Chapitre seize.

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Des cris.

Des pleures.

Des plaintes.

Autour de moi, c'est la panique générale. Tout le monde court pour s'entraider, pour aller sortir les gens du fourneau causé par ma voiture, du moins ce qu'il en reste. En regardant bien, les dégâts de l'explosion, je peux constater que plusieurs voitures ont subi le même sort que la mienne. Il y a des morceaux de voiture partout. Au loin, le son des sirènes de camion de pompier se font entendre, plusieurs systèmes d'alarme se sont déclencher au moment de l'explosion.

J'entends des gens crier mon nom, mais je ne peux pas mettre la main sur la personne qui le prononce. Il faut croire que mon ouïe n'est toujours pas à cent pour-cent de retour à la normale et il faut aussi dire que ce n'est pas le calme plat ici. Ma tête me fait terriblement mal, l'explosion a du me propulser dans les airs et j'ai dû retomber sur la tête. Mes mains et mes coudes me brûlent et sont tout rouge de sang.

On m'agrippa par les bras et on me releva. Une fois sur mes deux jambes, je m'écroulais aussitôt. Il faut croire que ma tête est allée percuter le sol plus fort que je le pensais. On m'aida à rester en place, puis on m'entraina dans le bâtiment. J'ai pu reconnaitre la voix de Camille et celle de mon patron, parmi toutes celles qui se faisaient entendre dans le hall d'entrée.

" Camille ? "

" Oui ? "

" Je vais tomber, je vais... "

Puis plus rien.

...

Au moment de mon réveil, je n'étais plus dans le hall d'entrée du poste de police, mais bien dans une chambre d'hôpital. J'ai dû m'évanouir une fois à l'intérieur. Il n'y a personne dans la chambre à part moi, cela m'étonne beaucoup de Camille. Puisque qu'elle est du genre à agir comme une mère poule. J'aurai cru la voir assi à mon chevet, les yeux tous bouffis, me tenant par la main. En espérant que je me réveille un jour. Quand on parle de loup, Camille et un docteur font leur entrée dans la chambre.

" Bonjour mademoiselle Sanchez, comment vous sentez-vous ?" Me dit le docteur

"Je vais bien, merci."

"Lüka, tu peux le dire si tu ne te sens pas bien." Me réprimanda Camille

"Je te dis que je vais bien." Dis-je pour la rassurer

" Je vais vous demander de sortir quelques instants, j'ai quelques tests à faire passer à mademoiselle Sanchez." Dit-il à Camille

" Aucun problème. " Dit-elle en nous laissant seule

" Je peux vous appelez Lüka ? "

" Oui, aucun problème."

" Parfait."

Il cessa de parler durant un court instant, puis commença ces petits tests. Il me passa une lumière dans les yeux, vérifia mes réflexes, mon pouls et pris quelques notes entre chaque exercice.

" Alors Lüka, vous avez été chanceuse dans votre malchance."

" C'est-à-dire ?"

" Étant donner la distance à laquelle vous vous trouviez de votre voiture lors de l'explosion, aurait du vous beaucoup plus dommage corporel, voir y passer. Quand je dis que vous êtes chanceuse, c'est que vous vous en tirez avec le poignet cassé et une commotion. Quelques éraflures, bien sur, mais rien de plus grave."

" Alors, ça veut dire que je pourrais retourner chez moi ce soir ?"

" Malheureusement, non. Je dois vous garder en observation pour la nuit, au cas où votre commotion serait plus sérieuse que ce qu'elle en a l'air."

L'infiltréeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant