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Je ferme la porte de la chambre à clé et emballe mon cadeau pour Caleb dans un papier cadeau. J'espère que ça lui plaira, et je suis tellement pressée qu'il le voit. Je lui ai ramené une montre et un jouet.

- Un jouet ? Dis-je en fronçant les sourcils. C'est ça, qui lui faira plaisir ?

Kaysan hoche la tête. Il prend en main un jouet de train, avec un circuit.

- Quand Caleb était petit, il a toujours rêvé d'avoir ce jouet. Il le réclamait à son père. M'avoue-t-il. Sa mère a fini par le lui acheter, mais avant même qu'il ne puisse jouer avec, son père l'a pris et cassé.

Je prends la boîte de jouet dans mes mains. Ça me brise tellement le cœur.

- Et avec toi, Caleb redevient cet enfant. Dit-il en souriant. Il en sera tellement heureux.

J'ai voulu lui prendre une montre en plus. Je prends la boîte de cadeau, puis descends dans le salon. Je le vois garer sa voiture, alors je pose la boîte de cadeau sur la petite table devant moi, puis fais mine de regarder la télévision.

- Je suis de retour, ma rose.

Je tourne la tête vers lui et lui souris. Il ferme la porte d'entrée puis s'approche de moi. Il me tend ensuite un autre bouquet de roses. Je me mets à sourire encore plus en prenant le bouquet en main. Neuf roses, cette fois.

- J'ai toujours rêvé d'acheter des fleurs pour ma femme, en entrant du travail. Dit-il en souriant.

Puis il s'assoit à côté de moi.

- Cette fois, moi aussi j'ai quelque chose pour toi. Dis-je en prenant la boîte.

Et je la lui tends. En me la prenant des mains, je peux jurer avoir vu Caleb rougir.

- C'est pour moi ?

Je hoche la tête, toujours le sourire aux lèvres. Il ouvre la boîte en déchirant le papier cadeau, puis s'arrête en voyant la boîte du jeu.

Il n'a aucune réaction. Mais après quelques secondes, il se met à rire. Un rire venant du cœur. Et j'en perds mon sourire, craignant que mon cadeau ne lui plaise pas.

Mais contre tout attente, il saute sur moi, encercle mon visage de ses mains puis pose ses lèvres sur les miennes. Il m'embrasse amoureusement, et sans réfléchir, je lui réponds.

- Tu es... incroyable. Souffle-t-il.

Il sépare ses lèvres des miennes mais ne retire pas ses mains et n'éloigne pas son visage. Ses yeux brillaient d'un magnifique éclat.

- Ça te plaît ?

- Bien-sûr que ça me plaît ! Dit-il en souriant.

Puis il prend mes deux mains et les embrasse à tour de rôle, à répétition.

- Tout ce que ces mains peuvent m'offrir me plaît. Me dit-il. Tout ce qui vient de toi me plaît.

Est-ce que tu entends petit Maya ? Entends-tu ce que nous dit notre mari ?

- Et... ce cadeau m'est tellement précieux. Dit-il en souriant. J'ai rêvé d'avoir ce jeu lorsque j'étais petit...

Je pose ma main sur la sienne en le regardant dans les yeux.

- Je vais le garder précieusement. J'y jouerais avec, avec nos enfants.

J'entends, Maya. Quelqu'un nous aime enfin.

Oui... il nous aime. Il nous aime tellement. Et moi aussi. Je l'aime à en mourir.

- En parlant d'enfants...

Il me lance un regard, suivi d'un sourire narquois avant de se lever. Je me mets à rire en comprenant à quoi il pense.

- Tu peux pas te passer de moi, hein ?

- Non. Je ne peux pas. Souffle-t-il. Tu es tout le temps dans ma tête.

Il me porte alors dans ses bras et monte les escaliers. Je ris face à ses actions.

- Pervers. Murmurais-je dans son oreille.

Il ouvre la porte de notre chambre avec son pied, puis la referme derrière lui. Il me pose ensuite sur le lit, se mettant au-dessus de moi.

- Tu as du travail... Dis-je doucement.

- Comment travailler quand je t'ai toi ? Murmure-t-il. Je n'arrive à penser à rien d'autre qu'à toi.

Ma poitrine se soulève rapidement et je me mords les lèvres. Il baisse sa tête et m'embrasse langoureusement. Je réponds à son baiser, et en même temps, je commence à défaire les boutons de sa chemise.

...

Après un moment, je me rends dans la cuisine pour préparer le dîner. Caleb me suit et me regarde faire, en s'appuyant contre le pas de la porte, les bras croisés.

- Maya, il y a la cuisinière qui peut faire à manger. Me dit-il. Tu n'as pas besoin de te fatiguer.

- Je sais mais je préfère que tu manges quelque chose fait par mes mains. Lui dis-je.

Il s'avance alors vers moi.

- Alors laisse-moi faire. Dit-il doucement. Va t'asseoir et je cuisine.

Je secoue ma tête. Je me mets à couper les légumes et assaisonner le poulet en même temps que je lui parle.

- Tu travailles, tu payes pour absolument tout et je reste à la maison sans rien faire. Dis-je doucement. C'est mon devoir de m'occuper de l'homme que j'aime.

Il m'attrape alors par derrière, m'entourant par ses bras.

- Tu n'as aucun devoir envers moi. Me souffle-t-il. Mais moi, si. Je suis ton homme. Je dois tout faire pour ton confort. C'est mon unique but dans cette vie.

Je lui souris alors qu'il colle son torse contre mon dos.

- Donc tu m'aimeras toujours même si je passe mes journées entières à regarder des séries sur le canapé ?

- Bien-sûr. Dit-il en riant. Je t'aimerais toujours. Inconditionnellement.

Même s'il me l'a fait comprendre plusieurs fois, l'entendre le dire me réchauffe le cœur. J'ai l'assurance que Caleb m'aimera pour toujours, à jamais, et qu'il ne regardera aucune autre femme que moi. Il ne m'a donné aucune raison de douter de lui. Et c'est si apaisant de faire confiance à son partenaire...

- Maintenant, sors de ma cuisine, tu me déconcentres.

Il rit puis se met à côté de moi.

- À ce point là ? Dit-il en faisant un sourire en coin. Je te fais autant d'effets ?

Je secoue ma tête en riant. Énormément. Et ça ne semble pas diminuer.

- Tu parles, mais à cette heure-là, tu aurais dû être au travail. Lui dis-je. Tu es rentré pour moi.

- Je ne le nierais pas.

Il m'embrasse ensuite la joue avant de sortir de la cuisine, me laissant toute rouge et avec le sourire aux lèvres.

Je ne regretterais jamais ma décision de l'avoir épousé, j'en suis certaine...

La Rose d'un CriminelWhere stories live. Discover now