𝐑𝐎𝐘𝐀𝐋𝐓𝐘 ; 𝘵𝘢𝘦𝘬𝘰𝘰𝘬

𝖢𝗁𝖺𝗉𝗂𝗍𝗋𝖾 𝟣𝟨 (plus court)

Des pas pressés parcouraient le château entier pour arriver à la salle du trône où discutaient le roi et son fils ainsi que les conseillers du royaume et des chevaliers.

Un valet entra dans la salle quand les gardes lui en laissèrent la permission alors que tous les regards se posèrent sur lui, descendant ensuite sur les mains sanglantes de l'homme qui tenaient un papier entre ses doigts, qui eux aussi étaient remplis de substance rouge.

« Qu'est-ce dont ? Qui êtes-vous ? » prononça d'une voix grave le roi qui se levait de sa chaise, les chevaliers faisant de même autour de la table en bois dressée au milieu de la pièce.

« Je... je suis chargé de m'occuper des écuries sir, déclara le valet qui était visiblement paniqué, votre... messager qui s'occupait des informations et discussions à faire passer entre votre royaume et celui du roi Cenred depuis la catastrophe à Ealdor, est revenu mais sans vie. »

L'un des chevaliers se rapprocha alors de l'homme paniqué pour lui prendre le papier ensanglanté et commença à le lire à voix haute.

« Il semblerait que pendant nos petites conversations, un serviteur de Camelot ait dépassé les limites des frontières de nos deux royaumes.

Bien-sûr cela n'a pas été facile pour nous de savoir ses intentions puisqu'il ne daignait répondre à nos questions. Après avoir appris qu'il était condamné à la peine de mort et sa profession, nous pensions et pensons toujours que ce serviteur souhaitait nous espionner afin de vous rapporter des informations sur nos défenses pour se faire pardonner de son acte.

Sa tentative a alors échoué, lui et sa famille sont morts, exécutés sur la place publique. Quel dommage. Quelle honte.

Je vous déclare alors la guerre, Uther Pendragon, pour avoir enfreint la première règle qui vous était imposée lors de notre traité de paix. J'ai fait abstraction une fois pour Ealdor, mais je ne le referai pas une deuxième fois. »

Le noble termina sa lecture sous le regard tendu du roi.

« Sir, il utilise directement la manière forte. Nous n'étions pas dans ce coup, nous ne pouvions pas savoir ce que le serviteur du prince allait faire ! » cria pratiquement un des conseillers.

« Il a tous les droits de nous déclarer la guerre, sauf que ce n'était pas notre objectif. Nous ne savions pas ce qui allait se passer. Cenred a simplement profité de la situation, car d'autres alternatives auraient pu être prises. » résonna Gaïus en regardant la personne qui venait de crier.

« J'aurais dû le mettre à la potence le soir même. » fit le roi qui s'énerva à vue d'œil.

« Vous avez bien fait de faire adouber ces nobles, monseigneur. Ils vont servir pour défendre le royaume. » furent les dernières paroles du médecin.