rien. Il se contente seulement de m'observer.

Loris rentre dans la pièce l'obligeant à tourner le regard mais il ne se lève pas pour autant. Son regard jongle entre le patron et moi. Vu comme ça,ce petit espace qui nous sépare,je me poserais des questions aussi. Je ne veux pas qu'il croit des choses. Je me lève.

-« Je vais dehors,si vou-...»

-« La pause est fini dit-il en se levant à son tour pour regagner son siège.»

-« T'abuse,laisse là aller prendre l'air dit Loris en me faisant signe de m'en aller.»

-« Elle s'est assez reposer,d'ailleurs,il lève la tête vers moi,je souhaiterais que tu sois beaucoup plus attentif aux propos de tes collègues. Je ne sais pas ce qui t'arrive mais dans mon entreprise il n'a pas de place pour les personnes faibles. Qu'on t'ai quitté ou que tu traverses une mauvaise passe,c'est pas mon problème. Du sérieux,de l'application et de la concentration,leurs reste m'intéresse peu.»

C'est moi ou de jour en jour,il devient de plus en plus irritable. J'arrive pas à cerner ce type,son sale caractère ne me donne même pas envie de m'en approcher de plus près. Je suis déjà assez mal à l'aise de m'être retrouver à quelques centimètres de sa personne.

Je m'installe sans rien dire,je soupire d'agacement avant de maintenir ma tête à l'aide de ma main oubliant complètement leurs présences. Qu'est ce qui lui arrive? Il a des problèmes de bipolarité ou ça ce passe comment? Aidez moi à comprendre ce type,je n'y arriverai sûrement jamais.

Loris s'installe à mes côtés.

-« Désolé,il est assez ou je dirais même beaucoup trop irritant en ce moment chuchote t-il.»

-« J'aimerai te dire que ça me surprend,mais vue la personne,plus rien ne me surprend venant de lui.»

-« Il ricane doucement,c'est un chouette type,mais je t'accorde bien le faite que c'est dur de l'avoir en patron,en ami il est beaucoup plus cool. Je le connais depuis longtemps,t'inquiète pas,il est comme ça avec tout les nouveaux employés,c'est une façon pour lui de s'adapter et avoir confiance.»

-« Drôle de façon alors chuchotais-je en tournant le regard vers lui.»

Il était concentrer sur son dossier. J'ai jamais pris le temps de l'observer. Il n'avait pas mit de costume aujourd'hui. C'est la première fois depuis que je travaille ici,que je le vois aussi détendue. Dommage qu'il est un mauvais caractère,ça gâche tout,c'est pourtant un bel homme.

Pas mon style,mais ça pourrait être plaisant à voir si je nourrissais pas une micro ou même assez moyenne haine envers lui. J'ai l'impression qu'il ce montre supérieur à tout le monde,son poste le lui permet. Mais c'est pas une façon d'agir avec ses employés..attend,maintenant que j'y pense,il agit que comme ça avec moi.

-« Tu comptes me regarder tout le reste de l'après-midi dit-il en levant la tête vers moi.»

-« Vos cheveux..,ils sont brun dis-je faussement étonné et ne sachant surtout pas quoi dire. J'étais persuadé que vous étiez un blond de naissance.»

-« Loris ricane,t'es pas croyable. D'ailleurs ce soir,ça te dirait de sortir boire un petit verre avec moi? Me demande t-il.»

Tous deux attendent une réponse de ma part.

-« Vous dévirez pas sortir ingurgiter n'importe quoi en dehors du travail intervient le patron.»

-« Oui,ça pourrait être cool répondis-je.»

Il sourit de tout ses dents. Très bien,ce soir mon objectif est de lui faire comprendre que je ne veux rien avec lui. J'espère sincèrement qu'il m'a demander ça seulement dans l'objectif de passer un moment avec moi,parce que nous nous sommes pas trop parler depuis la dernière fois où je lui avais demander de ne pas ce mêler de mes affaires.

J'espère qu'il gardera notre relation comme tel. Je ne veux rien changer et je ne veux faire de peine à personne. J'y penserai plus tard,le reste de l'équipe reviennent tous ensemble dans la salle.

-« Berta,tu es enfin réveillé? Me demande Fayla.»

-« J'ai l'impression que tu m'apprécies beaucoup lui dis-je.»

Elle me sourit. Hypocrite.

Je prends un malin plaisir à lui rendre son sourire. Elle ne m'aura pas. J'ai cramé son vice à cette fille,et je vais m'en tenir très loin.