Chapitre douze.

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Un craquement. Un craquement de mon plancher dans ma chambre, c'est ce qui vient de me réveiller. Je glissai tranquillement ma main en dessous de mon oreiller. Rien. Il n'y a absolument rien.


" C'est ça que tu cherches ?


Il a mon arme dans les mains et un sourire d'idiot collé au visage.


" Tu me le dis si tu veux une clé. " Dis-je sarcastiquement

" Oh, madame est de mauvaise humeur ce matin. Bon matin à toi aussi. "

" T'es con ! Rends-moi mon arme et fou le camp de chez moi. "

" Je n'en ai pas envi, mais de te voir avec si peu de vêtements, ça me donne envie de- "

" Ok. Je t'arrête avant que tu te faces encore plus d'idée. Toi et moi, ce n'est pas prêt d'arrivé."

" Lüka, chérie, arrête de jouer à la dure à cuire. Je n'y crois pas une seconde. Peut-être que tu réussis à avoir ce que tu veux avec ton petit caractère, mais ne joues pas à ça avec moi."

" Parce que tu crois me connaitre peut-être ? "

" Je ne comprends pas comment une femme comme toi, peut contenir autant de rage en soi. Même moi, je sais que c'est malsain. "

" Styles, fait moi plaisir et occupe toi de tes affaires. Et surtout, ne me fais pas croire que tu n'as pas de rage en toi, après tout ce qu'elle t'a fait."

" Ne parle pas d'elle. "

" Tu vois, même toi,tu ne peux pas croire toute la merde que tu viens de me raconter. Tu vis pour la détruire, malgré le fait que tu tiens toujours à elle. Tu es tellement tordu que tu te fais encore des à croire qu'elle a été forcée de faire ce qu'elle a fait. "


Je m'approchai de lui en gardant en tête qu'il détient toujours mon arme. Il ne me quitta pas des yeux et je pouvais ressentir sa colère.


" Tu dois la contrôler. Harry, tu ne peux pas vivre comme ça. Si tu t'attaches, tu meurs. C'est comme ça qu'on survit. "

" Non, c'est commença qu'on meurt seul. "


Il déposa mon arme sur le bout de mon lit et quitta mon appartement. C'était très étrange comme situation. Mais bon, je n'ai pas le temps d'en faire tout un plat,je dois passer chez James pour avoir une petite discutions avec lui. J'espère pour lui qu'il aura eu le temps de se trouver une super excuse.



...



Ça doit bien faire dix bonnes minutes que James et moi sommes assis dans la cuisine sans rien dire. Je ne pousse rien, je veux qu'il me dise dans qu'elle merde, il s'est encore fourré, mais je commence à me dire qu'il ne parlera pas à moins que je force les choses. Donc je me lance.


" Bon, qu'est-ce qu'il se passe ? "

" Je ne sais pas par où commencer..."

" Et si tu commençais par me dire depuis quand tu te tiens avec Harry, Niall et les autres ? "

" Ça doit faire un mois, maintenant. "


Oh non. Il ne va pas vraiment essayer de me remplir de merde une deuxième fois? Je déteste ça, je vais le tuer.


" Un mois, vraiment ? " Dis-je en remettant en doute ses paroles

" Oui, je te le jure. "

" Ok. Je t'arrête tout de suite ! Je sais que ça fait plus de cinq ans que tu travailles pour eux. Alors avant que tu commences à me trouver plein d'excuses de merdes, arrête-toi et dit moi la vérité. "


En quelques secondes, il est passé du James apeuré par la situation à un homme totalement différent. Je peux le voir dans ses yeux, ce regard vide, je dirai même de psychopathe. Il a pris une posture nonchalante et les traits de son visage se sont durcis.


" Oh, Lüka, Lüka, Lüka. Si tu savais à quel point, je suis content de ne plus être obligé de jouer ce James Wilson. "

" De quoi tu parles ? Est-ce que t'as bu ? " Dis-je perdu par la tournure de la situation

" Non, tu sais bien que je ne bois plus. James ne boit plus. "


Il fit un signe de la tête et je sentis deux grosses mains agripper mes bas pour me maintenir sur la chaise.


" Tu joues à quoi là ? " Dis-je contrarier

" Je ne joue à rien, je ne fais que mon travail. Te surveiller et te maitriser. Tu vois, ce n'était pas un hasard que j'ai été placé dans la même unité que toi, que nous aillions été dans les mêmes équipes de travail durant toutes ces années. Tu étais un amour avec moi, sauf que tu n'aurais pas du. Depuis le début, je n'attends que le feu vert pour t'effacer de la circulation. "

" Et tu l'as eu. " Dis-je en baissant la tête


Mais elle fut aussitôt relevée et quelqu'un porta une serviette sur mon visage et tout devient flou.

...

Ma tête me fait terriblement mal, j'ai l'impression qu'on a roulée dessus avec un dix-roues. Je ne sais pas du tout où je me trouve en ce moment, il fait trop noir pour que... Oh putain. Je suis dans un coffre de voiture. Fait chier, l'espèce d'enfoiré m'a enfermé dans le coffre de sa voiture. J'ai les pieds et les mains attachés avec une vulgaire tige de plastique. Y faut que quelqu'un vienne me chercher. J'arrive, avec difficulté, à saisir mon téléphone dans la poche intérieur de ma veste.


Réponds. Réponds. Réponds.

~ Lüka ? T'es où merde, ça fait des heures que j'essaie de te rejoindre.
~ Harry. Ta gueule. J'ai besoin de ton aide.
~ Je suis occupé là, appel Louis.
~ Je suis dans un PUTAIN de coffre de voiture!
~ Quoi? Comment ?
~ J'étais chez James et l'espèce d'enfoiré m'a fait droguer et il m'a foutu dans le coffre de sa voiture. 
~ Lüka, calme-toi. On va te trouver.
~ Harry, la voiture vient de s'arrêter... Je n'ai pas envie de mourir comme ça, putain viens me chercher !
~ Lüka-


J'échappai mon téléphone quand le coffre s'ouvrir. Je criai et me débattais de toutes mes forces, mais étant attaché, je n'ai aucune force. Plus je criai, plus James riait. Il sortit une serviette de sa poche et la porta à mon visage. Juste avant de perdre connaissance, j'entendis la voix d'Harry crier mon nom à travers les haut-parleurs de mon téléphone.

L'infiltréeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant