.𝐎𝐮𝐭𝐬𝐢𝐝𝐞𝐫.

❁𝟖𝟕

Pour un gouvernement si despotique, le pouvoir en vacances, ce n'est pas la vacance du pouvoir. Afin de parfaire leur économie politique de corruption, Ruben envoya son fils Alex en compagnie d'une délégation chez l'une des plus grandes famille mafieuse de New-York, celles de Joe Bonnano afin de s'entretenir plus précisément avec son fils Bill Bonanno ! En cette matinée du vingt-neuf décembre, Alex et toute une délégation haïtienne débarqua dans les aéroports de New -York et une fois accueillis, Joe les fit loger à l'hôtel Waldorf Astoria ! Cependant à la venue de Bill Bonanno, ce dernier estimera que le Waldorf n'était pas l'endroit idéal pour une telle rencontre et s'arrangea avec le restaurant La Scala pour ne pas avoir de clients dans l'après-midi. Le rendez-vous fut donc fixé dans l'après-midi. Il était donc dix-sept heures et une averse de neige légère historiait les manteaux de nos fonctionnaires politiques. Alex, pour se protéger du froid hivernal, avait enfilé une veste en velours côtelé signé Ralf Laurent qui lui donnait fière allure, la couleur était un riche bordeaux, assorti à ses yeux.

-Some business that was very profitable was declining, required much more attention and that he had called on you to take matters in hand in order to revive the activities ! Débuta Alex fraîchement en se plaignant que des affaires qui étaient très profitables déclinaient, et que son père demandait beaucoup plus d'attention ! Il ajouta donc que le gouvernement Fabre-Soukar faisait appel aux Bonanno pour prendre les choses en main afin de raviver les activités.

- So what do Mr. Fabre and Mr. Soukar want to offer us? Que veut donc nous proposer Monsieur Fabre et Monsieur Soukar. Demanda alors Bill en portant son cigare à la bouche.

Alex prit confiance et fut alors plus détendu.

- Income had declined dramatically in recent years, that is, what he got from legal activities such as gambling and meat, We promise to have our hands free and give you everything you need. Les revenus ont diminué dramatiquement au cours des dernières années, c'est-à-dire ce que nous obtenons des activités légales telles que les jeux d'argent et la viande sont maigres. Nous vous promettons d'avoir les mains libres et de vous donner tout ce que vous auriez besoin, promis notre cher secretaire generale de la sécurité nationale. 

Alex réussi donc à convaincre Bill Bonanno de s'aggriper à cette offre et d'accepter de rencontrer son père.  Dans la même soirée, il décida donc se rendre en Haïti et fut reçu sous tapis rouge au Palais Dessalinien par Ruben et Arthur entourés de tontons macoutes armés jusqu'aux dents de machettes et de fusil-mitrailleurs. Ce qui représentait une grande victoire pour Alex. Bonanno s'était uniquement fait accompagner par ses lieutenants et conseillers Vito DeFilippo et Joe Nataro; sans être protégé par des gardes du corps ...

- Welcome Mr Bonanno ! Fit Ruben.

Une poignée de main entre nos deux hommes et aussitôt ils prirent place sur les sièges entourant la longue table de conférence. Nick et Arthur Soukar, Flavio puis quelques conseillers serrèrent à leur tour la main de leur invité. Rodolph en retard n'arriva pas comme prévu sous l'œil désapprouvé de Ruben, cependant la première dame Yole marqua sa présence de ses talons rouge sang et d'un tailleur blanc ivoire n'hésitant pas à faire jouer sa silhouette tel un félin se faufilant dans un corridor.

- Welcome Mr. Bonnano, It is a pleasure to finally get to know this great King of New York ! Fit-elle solennelle.

Ce dernier se releva et baisa délicieusement la main de Yole historiée de deux à trois bagues surmontés de pierres précieuses diverses!. Ruben et Arthur exposèrent pendant quelques dizaines de minutes la politique générale du pays comme si Bonnano et ses acolytes étaient des chefs d'états ou au moins des Ministres du commerce. Alors Monsieur Bonanno en fut ravi des intérêts finals qui s'étalaient devant lui, ils n'étaient pas minces !Mais il n'hésita pas de se montrer toutefois quelques peu récalcitrant ! En dépit de son français à l'accent américain très prononcé, il demanda davantage en déclarant fermement.