Chapitre dix-sept.

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Ce matin, je me suis réveillé dans mon propre lit, dans ma chambre sans machine qui font des horribles bruits à chaque instant de la journée. Je peux sentir l'odeur de mes draps à moi, tout chauds et tout doux. Je n'ai absolument aucune envie de sortir de mon lit, parce que présentement, je suis dans un gros cocon d'air chaud et il n'y a rien de mieux que ça.

Évidemment, Camille avait insisté pour que je passe la nuit chez elle en plus d'y avoir passé la journée, mais j'ai dû refuser. Je l'aime beaucoup Camille, mais j'ai besoin de me reposer correctement... sans bruit autour de moi. Je ne m'habiterai jamais à sa manie de parler à chaque seconde de sa journée, elle me raconte tout et quand je dis tout, c'est tout.

...

Je me suis finalement décidée à affronter mon réveille-matin et de regarder quelle heure il est... 12:24. Je suis resté au moins 3 longues heures à me prélasser avant de sortir de mon lit si douillet pour aller déjeuner. J'enfilai une paire de shorts et mes pantoufles. Pour me diriger vers la cuisine, mon ventre n'arrête pas de crier, tellement j'ai faim. Alors j'allumai le rond sur le four et allai me sortir les œufs et le bacon. L'odeur, m'aide à me sortir de mon état de "légume" et me rend un petit peu plus active. Durant la cuisson de mon déjeuner, j'en profitai pour me couler un bon café. Au bout de quelques minutes, le tout est prêt à être servi et dévorer. Pour compléter mon super repas, il ne me manque plus que ma lecture matinale. Alors, je me rendis à la porte d'entrée pour prendre mon journal et ouvris la porte.

Soudain, ça me frappa. La porte n'était pas verrouillée et je verrouille toujours ma porte.

Mon cœur se mit à battre à une vitesse anormale, je peux sentir mon corps prendre quelques degrés de plus. Mes mains deviennent moitent, des gouttes de sueur perlent dans mon dos. Je sens que je vais exploser. Ma gorge se resserre, je peux à peine respirer.

Je n'arrive pas à comprendre ce qui se passe, peu à peu, je perds mes sens. Je n'arrive plus à percevoir aucun son, je ne peux plus sentir l'odeur alléchante de mon déjeuner. Quelque chose se prend dans ma gorge et je ne peux plus respirer. J'étouffe. Je porte ma main à ma gorge et c'est juste avant de perdre la vue que je la vis, le message sur mon plâtre.

~ ce n'était pas nous. ~

L'infiltréeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant