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Commissariat,
14h45.

P - « Après l'acte,il a été écrit dans le rapport que vos empreintes on été retrouver au dessus de celle de monsieur LORE? Cela veut dire que vous aviez toucher le couteau après lui

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P - « Après l'acte,il a été écrit dans le rapport que vos empreintes on été retrouver au dessus de celle de monsieur LORE? Cela veut dire que vous aviez toucher le couteau après lui. Le couteau ne contient qu'une micro partie de vos empruntes,sur les deux mains de votre ex petit ami l'empreinte du couteau a été détecté,et sur la vôtre,uniquement sur votre main droite. Mademoiselle JURIN? Je vais le répéter qu'une seule fois,aviez vous oui ou non,masquer un suicide?»

A - « Ma cliente ne répondra pas à cette question. Nous allons y aller maintenant.»

Je croise le regard du procureur,c'est comme si il essayait de lire en moi. Je baisse immédiatement les yeux.

P - « Nous nous reverrons,et une autre chose mademoiselle. Je lève la tête en sa direction. Si vous aviez besoin de me parler sans que quelqu'un ne vous dise quoi faire,les portes de mon bureau vous sont grandes ouvertes.»

Nous quittons aussitôt la salle. Je monte dans la voiture silencieuse.

J'aimerai ne plus jamais penser à ça,passer à autre chose ou même,ne plus devoir me justifier au près de chaque personne que je croise.

Je regrette l'acte,peut-être qu'il l'a mérité en me traîtant de cette manière la. Non,personne ne mérite la mort. Mais jamais,au grand jamais ça n'a été mon idée de le voir mourir devant moi. J'ai perdu les pédales,et cette faute aujourd'hui,me coûte ma vie.

Parfois j'y pense et je me dis,pourquoi je ne suis pas partie,j'aurais du m'enfuir,très loin. La police m'aurait sûrement rattraper ou pas qui sait,mais la France n'est pas faite pour moi. Je pense méritais une vie meilleur. Ironique venant de la part d'une meurtrière.

Ce qui me fait le plus mal c'est que les personnes à qui je m'attache,finiront par s'en aller quand ils seront mis au courant. Et je finirais comme toujours,seule. J'ai affreusement peur de perdre ceux que je chéris le plus. Y'en a pas plusieurs a mes côtés,mais ils me sont importants,terriblement important.

A - « Ne vous en faite pas. C'est un procureur,il essaye de vous faire douter,c'est normal pour lui de vous embrouillez,je ne laisserai pas cette affaire tourner en suicide,jamais. Parce que ce n'est pas le cas,cette homme mort ne s'en sortira pas,justice sera faite quand même. Personne n'oubliera ce qu'il vous a fait endurer,faite moi confiance.»

B - « J'ai bien peur que c'est vers cette option là qu'ils cherchent à ce retourner. Et si ils en venaient a réussir à faire passer cette nouvelle version de l'histoire? Pourquoi serais-je impliquer? Pour avoir fait partie de sa vie? Pour l'avoir inciter à le faire? Dit-elle en riant nerveusement,c'est pathétique.»

A - « Je sais que vous voulez que tout ça ce finisse,je suis dans le même cas que vous. Nous nous sommes battues pour votre premier procès,et voilà que tout recommence à zéro. Nous allions y arriver.»

Recommencer à zéro,exactement,et je ne veux pas de ça.

Je suis à bout,j'ai juste envie de me sentir légère. Une envie d'être à la mer,en toile,me laissant emporter par les vagues. Je veux de la paix,une vie normale quoi. Et pourtant,je sais pertinemment,que je ne réaliserai jamais tout ces vœux de bonheurs. Je suis destinée à vivre dans le malheur pour le restant de mes jours.

Je veux m'en sortir,bien sûr,mais j'ai le sentiment que je n'y arriverai jamais. Et puis même si tout ça venait à s'arranger. J'aurais toujours un goût amère de cette histoire. C'est une étape qui va me marquer à vie.

Je descends de la voiture en faisant un bref signe de la main à mon avocat puis emprunte directement la rue pour rentrer dans la résidence.

Je m'assois devant sa porte toute mouillé par la pluie,à cette heure là,il n'est pas encore sortie du travaille. Je ne sais même pas pourquoi,je suis venu ici. Mais j'y suis quand même venu.

Je finis par m'endormir tout en sanglotant doucement contre sa porte.

_________

Chambre,
21h.

J'ouvre doucement les yeux,un mal de tête horrible me prend. Je me recouche,la tête sur le coussin. Une odeur familière chatouille mes narines. Ça sent bon,je connais ce parfum. Je plonge ma tête dans le coussin à la recherche de cette délicieuse odeur.

Sohan,tout à coup,j'ouvre un œil et l'aperçoit en face de moi enroulée dans la couverture. Il dort paisiblement. Je détaille chaque partie de son visage tombant sous mes yeux. Je m'approche de lui,jusqu'à sentir son souffle chaud sur mon visage.

Ma main ce pose doucement sur ses joues,passant par ses cheveux à ses lèvres. Il sourit.

Honteuse de m'être fait attraper,j'essaye de sortir du lit mais il me retient par la hanche et m'approche de lui. Je pose ma tête sur mes bras croisés précédemment positionné sur son torse. Nous nous regardons pendant quelques minutes sans rien dire.

Ça main froide toujours sur ma hanche me fait tilter. Pourquoi est-ce que je sens sa main froide? Sa main contre ma peau?

S - « Ouais,je t'ai déshabiller dit-il le plus sereinement possible. Je sais pas toi,mais moi j'arrive pas à dormir habiller.»

Misère.

B - « Désha-..quoi?»

S - « Je t'ai retrouver contre ma porte trempée,remercie moi de t'avoir éviter une quelconque maladie. J'ai rien fais de malsain w'Allah,enfin après je sais pas si mater pour toi c'est malsain dit-il en riant

Je m'assois sur le lit,me couvrant avec la couverture.

S - « Pourquoi est ce que tu étais devant ma porte à cette heure là? Tu sais très bien que je ne suis pas à la maison demande t-il

B - « Je voulais un endroit calme pour me morfondre. Je me suis dis que personne ne serait là pour m'embêter ce justifie t-elle

Il s'assoit.

S - « Qu'est ce qui est arriver? T'a eu une mauvaise journée?»

B - « Est ce que..juste pour aujourd'hui..tu peux me prendre dans tes bras et me serrer très fort?»

Il me fait signe de m'approcher de lui. Je le serre fort contre moi. Je n'ai pas pu m'empêcher de me sentir coupable pour lui. Je me sens désolé d'être rentrer dans sa vie. Et de devoir en sortir aussitôt,parce que je sais que quand il saura tout,il partira aussi.

B - « Je ne t'en voudrais pas quand tu t'en iras. Parce que ce n'est que ce que je mérite dis-je

S - « Chaque acte à son explication. C'est moi qui décide de ce que je veux faire,alors ne t'inquiète pas,pour l'instant je suis armé pour te supporter.»

Berta.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant