Chapitre huit.

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Ma tête me fait horriblement mal, comme si un camion m'avait roulé dur la tête. Pourquoi est-ce que je suis attachée à une chaise ? Putain ! C'est quoi cette histoire ? Je ne comprends absolument pas ce que je fais ici..qui est un endroit dont j'ignore l'existence.


-Cinq heures plutôt -

"Je trouve ça vraiment nul de pas pouvoir aller prendre une bière avec ma meilleure amie."

" Je sais, ce n'est pas facile pour moi non plus tu sais ! Mais dit toi que plus on a d'info sur nos petits caïds, plus vite on va pouvoir reprendre un cours de vie normale."

"Crois-moi, je fais ce que je peux pour obtenir quoique ce soit, mais depuis une semaine que je n'ai plus aucune nouvelle ou signe de vie de Styles et sa bande. Je me dis que je devrais peut-être les provoquer un peu, mais je ne sais pas trop quoi faire pour y arriver."

"Écoutes, je dois y aller, mais tu es la meilleure pour attirer les problèmes... Tu vas trouver."

"Hey! C'est presqu'insultent ce que tu me dis là !" Dis-je en riant

"Aller, à bientôt ! Fais attention à toi !"

"Promis, à plus !"

La ligne fut coupée.


Au cours de la semaine dernière, j'ai tenté par tous les moyens possibles d'attirer l'attention de qui que ce soit : j'ai passé du temps dans les bars qu'ils ont supposément l'habitude de fréquenter, j'ai fait mon jogging et mes courses pas très loin de leur domicile. Sauf que je n'avais pas encore pensé de les provoquer jusqu'à aujourd'hui.

Je ne sais pas exactement pourquoi je n'y avais pas encore pensé, puisque c'est une excellente idée. D'ailleurs, j'ai un plan : je vais me rendre au bar où j'ai rencontré Niall pour la première fois et je vais légèrement provoquer le barman.

Pourquoi lui ? Parce que je sais que ce petit connard fait parti, en quelque sorte, de leur bande. Comment je le sais ? Avant que Harry foute le bordel chez moi, il ne m'adressait pas vraiment la parole et ne m'accordait pas vraiment d'attention et là subitement, j'existe. Il passe énormément de temps à me parler, à m'offrir des verres, il m'a même donné son numéro.

En temps normarle, je me serai dit qu'il veut simplement être dans mon pantalon, sauf que la je suis sous couverture et c'est ultra-louche comme timin pour choisir de me porter attention.

Ensuite, après l'avoir asser provoqué, je vais attendre gentiment que quelqu'un réagisse.


...



Ça doit faire au moins quinze minutes que je suis arrivée au bar et je n'ai toujours pas tenté de provoquer Joe. Et si je m'étais trompé sur lui et que c'est seule intention était de m'avoir dans son lit? Je passerai pour une vraie timbrée de lui lancer toute ces flèches sans aucune raison.

Mes pensées stupides furent t'interrompu quand je pris concience du changement d'attitude de Joe. Il est passé de souriant à un aire de glace. Je me suis retournée subtilement pour voir ce qui a bien pu causer ça et BAM ! Zayn Malik. Quelques regards entre eux et un subtil vers moi se sont échangés, puis Zayn est reparti d'où il venait.

C'est le moment ou jamais, je ne peux pas avoir plus de preuves qu'il se trame quelque chose.


" Hey, Joe, je peux te demander quelque chose ?" Dis-je

"N'importe quoi, chérie."

"Tu penses quoi des gens qui se font passer pour quelqu'un qui ne sont pas ?"

"Wow. Les grosses questions, ce soir." Dit-il pour éviter ma question

"Je sais. C'est juste que je suis pris avec ce genre de situation en ce moment et je n'arrive pas à décider de ce que je vais faire à cet enfoiré." Dis-je en le fixant droit dans le blanc des yeux

Je peux voir dans ses yeux le mécontentement de s'être fait prendre, mais il ne le fait pas trop paraître et essaie de s'en sortir.


"À ta place, je ne sais pas trop ce que je ferai. Je le laisserai peut-être se faire avoir par son propre jeu."

