Chapitre trente-et-un.

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Lorsque je me suis réveillée ce matin, j'ai ressenti chaque muscle, chaque blessure. Je me sens exactement comme si je m'étais entrainé durant une journée entière, toute la douleur qui suit l'exercice viens toujours le lendemain, mais c'est toujours plus douloureux le sur-lendemain. Présentement, je suis dans la partie facile.

J'ai tenté de me lever, mais tout ce que j'ai réussi à faire est de déclencher une petite alarme. J'ai laissé tomber ma tête en arrière, en poussant un énorme soupir. J'ai ensuite porté attention à mes bras et il y a beaucoup plus de tubes branchés dessus qu'il n'y en avait quand je me suis endormie.

Comme je me posais toutes sortes de questions, une infirmière est entrée en courant pour vérifier pourquoi l'alarme a sonné.

" Tout va bien, j'ai voulu me lever. " Dis-je pour la rassurer

Elle se détendit aussitôt et elle s'avança vers le lit pour prendre ma fiche qui est accrochée a celui-ci.


" Comment vous sentez-vous ce matin ? "

" Mis à part tout ça, je vais bien. " Dis-je en pointant tout ce qui est branché sur moi

" Je sais ce que vous ressentez, il y a cinq mois, j'étais dans votre position. "

" Est-ce que je peux vous demandez pourquoi ? Si ce n'est pas trop indiscret."

" Non, il n'y a pas de problème. J'étais sortie avec des amies et je suis rentré avec un type et il s'est avéré qu'il était un vrai malade mental. Il m'a battu tellement fort que les policiers qui m'ont trouvé ont eu de la difficulté à trouver mon pouls.

" Seigneur, je suis navré d'entendre ça. " Dis-je en sympathisant avec elle, car j'ai été dans cette situation, plus d'une fois

Elle ne dit rien de plus et me répondit d'un faible sourire. Elle a encore mal, pas physiquement, mais mentalement. Ce n'est pas quelque chose qui s'oublie facilement.

Elle quitta la chambre en me disant que tous mes signes vitaux étaient bons et que je pourrais dès que je serais prête.

Je pris mon temps pour me lever et m'asseoir sur le bord du lit. Des vêtements ont été déposés sur la chaise devant moi, je n'ai aucune idée qui est allée me les chercher, mais je l'apprécie énormément. Même s'il n'y avait que mon sang sur mes vêtements d'hier, ce n'est pas très chic. En plus, qu'il y a une horde de journalistes à l'entrée de l'hôpital.

Une fois m'être habillé, et ce n'était pas une tâche facile surtout pour mon t-shirt, j'ai attendu que le docteur m'apporte mes papiers de sorties et m'examiner une dernière fois.

" Vous avez été chanceuse et je tiens à vous remercier pour votre bon travail. " Me dit-il en me déposant une main sur l'épaule ?

" Je n'ai fait que mon travail, monsieur. "

" Tenez, vous n'aurez qu'à vous procurer ces médicaments. " Me dit-il en me donnant ma prescription

Il sortit en me souhaitant une bonne journée et en me laissant à moi-même. Lorsque je suis arrivé à la réception, j'ai remarqué qu'il n'y a aucun photographe ou journaliste qui attendent ma sortie de l'hôpital. Maintenant que j'y pense, personne n'a dû informer les médias. Un problème de moins.

Maintenant, je dois retourner à mon appartement de couverture pour y prendre toutes mes affaires. Tout en pensant à cette idée, j'ai créé mon problème numéro deux ; je n'ai pas de voiture pour me rendre d'un appartement à l'autre. Je pourrais toujours me payer un taxi, mais je vais avoir beaucoup trop d'aller et de retour à faire. Il y aurait les gars, mais vu les circonstances, je ne crois pas qu'il serait bon que l'on soit vue ensemble pour le moment. Je ne tiens surtout pas à attirer les mauvaises langues.

L'infiltréeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant