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En effet, le dîner de sympathie familiale était une petite réunion intime où les convives étaient les familles d'Eric Tippenhauer, de François Pallere, des Weiner, de Lauture et, naturellement, celle de Nicolas

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En effet, le dîner de sympathie familiale était une petite réunion intime où les convives étaient les familles d'Eric Tippenhauer, de François Pallere, des Weiner, de Lauture et, naturellement, celle de Nicolas. Ils se rassemblaient chaque année avant les fêtes de Noël pour célébrer l'art et la magie de cette période dans toute sa splendeur, ainsi que le plaisir de partager un repas entre familles proches. Les jeunes gens interrompirent leur conversation et leur bière pour saluer chaleureusement les membres de chaque famille à tour de rôle. En quelques instants, ils s'installèrent autour de la table dressée avec les couverts de Noël. Avant l'arrivée du festin, les convives découvraient au-dessus de leur couvert un petit cadeau de bienvenue, un somptueux what surprise bien emballée dans du papier rouge Noël et orné d'un ruban puis les majordomes firent signe aux serveurs bien affublés dans leur uniforme de débuter. Les plats délicieux exhalant des arômes tentants, les meilleurs vins circulaient dans des verres allemands décorés, les saladiers et les plats en faïence de Limoges ou en émaux étaient rapidement vidés dès qu'ils étaient servis. Une chaleur familiale régnait parmi ces amis proches, tous intimement liés par des amitiés familiales remontant à l'époque de Jacques Roumain. Les épouses, éclatantes aux côtés de leurs maris, conversaient tout en portant fourchette, serviette ou verre à leurs lèvres, tandis que les maris, dont la routine se reflétait sur leurs alliances, discutaient du monde et de ses affaires. Pendant ce temps, un convive à gauche se laissait emporter par le violon jouant la valse des adieux, tandis qu'un autre, d'une main agile, saisissait le couteau du découpeur pour trouver sous les mets un morceau de dinde farcie, de porc à l'orange ou de volaille sculptée...

- Voilà une soirée vraiment magnifique. Cela me rappelle l'agape de Pâques ! s'exclama la mère de François Pallere.

- À la différence que la volaille avait été remplacée par des fruits de mer. Harengua Yole. Je pense que nous devrions organiser bien plus souvent de tels dîners intimes ! Qu'en penses-tu, Sue-Hélène ?

Sue-Hélène leva les yeux vers elle, son regard semblant peu disposé à la conversation. Christopher et elle faisaient la paire. Ils avaient choisit tout deux d'envelopper leur humeur dans un spleen incomparable. De plus, Sue-Hélène n'a jamais supporté Yole Fabre et ce n'était pas que sa forfanterie qu'elle avait du mal à digérer, mais toute sa personne entière. Son ton ce fit encore plus froid que de coutumes en méprisant son tutoiement.

- Pardon, vous dîtes ? Je ne prêtais pas attention à vos mots Yole...

La première dame n'hésita pas à ravaler sa frustration. Depuis le début de la soirée, l'ambiance entre les deux femmes était délicate; leurs échanges n'étaient pas des plus chaleureux. Yole trancha un morceau de sa dinde et le porta à sa bouche historié d'un rouge à lèvres saillant. Elle mastiqua, but une gorgée de vin rouge et reprit en changeant soigneusement sa fourchette et son couteau, elle l'avait sur le cœur pour cette lettre dans laquelle, elle l'avait fait passer elle et son article pour des rodomontades .

.𝐎𝐮𝐭𝐬𝐢𝐝𝐞𝐫.Donde viven las historias. Descúbrelo ahora