"Nah, ce n'est pas trop mon genre de laisser les choses aller. De fermer les yeux. J'aime quand les choses se règle le plus rapidement possible et tu vois, Joe, je sais que tu travailles pour Malik, Styles, Horran ou un autre de cette petite bande... Alors si tu veux, tu peux arrêter tout de suite ton petit cinéma de mes deux et me dire tout de suite ce que tu me veux !"


Je pris une gorgé de mon verre sans, toutefois, le quitter des yeux. Je sais qu'il bouillonne de l'intérieur, il commence à regarder au loin dans la salle comme s'il cherchait quelqu'un.


"Lüka, tu joues à quoi là ?" Dit-il en essayant de s'en sortir avec une plaisanterie


Sauf que je ne suis plus d'humeur à rire et j'en plus que mare de devoir attendre qu'on me donne un signe de vie.


"Écoute-moi bien, je ne sais pas pour qui tu travailles, mais je te conseille de lâcher l'affaire. T'es une fille bien et ça serait dommage qu'il t'arrive quoi que ce soit. Finis, ton verre et quitte la ville. " Me dit-il en s'assurant que personne ne puisse l'entendre ou le voir

" Je n'ai pas l'intention de partir !"

"Tu fais chier ! Tu cherches quoi à la fin ?!"

" Ah, parce qu'il y a quelque chose a savoir sur tes copains ? "Dis-je avec arrogance

"Arrête. "

"Okay! Mais tu sais où me trouver... J'ai bien hâte de t'écouter." Dis-je avant de me diriger vers la sortie


Avant de passer les portes, je fis un demi-tour sur moi-même et tombai en plein de champs de vision de Liam. Il était claire qu'il m'observait depuis un bon moment déjà et question de mettre un peu plus d'huile sur le feu, je lui fis un clin d'oeil avant de quitter le bar.

Je dois dire que je suis assée fière de moi. Encore une fois, j'ai eu raison de suivre mon instinct et de foncer. Une chose est sure, c'est que la petite scène que je viens de causer va se rendre directement aux oreilles de...De, je ne sais trop qui et c'est à ce moment là que je pourrais obtenir un peu plus de réponse.

Depuis maintenant quinze bonnes grosses minutes, j'attends patiemment que quelqu'un sorte pour me chercher. Pourquoi ? Parce que c'est comme ça que ça marche : tu les fais chier, ils vont te chercher et tu faire taire. Sauf qu'ils ne réussiront pas à me faire taire, ça je peux en être sure.

Dix minutes plus tard, une voiture, qui a échappé au principe de la subtilité, s'est garée juste devant moi. Deux hommes en sont débarqués pour se diriger droit sur moi. À les voir aller, ils ont en tête que je suis une petite écervelée qui a couchée avec un des membres de leur gang et qui a décidé d'ouvrir sa petite bouche pour raconter toutes sorte de choses.


" Lüka ? " Me demanda trop gentiment un des deux hommes

"Mauvais numéro ?" Dis-je indifférente

" Monte dans la voiture et ne fais pas d'histoire."

"Pourquoi devrai-je embarquer dans une voiture que je ne connais pas, avec deux hommes que je ne connais pas ? J'ai bien été élevée et on m'a appris à ne pas embarquer avec des étrangers."

"Qu'est-ce que je viens de dire ? Tu veux des réponses ? C'est ce que je pensais, alors maintenant, tu la fermes et tu montes dans la voiture."


Je pris une grande respiration et embarqua dans la voiture.



- Retour au moment présent - 



Je suis toujours attachée à cette foutu chaise et je commence réellement à en avoir marre de toute cette merde.

Des bruits de pas.

Je me retiens pour me mettre à hurler des bêtises, je vais plutôt attendre qu'il soit en face de moi pour pouvoir bien choisir mes insultes. Le problème, c'est que personne ne se montre. Ils restent cachés dans l'obscurité. Je dis : ils, parce que c'est certain qu'il y a plus d'une personne qui se cache. Oh et puis merde.


"Hey! Les débiles ! Je sais que vous êtes là, la prochaine fois pense à mettre autre chose que des talons hauts !" Dis-je sur la limite de ma patience


Personne ne parle. Tout ce que je peux entendre, c'est le bruit du rechargement d'une arme.

L'infiltréeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant