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Maison.
10h23.

-« Je suis vraiment triste que tu partes dit-elle en me tendant un cadre photo

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-« Je suis vraiment triste que tu partes dit-elle en me tendant un cadre photo

Une photo de nous deux,je ne sais pas quand elle l'a développer,mais j'apprécie le geste. J'essayerai de le garder aussi longtemps que je peux,je suis du genre,à vite perdre les choses aussi.

-« Je déménage à vingt minutes de chez toi Inaya dis-je en souriant légèrement

-« Oui mais quand même,j'avais l'habitude de ta présence ici. Je vais être seule maintenant.»

-« Tu en fais tout un drame,elle sera à côté de toi intervient Loris

J'hoche la tête pour confirmer ces dires. Je ne vais pas loin. Mais c'est vrai,que ça va me faire bizarre à moi aussi. J'ai pris l'habitude de tout le temps là voir. Je ne dirais pas que ça pourrait être difficile pour moi de vivre seul,je l'ai toujours été,mais une présence ne m'aurait pas déranger.

J'ai pris un appartement,je vais avoir mon chez moi. J'étais pas pressé,mais étant donner que j'ai pour projet de récupérer Kim à sa sortie,j'ai accélérer les choses. Plus vite j'ai une situation stable,plus vite les choses avanceront à grand pas.

Depuis la dernière fois,elle a refusée toute mes demande de parloir. En revanche,je l'ai eu au téléphone,la situation est toujours là même,j'ai l'impression que quelque chose de mauvais ce trame là bas,et elle ne veut toujours pas en parler.

-« Ça fait longtemps que nous nous étions pas tous vue dis Phoebe en rentrant dans la pièce avec une assiette de fruit

-« Loris,avait beaucoup de chose à faire dit Inaya

-« Ouais,j'étais pas libre,et puis,comme vous le savez je fréquente une fille en ce moment dit-il en souriant

-« T'a vite oublier Berta toi lui rappelle Phoebe. J'arrive toujours pas à comprendre pourquoi du jour au lendemain t'es passer à autre chose.»

-« Parce que j'ai fais de la prison dis-je en rajoutant des affaires dans le carton. J'hésite entre le faite que j'ai fais de la prison,ou la cause de celle-ci.»

Ils ce retournent vers moi.

Je sais qu'ils le savent,en me rendant dans le bureau du directeur plus tôt. Je l'ai entendu dans une conversation mentionner mon passé. J'étais énervé contre lui,parce qu'il n'avait pas respecter le secret professionnel,puis en attendant plus la conversation,Loris a dit avoir entendu parler de moi par l'un de ses amies. Ils ne ce cachent rien,alors,je sais qu'il a informer Phoebe.

Elle ne passe plus à la maison non plus,ils ont arrêter de venir. Avant,ils étaient tout le temps-là jusqu'à tard le soir,et ça,même si le lendemain,ils devaient ce réveiller pour commencer le boulot à 7h.

C'est pas quelque chose qui me touche sincèrement,parce que ce ne sont pas des personnes que je porte dans mon cœur,mais par contre,ça me met mal à l'aise,j'aurais tout simplement préféré qu'ils me disent dans les yeux,qu'ils ne souhaitent pas me côtoyer,au lieu de laisser traîner l'affaire,le malaise prend vite forme.

-« Je t'avoue que quand je l'ai appris,ça m'a laisser perplexe commence Phoebe. Mais je ne pense pas que tu es une personne dangereuse.»

-« Vous avez le droit d'avoir des aprioris sur quelqu'un,j'en ai moi même sur vous. Nous nous devons rien.»

-« Je te trouve dure de parler comme ça intervient Loris. Je comprends que ça te blesse mais-..»

-« Ça ne me blesse pas,ça me met mal à l'aise rectifiais-je. Je ne vais pas aller pleurer dans ma couette parce que vous m'avez ignorez pendant un moment. J'ai dis que je comprenais votre comportement. J'ai juste voulu vous mettre au courant que j'avais saisie la chose,maintenant vous pouvez agir normalement sans gêne.»

Je ferme le carton,puis sort de la pièce. Je sors prendre l'air au balcon.

J'inspire une grosse dose d'air. Je ne sais pas comment leurs faire passer le message que je ne leurs en veux pas,j'aurais réagis pareil qu'eux si j'avais été dans cette même position,mais j'ai l'impression qu'ils ne comprennent pas,vraiment,ça ne me blesse pas,j'ai simplement l'habitude.

J'agis peut-être comme une personne blessée,ou je sais pas,c'est peut-être l'air que je donne. Ou ils ne savent pas comment prendre mes paroles,alors ils l'interprètent comme tel.

Mon téléphone vibre.
Un message transféré d'Assad.

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Ce jeudi,nous préparons un rassemblement pour la mort de notre frère,un an qu'il est mort. Il y a un an nous avions appris sa mort,et nous voulions célébrer ce jour pour le rendre hommage et lui montrer que nous ne l'avions pas oublier. Lui rappeler,qu'ici bas,nous l'avions encore dans nos mémoires et que nous l'oublierons jamais.
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Mes battements de cœur s'accélère. Une année déjà? C'est passer vite. J'ai la tête qui tourne.

Jusqu'au bout,il veut me rendre la vie difficile? Je comprends pas son comportement. Assad,n'a jamais vraiment fait attention à moi. Nous avions une relations frère et sœur,basique. Nous nous sommes appréciés,je pense.

Je n'ai pas envie de dire qu'ont lui a monté la tête,mais je ne comprends pas cette haine de sa part. C'est moi qui devrait le détester,c'est moi qui doit avoir énormément de rancoeur envers lui. Je ne comprends pas pourquoi il agit ainsi.

Une notification de message apparaît,un numéro qui m'est inconnue.

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N'imagine même pas une seconde te pointer devant sa tombe. On s'en fou que tu culpabilises,ça ne fera pas revenir mon frère.
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Meurtrière.
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Assassin.
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Tu trouveras jamais la paix. Tu as fais du mal et maintenant tu payes pour ce que tu as fais. Tu ne seras jamais heureuse. Je te souhaite le pire,tu ne mérite pas le bonheur. CRÈVE.
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Une avalanche d'insulter s'en suit sans que je puisse en placer une. Je bloque immédiatement le numéro. Demain,j'irais chez mon opérateur. Mon numéro tourne de partout. Je ne vais pas réussir à tenir le coup,si tout les jours,je reçois des menaces de mort.

C'est affreux d'agir ainsi. Je sais très bien qui ce trouve derrière ces messages,c'est sa sœur. Mais je ne ferais rien contrer elle,je ne répondrais pas,je ne chercherais pas à la contacter,je vais l'ignorer comme je l'ai toujours fais.

J'ai bien compris une chose,quoi que je ferais,elle ne changera pas,elle ne me croira pas,doutera de ma sincérité. Pour elle,comme pour toute sa famille. Ils ne me pardonneront jamais.

J'aurais tout fait avant pour leurs pardons,mais j'en ai marre de tout le temps devoir me rabaisser face à eux. J'ai perdu toute dignité et fierté pour leurs pardons,pour qu'ils continuent encore et encore à me persécuter,c'est fini.

Berta.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant