Chapitre vingt.

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" La conversation qu'Harry a surpris, la nuit où je suis allé voir Liam à l'hôpital, n'aurait jamais du arriver. J'ai fait une erreur qui à compromis tout ce que nous avions planifié, Camille, Joe et moi. Effectivement, je ne suis pas qui je prétends être. Vous me connaissez en tant que Lüka Gomez, mais cette fille là n'existe pas, pas plus que celle que tu crois avoir idetifier, Niall. "


Je pris un moment pour les laisser assimiler l'information, puis je repris.

" Durant la dernière semaine, Niall a pris l'initiative de me suivre et de découvrir qui j'étais, après qu'Harry vous aille parler de l'incident de l'hôpital. Il a découvert que je faisais partie de la police de Miami. Oui, je suis policière, mais dans un but bien précis et ce n'est pas celui que vous croyez."

Il n'y a que Niall qui n'a pas l'air surpris de mon annonce. Les autres ont l'air presque anéanti pas la nouvelle, mais seulement parce qu'ils n'ont pas été en mesure de voir venir le coup.

" Il y a un peu plus de deux moi, j'ai été affecter à un dossier et il s'est avéré à être le vôtre, mais bien sur ce n'était pas le hasard qui a choisi que je tombe sur votre dossier. Camille, ici, a trafiquer le système pour que je soit mise sur cette affaire. Dans le milieu policier, je suis connu sous le nom de Lüka Sanchez. Mais cette fille-là n'est pas plus réelle que Lüka Gomez. Je sais, vous vous dites surement que je suis timbré, mais je vais vous raconter une histoire qui vous aidera à tout comprendre. "

Camille déposa cinq copies du même dossier sur la table et les invita à en prendre un et de le feuilleter pendant que je leur raconte mon histoire.

" Il y a dix ans de cela, une famille était assise dans le salon à écouter la télévision. Bien sur, ils n'écoutaient pas réellement la télévision, parce que leurs petites filles n'arrêtaient pas de crier. Elles se disputaient, parce qu'une de leur poupée avaient disparut. Elles s'accusaient mutuellement de l'avoir caché pur que l'autre ne puisse plus jouer avec. Leurs parents qui les regardaient, se disputaienter intervenaient de temps à autre pour les calmer, car une de leurs valeurs était d'apprendre à leurs enfants à régler leur problème dans le calme et le respect. " je m'arreta quelques seconde puis repris

" Puis soudain, sans que personne ne s'y attendent, une trentaine d'hommes et de femmes, des policiers, sont entrés dans leur maison et ont commencer à leur tirer dessus. Les hommes qui travaillaient pour le père des petites filles sont arrivés en trompe et ont tout fait pour les protéger. Mais ils étaient surpacé en nombre. La mère a entraîné ses petites filles à l'étage pour tenter de les mettre à l'abri. Sauf qu'un des policiers les a vus et leur a tirer dessus. La mère a été touchée et est morte sur le coup. Les deux petites filles étaient seules à présent pour se réfugier. Elles ont couru jusqu'à leur chambre pour ce cacher, mais seulement une petite fille a réussi à se rendre à la chambre, l'autre, ses faits abattre en chemin. Alors, elle a ouvert sa fenêtre et elle est allée se cacher dans sa garde-robe. Elle y est restée longtemps avant de sortir et quand elle est sortie, il n'y avait plus personne dans la maison mise à part les corps sans vie de sa famille. Personne n'a cherché à la retrouver, pas même son oncle. "

Liam m'arrêta.

" Lüka, le dossier que tu nous as apporté, c'est le dossier des Ramirez. Mais si ton histore est la leur ça veut dire que- "

Je le coupai à mon tour.

" Ça veut dire que mon père, ma mère et ma soeur on été abattu cette nuit la. La seule personne qui n'a pas pu assister a leur funérailles est moi, leur fille et soeur, Monica Lüka Ramirez. "

" Hell no ! Et on devrait croire ça aussi facilement ? "

" Écoutes là et on en reparlera." Dis-je en pointant Camille.

Je pris place sur la chaise derrière moi, sans dire un mot de plus, et laissai Camille leur expliquer ce que j'ai fait pour eux jusqu'a présent.

Bien franchement, quand je nous regarde tous les huit, à se dévisager comme des cons, depuis tout à l'heure, je ne peux m'empêcher de penser que mon père avait l'habitude de faire ce genre de chose. Il avait l'habitude de réunir ses troupes à la maison, dans son salon privé. Au début, maman nous expliquaient, à ma soeur et moi, que ce n'étais qu'une simple soirée entre amis, mais j'ai toujours su que mon père n'avait pas les mêmes occupations que les autres papas.

Un jour, j'ai surpris une de leur "soirée entre amis", je suis resté assise contre la porte à écouter leurs conversations et à penser que quand je serai plus grande, je serai comme mon père. Mon père était un homme respecter dans son milieu, oui, les gens le craignaient, mais il le respectait. C'est ce que j'admirai le plus chez lui, il était un homme d'affaire redoutable et sans pitier, mais un père et un mari exceptionnel. Jamais il ne ratait une occasion de nous surprendre avec des tonnes de présents. Il n'a jamais manqué un anniversaire et il n'a jamais manqué d'emmener ma mère tous les jeudis soir au restaurant.

Bien sur, personne ne se souvient de mon père comme l'homme qu'il était vraiment, mais plutôt pour le sanguinaire Don Ramirez, dirigeant de la mafia de Miami et plus encore. J'aurai aimé que l'on se souvienne de mon père comme un homme juste et bon, mais pour cela, il aurait fallu qu'il vive une vie bien ranger loin de tout problème.

Je surpris Niall à me fixer durant mes rêveries, puis il détourna le regard. C'est alors, que je me rappelai notre conversation à l'hôpital. Je me levai de ma chaise et fis signe à Niall de me suivre, ce qu'il fit.

" Où as-tu entendu petite lumière ? "

" Lüka, je ne crois pas que ce soit le bon moment ? "

" Non, je choisis les bons moments et je planifie tout. Je n'aurai jamais choisis un membre de mon entourage pour rester avec eux, parce que ma couverture aurait été ruinée trop rapidement. Alors tu vas me dire, sur le champ, où est-ce que tu as entendu ses mots ou tu vas me dire qui te les appris. "

Soudain, je me souviens. La colère, la peine et la haine m'ont rappeler ses mots.

" C'est impossible. Tu ne peux pas les avoir entendu. Personne n'était là, sauf moi. Personne au monde n'aurait pu les entendre à part... "

" À part, celui qui t'a aidé à t'en sortir ce soir-là. "

L'infiltréeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant