Chapitre vingt-et-un.

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Il y a de cela six ans, j'étais en route pour la maison. Je revenais de chez une amie, d'où je venais d'y passer la soirée. Mon oncle, n'étant pas à la maison, ne pouvait pas venir me chercher chez elle. Alors, j'ai décidé de prendre le bus. Dehors, l'air était humide et chaud, c'était la soirée la plus chaude de l'été. J'ai marché jusqu'à l'arrêt d'autobus et normalement, je n'aurai eu qu'à attendre dix minutes et le bus serai arrivé.

Seulement cette nuit là, je n'ai jamais pris le bus. Trois hommes armés sont débarqués de leur camionnette, m'ont attrapée et m'ont jetée à l'arrière de celle-ci. Durant le trajet, l'un deux m'a ligoté et frappé à trois reprises au visage et une fois dans les côtes, parce que je me débattais.

La camionnette sentait la vidange et la sueur, l'odeur était tout simplement insupportable. J'ai reçu un coup de plus au visage parce que je me suis mise à crier à l'aide, lorsque nous nous sommes arrêtés à une lumière. C'est après qu'il m'a mis un bandeau sur la bouche. Les larmes ne s'arrêtaient plus de couler sur mes joues.

À l'entente de mes pleures, ils ont ri plus fort qu'ils ne le faisaient déjà. Soudain, la voiture s'est arrêtée et ils sont débarqués de leur camionnette. Puis, l'un d'eux est venu m'attraper par le bras et ma littéralement jeter hors du véhicule.

Une fois au sol, j'ai cru qu'il me laisserait ici et qu'ils repartiraient. J'ai eu tort de penser ça. À la place, ils ont commencé à rire et à murmurer quelques mots. Puis le premier coup m'a été donner au ventre. J'ai cru que tout mon intérieur venait d'exploser, tellement le coup avait été violent.

L'un d'eux m'a attraper par le collet et m'a frapper, avec toutes ses forces, au visage à deux reprises. J'ai craché du sang pour la première fois de ma vie à cet instant. Puis un autre coup de pied m'a été donner contre mes côtes gauches. J'ai tout de suite senti qu'il venait de me les fracturer. J'ai eu le souffle coupé durant quelques secondes, puis comme je reprenais de l'air un autre coup au visage venait de m'être lancé. Je crachai du sang pour la deuxième fois. J'aurai bien aimé pouvoir de défendre ou juste pouvoir me couvrir le visage avec mes mains, mais ligoté dans mon dos, elles ne me servaient à rien.

Comme je commençais à lâcher prise et à me résigner à l'idée que j'allais mourir ainsi, une voix masculine se fit entendre au loin. Une lueur d'espoir est apparue en moi.

Trois coups de feu se firent entendre, avant que je sombre dans les vapes.

Je me sentis soulever dans les airs, puis déposer contre le siège d'une voiture. J'entendis une voix me parler, mais je n'arrivais pas à comprendre ce qu'elle me disait. Lorsque j'ouvris les yeux pour la seconde fois, j'étais dans un hôpital et je regardai vers le haut et vis son visage. Un jeune homme de mon age. Mon sauveur. Il me regarda droit dans les yeux et il me dit « reste avec moi petite lumière ».

" Tu m'as sauvé cette nuit-là, n'est-ce pas ? "

" Oui, tu as eu de la chance dans ta malchance, parce qu'il, c'est adonner qu'il venait de se sauver avec mon argent et je les suivais pour aller la reprendre. C'est à ce moment-là que je les ai vus te tabasser comme si tu étais qu'un simple animal. "

" Pourquoi tu n'es pas resté jusqu'à ce que je me réveille ? J'aurai pu te dire merci. "

" Je venais de tuer trois hommes pour la première fois et tu étais plus qu'inconsciente. J'ai flanché sous la pression et je suis partie parce que j'ai réalisé que les policiers feraient une enquête et ils me reliraient au meurtre des trois gars. "

" Comment m'as-tu retrouvé ? "

" Quand tu es allé au bar pour la première fois. Je t'ai tout de suite reconnu, mais pas toi. "

" Pourquoi tu ne m'as rien dit ? "

" J'ai vu ton nom sur ta carte et ce n'était pas le nom que j'avais entendu les infirmières dirent lorsqu'elles ont trouvé tes cartes dans tes poches. J'ai tout de suite compris ce que tu faisais ici, alors j'ai joué le jeu. Pour voir jusqu'où tu irais. Et nous voilà. "

Je le pris dans mes bras à l'instant mêmes où il a fini sa phrase, puis il me prit dans ses bras à son tour. Lorsque je mis fin à notre étreinte, je le regardai droit dans les yeux et le remerciai de m'avoir sauvé la vie.

Nous sommes retournés dans le salon, pour rejoindre les autres et dès que je repris place sur ma chaise, Harry se retourna vers moi et m'interpella.

" Veux-tu bien m'expliquer pourquoi tu nous as sortis de notre merdier avec ton avocat ? "

" En quoi m'aurais-tu été utile en prison ? J'avais besoin de vous alors, j'ai tout fait pour vous garder en dehors jusqu'au moment où j'aurai besoin de vous. "

" Pour nous jeter en prison par la suite, c'est ça ? " Dit-il plein de haine

" Non, oh non. Dès que nous commençons ce que nous avons à commencer, il n'y aura plus d'agent Sanchez. Elle meurt dans mon plan. "

" Ton plan ? "

" Qui tu crois qui vous a contacter pour vous rapatrier dans les troupes de Ramirez ? J'ai l'intention de détruire la compétition une bonne fois pour toute et j'ai besoin de toute l'aide possible pour le faire. Présentement, j'ai une centaine d'hommes qui sont en train de nous débarrasser de la majeure partie des têtes fortes qui nuisent à mon business. Je vous ai réservé la meilleure. "

" Et on opère quand ? "

Avant même que je réponde, Joe me coupa.

" Lüka, tu as de la visite. La police. "

" Tout le monde, dans la chambre, maintenant ! "

Je me dirigeai dans la salle de bains, verrouillai la porte et retirai mes vêtements, excepter mes sous-vêtements, je m'enroulai d'une serviette de bain et fis couler l'eau de la douche. Je remontrai mes cheveux en couette et ressorti de la salle de bains.

Trois coups frappés à la porte, j'attendis cinq seconde puis couru jusqu'à la porte. Je l'ouvris et vis Collins se tenir de l'autre côté de celle-ci.

"Bonsoir Lüka, oh, hum, désoler, je tombe mal peut-être ? "

" Un peu oui, j'allais justement embarquer dans la douche, tu venais pour quoi au juste ? Je croyais que personne n'était autoriser à venir ici ? "

" Je sais, je venais simplement voir comment tu allais, il y a eu des coups de feu à l'hôpital et tu n'y étais plus alors je m'assurai que tu n'avais rien. "

" J'ai su ce qu'il était arrivé, personne n'a été blessé, j'espère ? "

" Quelques morts, mais aucun patient, seulement les tireurs. Seulement, c'est fâcheux, parce que les caméras ne fonctionnaient pas au moment de l'incident, les tireurs ont dû désactiver les caméras pour ne pas se faire prendre. "

" Effectivement, c'est fâcheux. Merci d'être passé, je ne veux pas être impoli, mais tu devrais partir avant que quelqu'un ne te voie. C'est risqué pour moi comme pour toi si on me voit entrain de te parler. On se voit au bureau. "

" Je comprends, bonne soirée. "

J'attendis qu'il soit dans l'assener avant de refermer la porte, puis je dis aux autres de sortir. Je retournai dans la salle de bains pour m'habiller et quinze minutes plus tard, ils quittèrent tout mon appartement.

Sauf un.

L'infiltréeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant