Chapitre vingt-trois.

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" Aujourd'hui nous sommes ici pour rendre un dernier hommage à notre ami et collègue Vinc Hudson. Par ce discours, je souhaite que chacun garde au creux de son cœur, une petite part de cet homme qui fut si extraordinaire à mes yeux.
Lorsque j'ai intégré la police, Vinc a été le premier à me prendre sous sont ailes et à m'apprendre les ficelles du métier. Lorsqu'on m'a transféré d'unité, j'étais triste de ne plus pouvoir travailler avec lui et quand j'ai sus qu'il avait demandé son transfert pour venir avec moi, j'ai compris à quel point il serrait important pour moi, non seulement au travail, mais aussi en dehors.
Je veux te rendre aujourd'hui te rendre hommage Vinc, pour la personne que tu fût et qui a à jamais marqué ma vie. Tu fais partie de moi et ton souvenir ne pourra jamais me quitter. Tu m'as apporté tout l'amour, l'écoute et le soutien dont j'avais besoin. " Je pris une courte pause puis repris

"Tu nous manqueras tous. Je tiens à tous vous remercier pour cet hommage rendu. Pour votre présence, votre amitié, votre affection et au nom de son souvenir, soyez de tout coeur remerciés. "


Une pluie d'applaudissement et de pleure se firent entendre dans la salle. Tout le monde qui travail au poste son venu aujourd'hui pour l'enterrement de Vinc. 


" C'était vraiment touchant, Luka. Je ne sais pas comment tu as fait pour trouver tous ces mots pour cette ordure. "

Je pris un instant pour avaler ce qu'elle venait de dire, puis je la regarda droit dans les yeux.


" Tu sais, Camille, durant ces dernier mois, j'ai perdu confiance en plein de gens et aujourd'hui j'ai du faire comme si Vinc était un Saint et qu'il n'avait jamais fait de cruauté dans ce monde. J'ai réussit à le haïr du plus profond de mon être. Sauf que je me suis rappelé que l'homme que j'ai connu était bon et je me suis aussi souvenu qu'il fut un temps ou je l'ai aimer de tout mon être. "

Elle ne dit pas un mot et me pris dans ses bras. Je n'ai pas voulu rester ici plus longtemps, car de tous les voir le pleurer me donnait mal au coeur.


 ...


Je n'ais pas attendu Camille après mon discours, je me suis rendu au stand de tire de Joe et je me suis acharnée sur mes cibles. J'ai du passer au moins deux heures à tirer sans m'arrêter, sauf pour recharger mon arme. Normalement, je serais resté que pour deux recharges, mais aujourd'hui j'ai ressentis le besoin de me vider, de me défouler jusqu'à ce que mes bras n'en puissent plus. 

Je me souviens que ma mère faisait la même chose pour se défouler, mais elle n'utilisait pas d'arme pour le faire. Non, elle préférait briser des assiettes. Elle se rendait dans la cours et les lançais contre le mur de la maison. Ma soeur et moi trouvions ça très drôle. 

 Parfois, quand je repense à ma famille, je me dis que j'aurai mieux fait de mourir avec eux, que je n'aurai pas dû aller me cacher dans la garde-robe. En réalité, toute la planète croit que je suis morte. Quand la police a cesser le feux, ils ce sont empresser de sortir de la maison. Sauf un, l'homme qui a assassiné ma petite soeur, il est entré dans la chambre où j'étais cachée et il a remarquer que la fenêtre était ouverte et qu'il y avait du sang sur le rebord de celle-ci. Comme il allais fouiller la chambre, un autre homme est entré et lui a dit qu'il devait quitter les lieux. Cet alors que le premier homme lui a raconté la situation; qu'il a atteint mortellement une des deux petites filles, mais qu'il n'a blessé que la deuxième et qu'elle s'est enfuit par la fenêtre.

L'autre homme n'a même pas pris la peine de vérifier la chambre par lui même et il lui a simplement répondu qu'il allait la retrouver morte au bout de son sang et que ce serait facile de dissimuler sa mort par un accident de voiture. À l'époque, j'étais plus que soulagé qu'il ne tienne pas à fouiller la chambre, mais aujourd'hui j'ai envie de vomir. Il aurait laissé une petite fille de dix ans, mourir au bout de son sang.

Quand ils ont finalement quitté la maison, j'ai ouvert la porte du garde-robe et je suis aller prendre mon sac d'urgence. Mon père et ma mère tenait absolument à ce que ma soeur et moi soyons prête si jamais qu'elle que chose que ça devait arriver, alors ils nous avaient mis des vêtements, de la nourriture, une petite trousse de premier soins, un passeport, un téléphone et un peu d'argent. 

Ça ma brisé le coeur de devoir quitter ma maison et de laisser les corps de ma famille gisant sur le sol. Je savais que je ne les révérais jamais et je savais que je n'existerai plus non plus. J'ai mis mon sac sur mes épaules et je suis parti chez le père de Joe. Lorsque je suis arrivé, j'étais couverte de sang sous ma veste et ils n'ont pas eu le temps de me poser des questions que la nouvelle ce faisait déjà entendre à la télévision. 

Je suis resté chez Joe durant une semaine, le temps que la police annonce que toute ma famille, y compris moi, avait été tuer lors de la descente de police à notre domicile. Personne n'a su que j'étais là, pas même mon oncle. 

Quand les choses se sont calmé, les parents de Joe m'ont reconduit chez mon oncle, au beau milieu de la nuit, et depuis ce jour la, j'ai cessé d'être la petite fille de Don Ramirez.
 

J'ai senti une main se poser sur mon épaule et j'ai tout de suite cessé de tirer. J'ai déposé mon arme et je me suis retourné face au propriétaire de la main. Louis. Il me prit dans ses bras et je sentis tous les nerfs de mon corps se détendre petit à petit. Je me recula un peu pour pouvoir le regarder dans les yeux et c'est à ce moment là que je pris la décision qui va déterminer le reste de nos vies.


" Louis, il faut regrouper tout le monde, je ne peux plus attendre, il doit payer. "

L'infiltréeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant