Chapitre six.

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Avant d'entrée en silence dans mon propre appartement, j'ai vérifié une dernière fois que mon arme était bien chargée et que le piston de sécurité était bien enlevée. En temps normal, je devrais appeler des renforts pour qu'ils viennent faire l'inspection eux-mêmes de mon appartement et tout, mais je sens que je dois agir tout de suite.

Mon arme à la main, les bras bien tendus devant moi, je prends une dernière inspiration et j'entre dans mon logement. Je pousse la porte d'un petit coup sec de ma main droite et je la rattrape avant qu'elle ne se cogne contre le mur. Je fais quelques pas et j'entre rapidement dans la salle de bains sur ma gauche pour vérifier qu'elle est vide. Rien à signaler. Je referme doucement la porte, en m'assurant qu'elle de face aucun bruit à l'enclenchement et j'avance vers la cuisine sur la pointe des pieds. Rien à signaler. Je lance un coup d'œil au salon, merde, c'est le bordel total. Mes affaires ont été virées à l'envers. Mes boites qui n'étaient pas encore ouvertes, le sont à présent. Celui qui est venu ici, cherchait clairement quelque chose. Quoi ? J'en ai aucune idée.

Des bruits de pas se firent entendre en direction de ma chambre. Avec le plus grand silence possible, je m'avançai vers ma porte et m'adossai au mur à côté de celle-ci. Je n'entre pas, pas tout de suite, c'est sûr. Je veux tout de même avoir une idée à qui je vais avoir à faire. Je pouvais très bien entendre mes tiroirs s'ouvrir se refermer, il est encore en train de foutre le bordel partout ! Merde, c'est assez.

J'entrai en trompe dans la chambre, mon arme à la main. L'intrus se tient dos à moi, il est grand, les épaules carrées, je peux dire qu'il a les cheveux bruns, mais il porte un bonnet donc je ne peux pas en être sûr. Il est habillé proprement, donc je peux oublier l'idée du junkie qui cherche de l'argent pour acheter sa merde, mais franchement, je ne vos toujours pas ce qu'il peut bien chercher.

" J'arrêterai de bouger si j'étais, toi. " Dis-je sévèrement

Je l'entendis rire, rire de moi bien sûr. Son rire était déstabilisant, il était grave, mais enjoué, rauque, mais doux à la fois. Il bougea et je resserrai ma poigne sur mon arme.

" Oh chérie, je ne ferrai pas ça si j'étais, toi. " Dit-il pour me provoquer.

" Écoutes, j'en ai rien à foutre de ce que tu penses, alors fait moi plaisir et retourne toi " dis-je sur le même ton

Il s'exécuta et je fus complètement sous le choc.

" Quoi ? T'as perdu ta langue chérie ? " Dit-il, avec un petit rictus

" Styles. " Dis-je déstabiliser et il le remarqua, mais avant qu'il dise quoi que ce soit, j'enchainai. " Alors, on s'abaisse à faire du cambriolage dans les appartements ? " Dis-je pour le provoquer.

" Si tu savais. Mais moi ce que je veux savoir, c'est ce qu'une fille comme toi, fait à trainer dans un coin comme celui-ci. " Dit-il sérieusement. Il a clairement fini de jouer. " Et comment une fille qui vient d'arriver dans le coin, me connais-moi. Pas que ça me touche que je sois connu, mais toi, ça m'agace. "

" Pauvre chéri... Va pleurer à ta mère, parce que j'en ai rien à foutre de tes petits problèmes d'adolescente mal baisée. "

Il laissa échapper un petit rire et me regarda froidement dans les yeux.

" Pour qui tu travailles ? Parce que tu dois clairement être sous couverture, regardes ton appartement. " il pris un courte pause. " Tu es dans la partie riche du quartier, ne t'as pas l'air d'une fille qui se pique ou se drogue, j'ai vérifié t'as rien ici. Du jour au lendemain, tu apparais dans le bar où j'ai l'habitude d'aller et tu es là avec mon pote. "

" Ah d'accord, je vois, je comprends ce qui se passe ici. " Dis-je en le coupant de son discours assommant.

" Ah oui ? Et il se passe quoi d'après toi ? " Dit-il incertain d'où j'avançais.

L'infiltréeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant