Son doigt caressait doucement ma joue, avant de replacer une mèche derrière mon oreille. Ses boucles chatouillèrent doucement ma joue, alors que je sentis sa bouche venir se plaquer dans mon cou.

Un long frisson remonta le long de mon corps, alors que le dénommé Harry continuait ses tendres baisers. Il remonta lentement rejoignant mon oreille.

- Sors avec moi ce soir. Murmura t-il sa voix rauque me donnant un énième frisson.

- N..Non, Bégayai-je Laisse moi partir, s'il te plait. Il se recula et me regarda.

- Je ne pense pas que tu es ton mot à dire.

- Et moi je pense que si, je n'ai pas envie d'aller où que ce soit avec toi. Dis-je le défiant du regard.

- Ton avis m'importe peu chérie. Ricana t-il.

- Laisse moi partir. Soufflai-je.

- Et qu'est-ce que j'y gagne si je te laisse partir ?

- Toi rien, mais moi je gagne un peu de tranquillité. Il ria légèrement suite à mes mots et reprit.

- T'as du caractère j'adore ça. Il caressa doucement mon nez avec le siens, avant de planter une dernière fois ses lèvres sur ma joue. Tu as de le chance que je sois pressé, mais je n'en ai pas fini avec toi, Dit-il en souriant. Prépare-toi à me revoir mon cœur.

 

Son corps se dégagea enfin du mien, je le relevai la tête mais il avait déjà disparut. Je regardai de chaque côté de la rue, mais rien. Il s'était envolé comme par magie.

Je repris doucement mes esprits qui avaient été chamboulé par sa faute. Je montai dans ma voiture et soufflai légèrement soulager. J'allumai le moteur avant de passer la ceinture de sécurité et pris la route pour rentrer chez moi.

**

J'étais enfin arrivé chez moi, je descendis de la voiture et entrai vite dans la maison. Je m'assurais de refermer à clé derrière moi et je sortis la lettre de mon sac. Je déposais celui-ci sur le porte-manteau, puis je me pressai de rejoindre l'étage et plus particulièrement ma chambre. Je refermai la porte derrière moi et m'approchais de mon lit. Je soulevai le matelas et en ressortis le livre qui contenait le carnet.

Je posai le tout sur mon lit avant de me poser à mon tour. Mes jambes croisaient en tailleur, j'attrapai la lettre, je la regardai quelques instants puis l'ouvris. Je soupirai légèrement avant de lire les quelques mots de mon père.

« Andy ma chérie,

Si tu lis cette lettre c'est qu'aujourd'hui je ne suis plus auprès de toi. Je voudrais tout d'abord m'excuser car je t'ai caché beaucoup de choses, en particulier sur mon travail. Je pense que depuis toutes ses années tu as dû t'en douter. Malheureusement, je n'ai pas eu le temps de te le dire moi-même et je le regrette. Je ne peux pas t'en dire d'avantage, tu devras le découvrir toute seule. Mais pour le moment, au moins tu en sais, au plus tu seras en sécurité.

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