dix-huit

24 2 0
                                    

CHAPITRE DIX-HUIT

« Peut-être que ma vie n'est pas foutue, en fin de compte. Peut-être qu'elle ne fait que commencer. »

* * *

   À mon retour au pavillon, les lumières sont éteintes. Je monte les marches en silence et j'ouvre la porte. Une seule lampe est allumée dans l'entrée. Toutes les chambres sont plongées dans le noir ; les filles sont couchées et endormies.

   Je vais dans la salle de bain pour me débarrasser de mes vêtements mouillés. Je m'essuie avec une serviette puis je me faufile discrètement dans ma chambre où j'enfile des sous-vêtements et un t-shirt gris sec. Margarita bouge dans son lit. Je me glisse entre mes draps, bien au chaud sous l'édredon.

   Je me tourne vers le mur. J'entends la respiration des autres filles, le grincement des lits, le bruit de la pluie qui tombe de plus en plus fort sur le carreau de la fenêtre.

   Et ce n'est pas tout. Une sensation nouvelle s'empare de moi : j'entrevois une timide lueur d'espoir. Peut-être que ma vie n'est pas foutue, en fin de compte. Peut-être qu'elle ne fait que commencer.

Addiction | réécriture [TERMINÉE]Where stories live. Discover now